Il n’a jamais été aussi facile de se lancer dans l’impression 3D : les machines se déclinent aujourd’hui sous toutes les formes, dans toutes les tailles, et à tous les prix. Chacun devrait y trouver son compte.
Pour les petits budgets, il est possible de trouver pour moins de 200 € une imprimante 3D petite et performante, capable de donner vie à tous vos projets. Les fans de jeux de plateaux apprécieront quant à eux les imprimantes résine haute résolution, qui peuvent imprimer des figurines incroyablement détaillées en quelques minutes. Pour les makers qui manquent de place, il existe des machines qui allient impression 3D, CNC et gravure laser. Au contraire, si vous voyez les choses en grand, vous trouverez certainement une imprimante 3D assez large pour satisfaire vos ambitions.
Le marché actuel grouille littéralement d’imprimantes 3D. Nous en avons testé beaucoup pour vous aider à trouver celle qui correspondra le mieux à votre budget et à vos besoins.
Les meilleures imprimantes 3D | Prix sur le marché (€, env.) | Consultez les prix (Commission perçue) | |
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Moins de 1 000 € (filament) : P1S de Bambu Lab | Rapide, connectée, et fermée, SAV fiable et compatibilité multimatériaux | 599 € | |
Moins de 500 € (filament) : A1 de Bambu Lab | Une imprimante silencieuse, rapide et de haute qualité, avec un système pratique de buses interchangeables et possibilité d’ajouter un module d’impression multicolore | 339 € | |
Moins de 300 € (filament) : Elegoo Centauri Carbon | Imprimante CoreXY compacte étonnamment haut de gamme à chauffage rapide | 330 € | |
Moins de 200 € (filament) : Ender 3 V3 SE de Creality | Silencieuse, complète et performante | 169 € | |
Fermée : Prusa Core One | Une imprimante 3D parfaite pour les petits espaces, qui reste fermée avec tous les matériaux | À partir de 1 049 € | |
Débutants : Bambu Lab A1 Mini | Une petite imprimante intelligente et rapide, idéale pour les débutants | 199 € | |
Grand format : Original Prusa XL | Imprimante multi-outils qui s’adapte à vos impressions | À partir de 2 099 € | |
Moyen format : Qidi Tech Plus 4 | Imprimante 3D Klipper rapide et fermée avec chauffage actif de la chambre d’impression | 799 € | |
Petit format : Bambu Lab A1 Mini | Imprimante 3D compacte, intelligente et performante, offrant une grande flexibilité | 199 € | |
Haut de gamme (filament) : X1 Carbon de Bambu Lab | Une machine alliant rapidité, ergonomie et fonctionanlités dernier cri | 1 149 € | |
Multi-couleurs petit buget : A1 Mini + AMS Lite de Bambu Lab | Un combo compact et connecté pour l’impression en quatre couleurs | 349 € | |
Multi-couleurs : P1S + AMS de Bambu Lab | Plus de 4 couleurs et enceinte fermée pour une impression performante et pratique | 799 € | |
Double extrusion dépendante : S5 d’UltiMaker | Un impression double extrusion extensible et de qualité professionnelle avec un logiciel fiable | À partir de 6 550 € | |
IDEX : J1s de Snapmaker | Calibrage guidé et modes d’impression très productifs | 1 189 € | |
Multi-outils : Original Prusa XL | Une impression 3D multimatériaux modulable avec un généreux volume d’impression | À partir de 2 099 € | |
3 en 1 : Snapmaker Artisan | Une machine de bureau élégante conçue pour les créations multimatériaux | 2 399 € | |
Pour enfant : Toybox | Une machine trop mignonne conçue pour les enfants, avec son vaste catalogue de jouets à imprimer | 275 € | |
Moins de 1 000 € (résine) : Anycubic Photon Mono M7 Max | L’impression grand format résine boostée par les fonctionnalités intelligentes | 849 € | |
Moins de 500 € (résine) : Elegoo Saturn 4 16K | L’impression 3D résine rapide et intelligente à la pointe de la technologie | 499 € | |
Moins de 300 € (résine) : Elegoo Saturn 3 Ultra | L’ancienne reine du moyen format accessible aujourd’hui à un prix imbattable | 330 € | |
Moins de 200 € (résine) : Elegoo Mars 5 | Un outil de travail simple avec quelques extras pour 2025 | 179 € | |
Écosystème (résine) : Combo Ultracraft Reflex RS de HeyGears | Une machine simple et professionnelle à prix grand public | 2 160 € | |
Petit format (résine) : Anycubic Photo Mono 4 Ultra | Une imprimante résine compacte, ultra pratique et intelligente | 259 € | |
Moyen format (résine) : Elegoo Saturn 4 Ultra | Vitesse et fonctionnalités intelligentes, en plus d’un généreux volume d’impression | 399 € | |
Grand format (résine) : Anycubic Photon Mono M7 Max | Fonctionnalités et performances sans compromis pour une imprimante à grand volume d’impression | 849 € | |
Débutants (résine) : Elegoo Mars 5 | Simplicité et fiabilité à un prix abordable | 179 € | |
Voici nos recommandations pour les meilleures imprimantes 3D, triées par type, catégorie et caractéristiques.
Même si l’Elegoo Centauri Carbon représente une concurrente sérieuse avec son prix modique de environ 330 €, la Bambu Lab P1S offre de nombreuses raisons de dépenser un peu plus.
Surfant sur le succès de son imprimante petit budget P1P, Bambu Lab a récemment sorti la P1S, qui est sans doute sa machine au meilleur qualité-prix à ce jour. Ultra rapide, elle offre un volume d’impression entièrement fermé de 256 x 256 x 256 mm, un ventilateur de refroidissement auxiliaire (qui assure une impression stable, même à vitesse élevée), et un système de filtration de l’air. Elle est par ailleurs compatible avec l’excellent module AMS de Bambu Lab pour l’impression multimatériaux. Le tout pour 599 €.
Elle plaira ainsi aux débutants, qui apprécieront de pouvoir imprimer sans grand effort ni connaissances particulières tout en obtenant d’excellents résultats. Pour les makers plus expérimentés, le logiciel permet de réaliser des travaux complexes en plusieurs parties, et le hotend peut être facilement changé pour traiter des matériaux plus résistants et varier les types d’impression.
Vous pouvez aussi lancer vos impressions directement depuis l’application du fabricant, sans passer par un ordinateur. Difficile de trouver plus pratique et confortable pour une utilisation à la maison.
Malgré les récentes protestations contre l’entreprise après sa décision de faire évoluer la sécurité de son réseau d’une manière bien à elle, nous ne doutons pas que de nombreux utilisateurs de la P1S ne regrettent pas leur achat.
Il existe plusieurs imprimantes 3D CoreXY qui coûtent moins cher et offrent une plus grande flexibilité de matériaux que l’A1. C’est un fait. Pour autant, nous continuons pour l’instant de recommander l’A1 pour les budgets allant jusqu’à 500 €, principalement en raison de la facilité d’utilisation et de l’écosystème que Bambu Lab fournit avec cette machine.
L’A1 est une imprimante de taille standard soignée, capable d’amortir ses mouvements pour éliminer les bruits de moteur de l’impression. Elle offre une expérience générale très riche, avec tous les avantages des imprimantes récentes. On pense notamment à sa plaque d’impression en PEI très bien conçue, qui permet de retirer facilement les prints. Amovible, elle se remet en place en un tournemain. Son grand écran tactile couleur est agréable à utiliser et propose un mode de configuration guidée. Grâce à lui, on sait toujours où on est en dans le flux d’impression.
Le principal atout de l’A1, comparée aux autres machines du même prix, c’est son hotend interchangeable (sans outils !), maintenu en place dans une cage métallique que l’on peut ouvrir d’une seule main. Vous pouvez alors ajouter la buse de votre choix parmi l’offre officielle de Bambu Lab, qui propose des prix raisonnables. Cela vous permet d’obtenir des impressions plus ou moins grandes et résistantes, selon que vous optiez pour de grosses couches bien épaisses ou bien pour les détails complexes d’une buse de 0,2 mm.
Enfin, l’A1 est compatible avec le système à quatre filaments AMS Lite de Bambu Lab, qui permet d’utiliser plusieurs couleurs et matériaux dans la même impression. Ce module coûte environ 270 € de plus (à moins d’acheter le package à 499 €, qui comprend l’imprimante et l’AMS Lite), mais il vous ouvre de belles possibilités d’impression.
La première tentative d’Elegoo sur un format CoreXY paraît être la bonne, avec une Centauri Carbon au rapport qualité-prix stupéfiant (environ 330 €). Conçue de manière solide grâce à son châssis en acier, elle affiche des performances générales décentes et offre une grande marge de manœuvre pour travailler avec des matériaux difficiles. Son design entièrement fermé, avec sa porte et son couvercle en verre, semble presque trop haut de gamme pour le prix indiqué.
La vitesse et la fiche technique de la Centauri Carbon la placent sur un pied d’égalité avec des machines comme la Creality K1C et l’Anycubic S1, mais elle possède un atout que ces machines n’ont pas : un plateau d’impression à chauffage rapide. Le temps qui s’écoule entre le lancement de l’impression et le moment où la machine commence à extruder est ainsi considérablement réduit, le plateau passant du froid à la température paramétrée en moins d’une minute.
La température de la chambre est affichée sur l’imprimante, ce qui permet de savoir si elle s’échauffe un peu trop et qu’il est nécessaire d’ouvrir la porte. Car oui, malheureusement, la chambre d’impression ne restera pas constamment fermée. Heureusement, la Century Carbon est assez intelligente pour vous prévenir quand la température monte un peu trop à l’intérieur.
Le calibrage automatisé et l’option de réglage manuel du Z-offset sont les bienvenus, tout comme l’interface utilisateur épurée qui, honnêtement, semble être un peu la même pour toutes les marques sur cette catégorie de machine.
Nous n’avons pas obtenu des impressions parfaites à 100 % à tous les coups (peu d’imprimantes en sont capables), mais nous avons passé assez de temps avec la Centauri Carbon pour conclure qu’il s’agit d’une imprimante d’un excellent rapport qualité-prix.
La Creality Ender 3 V3 SE établit une nouvelle référence en matière d’impression 3D bon marché, associant le design bien connu des Ender à un système entièrement automatique de nivellement du plateau et d’autoréglage pour les débutants, afin d’obtenir sans effort des premières couches parfaites.
Son volume d’impression standard est de 220 x 220 x 250 mm, sur lequel évolue un extrudeur direct Sprite à double engrenage qui alimente un hotend pouvant atteindre les 260 °C. En pratique, cela signifie que votre impression sera limitée à des matériaux à basse température comme le PLA et le PETG, qui conviennent dans de nombreuses situations. L’impression sur toute la hauteur de l’axe Z est assurée par deux moteurs, ce qui garantit la stabilité de l’ensemble.
Nos tests sur l’Ender 3 V3 SE nous ont permis de constater les performances de cette petite machine. Bien sûr, elle ne dispose pas des fonctions et du firmware plus tape-à-l’œil des dernières imprimantes premium, mais elle offre une expérience d’impression fluide, qui représente une nette évolution par rapport aux machines similaires des années précédentes.
La plaque magnétique amovible peut être un peu difficile à remettre en place après une impression, et l’imprimante ne possède pas de capteur de fin de filament, plutôt étonnant de nos jours, même dans cette fourchette de prix. Dans l’ensemble, l’Ender 3 V3 SE reste une imprimante 3D simple, pas chère, et bien peaufinée.
La Prusa Core One réussit ce que la plupart des imprimantes 3D fermées sont incapables de faire : imprimer des matériaux à basse température avec une chambre d’impression qui reste fermée. Pas de porte entrouverte ou de couvercle à moitié relevé : l’impression suit son cours dans une enceinte complètement scellée, 24 h/24, 7 j/7, quel que soit le matériau.
Le fait qu’il s’agisse du système le plus complet de Prusa Research à ce jour est également un atout pour la Core One. Pour 1 049 € (si vous préférez l’assembler vous-même, comme le veut la tradition ancestrale ; sinon, une unité déjà montée vous coûtera 1 349 €), vous bénéficiez d’une qualité d’impression exceptionnelle, marque de fabrique de Prusa, ainsi que d’une filtration et d’une régulation actives de la chambre, qui permettent à l’imprimante de modérer sa température intérieure et de fonctionner correctement.
Le volume d’impression dépasse celui des imprimantes de la série MK4 de la société : la Core One utilise la même plaque (250 x 220 mm), mais étend la hauteur d’impression à 270 mm, tout en réduisant son encombrement à 415 x 444 x 555 mm.
La machine est incroyablement peu encombrante, notamment grâce à son design encastré qui permet de ranger les filaments et les accessoires. L’entreprise a prouvé lors de son lancement que le système était modulable à l’extrême, avec une version revêtue de bambou qui a monopolisé l’attention lors du salon Formnext de 2024 consacré à la fabrication additive.
La Core One offre la plus pure expérience Prusa dans une imprimante à enceinte fermée de série. Mieux encore, les possesseurs de machines de la série MK4 peuvent passer à la Core One grâce aux kits de mise à niveau de la société en réutilisant de nombreuses pièces qu’ils possèdent déjà.
Du haut de ses rails linéaires, la Bambu Lab A1 Mini reste une petite machine, avec son volume d’impression de seulement 180 x 180 x 180 mm. Mais ne vous laissez pas tromper par sa taille, qui ne remet aucunement en cause ses capacités : elle regorge de fonctionnalités intelligentes, notamment une technologie de suppression du bruit, l’autocalibrage complet, les mises à jour OTA et l’autodiagnostic, le tout pour seulement 199 €. C’est aussi une machine rapide qui, lors de nos tests, a toujours assuré des prints d’une qualité impressionnante.
En un mot, l’A1 Mini offre la simplicité. Elle s’appuie d’ailleurs sur la nouvelle bibliothèque de modèles 3D MakerWorld, de Bambu Lab, qui lui permet d’imprimer en un seul clic.
Nous ne l’avons pas trouvé aussi raffinée que le modèle phare de la société, la X1C, ce qui n’est pas étonnant étant donné les 1 000 € qui les séparent, sans compter que les deux machines ne ciblent pas les mêmes utilisateurs. Dans l’ensemble, cependant, ces petits défauts sont peu nombreux et tolérables en raison du prix proposé et de la variété des avantages ergonomiques de la machine : une caméra haute qualité pour le contrôle à distance, un essuie-buse (certes un peu délicat) et, last but not least, un hotend qui permet de changer de buse sans l’aide d’outils.
Ses capacités d’impression demeurent un peu plus limitées que celles des autres imprimantes Bambu Lab (elle se borne plus ou moins aux filaments PLA, PETG et TPU), mais elle a l’avantage d’être compatible avec l’AMS lite de Bambu Lab, un système à quatre filaments pour l’impression multicolore et multi-matériaux.
L’un dans l’autre, la Bambu Lab A1 Mini est l’imprimante 3D idéale pour les débutants, une machine que nous recommandons à celles et ceux qui souhaitent mettre un premier pied dans l’impression 3D.
On l’attendait depuis longtemps et, pour certains, ça en valait la peine. La première incursion de Prusa Research dans l’impression 3D grand format se présente sous la forme de l’Original Prusa XL, une imprimante 3D CoreXY de 360 x 360 x 360 mm dotée d’une caractéristique unique que vous ne trouverez sur aucune autre machine de cette taille : un changeur d’outils.
L’imprimante de base à une seule tête d’outil est vendue à partir de 2 099 €, mais elle peut gérer jusqu’à cinq têtes indépendantes (à partir de 3 699 €). Chaque tête est un système d’extrusion Nextruder à entraînement direct capable d’imprimer pratiquement n’importe quel matériau, avec une purge réduite entre chaque changement. Il est aussi possible de combiner les buses, ce qui permet de trouver des solutions créatives pour accélérer les impressions et gagner en polyvalence.
Il faut tout de même admettre que la XL est un peu plus petite que ce que nous considérons comme « grand format ». Disons que nous n’irions pas plus bas, mais cette zone d’impression de 360 x 360 mm est plus que suffisante pour imprimer de beaux objets ostentatoires, comme un casque grandeur nature ou toute autre grande pièce qui vous passe par la tête.
Les impressions reposent sur une plaque satinée amovible de haute qualité, qui repose elle-même sur un autre des arguments de vente de la XL : un plateau chauffant divisé par zone. La totalité de la surface d’impression est en effet répartie sur 16 tuiles chauffantes indépendantes, ce qui permet de ne chauffer le plateau que là où c’est nécessaire. Cette approche fait bien sûr gagner du temps, mais il s’agit surtout d’économiser de l’énergie. Car il faut noter que l’imprimante effectue systématiquement une routine d’absorption de chaleur (heat soak) avant chaque impression afin de chauffer correctement et d’assurer une bonne première couche.
La polyvalence de la XL est son meilleur atout. Si vous passez à une version multi-têtes (Prusa la vend avec deux têtes d’outils à partir de 2 599 € et cinq têtes d’outils à partir de 3 699 €), vous aurez la possibilité de combiner dans vos projets des matériaux flexibles, résistants, abrasifs, etc. En impression grand format, la possibilité d’utiliser des filaments moins chers pour les structures de support permet de réaliser des économies considérables.
Parmi les autres avantages, citons également la connectivité wifi et la surveillance à distance, un emballage plus respectueux de l’environnement, des cadeaux généreux dans la boîte, et enfin la forte probabilité que les fonctionnalités de l’appareil et l’ensemble de ses caractéristiques soient développées avec le temps. Au cours de l’année 2024, Prusa Research a introduit l’écran tactile de la XL, amélioré la vitesse et le volume d’impression, et ajouté la compatibilité avec les applications.
En outre, il est désormais possible d’acheter en option une enceinte fermée pour améliorer les performances de la XL si vous imprimez des matériaux qui ont tendance à se déformer. Cet accessoire inclut aussi un système de filtration de l’air, pour plus de sécurité.
En dépit d’un problème d’oscillation qui a amené Qidi Tech à revoir rapidement le système de chauffage de la chambre, la Plus 4 révisée est une imprimante 3D de taille moyenne complète et impressionnante.
Pour environ 800 €, vous obtenez un volume d’impression entièrement fermé de 305 x 305 x 280 mm doté d’un chauffage actif de la chambre, ainsi qu’un hotend et plateau chauffant qui atteignent des températures suffisantes pour s’attaquer à des matériaux d’ingénierie exigeants.
Vous bénéficiez également de toute l’expérience Klipper, avec une interface utilisateur Qidi Techified qui s’étale sur un grand écran couleur tactile où se trouvent toutes les fonctions de base de l’imprimante.
Avec ses paramètres par défaut, la machine est capable d’imprimer à grande vitesse, le skin d’OrcaSlicer de Qidi Tech offrant une expérience suffisamment complète pour vous permettre d’obtenir des impressions de haute qualité dès le déballage.
Ses touches de design bien pensées (comme les poignées de transport intégrées), son port Ethernet pour la mise en réseau, ainsi que son hotend facile à entretenir en font une excellente alliée pour l’impression moyen format, prête à réponde à la plupart des situations et des éventualités.
Petite machine sans aucun compromis, l’A1 Mini est sans doute l’imprimante 3D de Bambu Lab qui a eu le plus d’impact. Ses prouesses se retrouvent par exemple dans le calibrage pour l’annulation du bruit du moteur, qui permet à l’imprimante de mesurer ses mouvements et d’annuler progressivement les vibrations afin d’obtenir un fonctionnement silencieux. Aujourd’hui encore, plus d’un an après sa sortie, c’est une caractéristique qui reste inhabituelle.
L’A1 Mini offre un volume d’impression de 180 x 180 x 180 mm, et sa conception légère en porte-à-faux permet au hotend de 280 °C de glisser sur la plaque d’impression aussi rapidement que les machines plus grandes et plus chères de l’entreprise. L’impression est limitée aux matériaux courants à basse température comme le PLA et le PETG, ce qui semble logique puisqu’il s’agit d’une imprimante 3D à cadre ouvert.
Les capacités d’impression de l’A1 Mini peuvent être améliorées avec le dispositif d’alimentation multifilament AMS Lite de Bambu Lab, mais l’imprimante sort alors de la catégorie petit format, puisque ce module double son encombrement.
D’autres améliorations peuvent être apportées en utilisant les hotends proposés par Bambu Lab pour ses machines de la série A. Ils se fixent très facilement sur la machine, il suffit de les libérer de la « cage » qui les enserre.
En résumé, il s’agit d’une imprimante 3D très performante, rapide et flexible, qui ne nécessite que très peu d’espace sur le bureau.
Le « haut de gamme », c’est un concept très subjectif, mais nous avons fait de notre mieux pour le définir. Certains diront qu’il s’agit avant tout de la qualité du matériel, mais selon nous, cela ne s’arrête pas là. Une qualité matérielle irréprochable, testée et éprouvée, certes, mais aussi une utilisation fluide, qui permette d’imprimer en toute confiance, sans y penser à deux fois : voilà ce que représente pour nous l’impression 3D haut de gamme. Et si l’on devait choisir un exemple pour l’incarner, ce serait la X1 Carbon de Bambu Lab.
Avec sa première salve d’imprimantes, dont fait partie la X1 Carbon, Bambu Lab s’attaque directement aux préjugés qui collent à la peau des imprimantes 3D de bureau environ 1 000 €. Non, elles ne sont pas toutes synonymes de profilés en aluminium, de réglages compliqués ou de fonctionnalités se limitant au nivellement automatique du plateau. La X1 Carbon est disponible au prix de 1 149 €.
En plus de ses tiges en fibre de carbone, qui soutiennent son système d’entraînement CoreXY sans rien perdre en légèreté, la X1 Carbon se dote d’un hotend 100 % métal qui peut atteindre les 300 °C. Résistants à l’abrasion, sa buse et son extrudeur permettent d’imprimer des filaments composés de carbone ou de verre en toute sérénité.
Encore mieux, l’imprimante 3D possède un lidar intégré qui lui permet de scanner le plateau et la première couche d’une impression. S’il détecte une anomalie, vous en serez immédiatement alerté sur votre ordinateur ou via l’appli Bambu Handy, ce qui vous permettra de régler le problème à la racine sans perdre de temps ni de filament.
Pour aller toujours plus loin dans la convivialité, la X1 Carbon offre aussi une bonne connexion wifi (2,4 GHz seulement), un bel écran tactile très réactif, et quelques extras bienvenus, comme l’option « séchage du filament ». Comme son nom l’indique, ce mode permet de sécher une bobine de filament grâce au plateau chauffant de l’imprimante, dans son enceinte fermée.
Vous pouvez acquérir en option le module AMS (Automatic Material System), qui vous permettra d’imprimer avec quatre filaments différents. Pour les plus ambitieux, il est possible d’aligner jusqu’à quatre de ces modules, pour imprimer un total de seize matériaux !
Malgré son nom et sa taille mini, la Bambu Lab A1 Mini est une imprimante 3D étonnamment exhaustive. Elle offre l’expérience complète, fluide, connectée et productive que l’on retrouve chez le reste des imprimantes 3D plus haut de gamme de la marque, sous une forme compacte et à un prix réduit (349 €). C’est pour cette raison que nous l’avons classée ici comme une imprimante d’entrée de gamme intéressante pour l’impression multi-couleurs.
C’est une petite machine très intelligente, et son mode d’autocalibrage lui permet de produire des impressions de haute qualité, et en silence. Pour l’impression multi-couleurs, il faut utiliser le module AMS Lite, qui est posé jusqu’à côté de l’imprimante. Il alimente en filament un réseau de tubes vers un tampon situé au-dessus de la tête d’impression. Alimenté directement par l’imprimante, l’AMS Lite est un système relativement discret, bien qu’il augmente l’encombrement de l’ensemble de l’installation. Vous aurez besoin d’un peu de place sur votre bureau…
Ensemble, l’A1 Mini et l’AMS Lite vous permettent de combiner jusqu’à quatre bobines de filament différentes dans une même impression, qu’il s’agisse de plusieurs couleurs du même matériau ou, dans une certaine mesure, de matériaux différents : n’oubliez pas que l’A1 Mini ne prend en charge que les matériaux basse température tels que le PLA, le PETG, le PVA et le TPU. Et parmi ces matériaux, notez bien que l’AMS Lite n’est pas compatible avec le TPU et autres filaments trop souples.
Le module fonctionne avec un système à buse unique, il est donc nécessaire de purger le matériau pour maintenir des transitions de couleur propres. La routine de purge par défaut de l’imprimante a déjà fait l’objet de critiques pour le gaspillage qu’elle entraîne (par exemple lors de l’impression de petits objets colorés), mais il existe des mesures pour y remédier. La purge peut notamment servir à constituer le remplissage d’un modèle, ou vous pouvez en imprimer un objet entier parallèlement à l’impression d’origine, pour ne pas gâcher.
Habitacle fermé et régulation de la température
Impression rapide et de haute qualité, refroidissement efficace
Un écosystème logiciel fluide et connecté
La Bambu Lab P1S est une imprimante 3D tout à fait convenable pour son prix (599 €). Mais si vous l’achetez seule, elle ne pourra pas imprimer plusieurs couleurs ou plusieurs matériaux. C’est quand elle est combinée à l’Automatic Material System (AMS) de Bambu Lab, un module autonome qui peut contenir jusqu’à quatre bobines de filament, que la P1S voit ses capacités boostées et devient une véritable imprimante multimatériaux.
Il s’agit d’une machine à volume fermé de 256 x 256 x 256 mm et dotée d’un extrudeur direct et d’un hotend pouvant chauffer jusqu’à 300 °C. Le module AMS seul coûte environ 310 €, mais en l’achetant en même temps que l’imprimante, vous pouvez économiser environ 100 €, pour un prix total de 799 €.
Seul, l’AMS vous permet d’imprimer avec quatre filaments, mais vous pouvez regrouper les modules pour aller jusqu’à seize – oui, seize – filaments.
Encore mieux, vous n’avez pas besoin de découper votre modèle par couleur : vous pouvez directement « peindre » les couleurs dans le slicer de Bambu Lab, ce qui permet de créer très facilement des modèles colorés d’une seule pièce.
Notez que même si l’imprimante vous permet d’imprimer différents filaments, elle sera plus efficace si vous choisissez des matériaux du même type. En effet, les changements de température nécessaires pour prendre en charge différents types de matériaux vont nécessairement allonger la durée d’impression. Comme pour l’A1 Mini, la purge par défaut des buses crée un gaspillage excessif, mais il existe certaines solutions pour réduire le problème.
La double buse, ou « double extrusion dépendante », est un segment qui a été largement abandonné par les fabricants d’imprimantes 3D de bureau. Aujourd’hui, les propriétaires d’imprimantes 3D à buse unique peuvent en effet simplement acheter un module complémentaire multi-matériaux. Ceci explique cela, sans doute.
Pour une double extrusion « authentique », les pros devront donc se tourner vers des marques comme UltiMaker ou Raise3D, qui proposent des imprimantes à mi-chemin entre les gammes grand public (pour la facilité d’utilisation) et de qualité professionnelle (pour le hardware). L’UltiMaker S5 est une machine simple, productive et qui permet de réaliser des impressions à deux matériaux. Pour ces raisons très simples, elle reste depuis longtemps l’une de nos imprimantes préférées.
L’UltiMaker S5 de base coûte 6 550 € environ. C’est cher. Mais sa technologie est une petite révolution, puisqu’elle permet de réaliser des impressions 3D à double extrusion grâce aux « noyaux d’impression » interchangeables d’UltiMaker. Très compacts,ces hotends peuvent être échangés rapidement, chacun étant adapté à un matériau et à un type d’impression en particulier. Vous pouvez par exemple utiliser un core spécifique pour imprimer des supports solubles en PVA ou un autre doté d’une buse renforcée au diamètre plus large, qui conviendra mieux aux polymères abrasifs. Une même impression peut exploiter deux print cores différents, ce qui offre une grande liberté pour réaliser des projets complexes.
L’écosystème logiciel d’UltiMaker repose d’abord sur le slicer gratuit et open source Cura, dont l’interface utilisateur accessible permet de choisir parmi une longue liste de matériaux, d’en trouver d’autres dans sa bibliothèque de matériaux en ligne (ou de créer ses propres profils de matériaux). Il peut ensuite compter sur la plateforme UltiMaker, qui comprend la gestion des modèles, la gestion des imprimantes, l’assistance en ligne, les plugins logiciels, ainsi que des ressources pédagogiques et des certifications.
L’UltiMaker S5 a un objectif : réduire les temps de fonctionnement, et c’est d’ailleurs son meilleur argument de vente lorsqu’elle est complétée par l’offre Pro (comptez environ 4 455 € de plus) qui ajoute un chargeur de filament et un couvercle de filtration d’air (illustré ci-dessus) pour une impression 3D efficace dans un environnement de bureau.
Il n’existe pas beaucoup d’imprimantes 3D de type IDEX (système indépendant de double extrusion) à un prix abordable pour le grand public. Et encore moins méritent qu’on les évoque. Parmi les systèmes que nous avons testés, nous avons retenu la J1s de Snapmaker. Avec un peu de patience, cette énorme mais élégante imprimante 3D à deux extrudeurs peut offrir des performances fiables et constantes pour un prix de environ 1 200 €.
Le système de calibrage de la J1s est excellent, ce qui est plus qu’appréciable dans une imprimante IDEX. Le processus n’est pas entièrement manuel : le réglage du offset des axes X et Y se fait automatiquement, et le système vous guide visuellement pour le nivellement du plateau à travers le magnifique écran tactile de 5 pouces.
Son châssis moulé sous pression et ses panneaux latéraux, son couvercle et sa base en métal estampé offrent une impression de robustesse. Le système de mouvement solide de la J1S fonctionne par ailleurs sur des rails linéaires, ce qui lui permet de déplacer ses deux têtes d’impression à des vitesses d’impression allant jusqu’à 350 mm/s, selon Snapmaker. Bien sûr, ces vitesses dépendront des matériaux que vous utilisez et des modèles choisis.
Les deux têtes d’impression évoluent dans un volume de 320 x 200 x 200 mm. Facilement interchangeables, elles peuvent accueillir des buses de différentes tailles ou dédiées à différents matériaux, notamment les dernières buses renforcées de la marque, qui permettent à la J1s de prendre en charge des matériaux techniques un peu plus abrasifs, là où une buse en laiton standard ne serait pas à la hauteur.
En termes d’impression générale, la J1s offre une expérience tout à fait moderne, avec une compensation des vibrations et la linear advance, qui permettent de traiter les défauts d’extrusion à grande vitesse. Qui dit IDEX dit têtes d’impression indépendantes et donc gain de productivité, à condition d’accepter de voir potentiellement se réduire le volume d’impression par modèle. Vous observerez également une réduction des pertes de filament.
L’emplacement de la bobine à l’arrière de l’imprimante n’est pas très pratique, et le filament suit un chemin peu optimisé pour arriver jusqu’à la tête d’impression, ce qui vous obligera parfois à intervenir. Luban, le slicer de Snapmaker (qui accompagne aussi les machines CNC 3-en-1 et les graveurs laser de la société), fait le travail qu’on lui demande, mais il offre moins d’options pour affiner les impressions que beaucoup d’autres slicers populaires actuels.
Heureusement, Snapmaker a récemment annoncé sa volonté de développer une nouvelle solution de slicing basée sur OrcaSlicer. Elle est actuellement disponible en version bêta, mais nous ne doutons pas que l’expérience en sera grandement améliorée pour les débutants comme pour les utilisateurs plus avancés.
Avec son volume d’impression de 360 x 360 x 360 mm, la XL de Prusa Research se taille efficacement un excellent créneau dans la gamme des multi-matériaux, et peu d’imprimantes peuvent en dire autant. L’entreprise met en avant sa grande polyvalence côté matériaux, un argument selon nous tout à fait justifié : lorsqu’elle est utilisée dans sa configuration complète à cinq têtes d’outils, la Prusa XL offre de nombreuses possibilités. Bien sûr, une telle polyvalence a un coût : près de 2 099 € pour un kit préassemblé que vous devrez finir de monter vous-même.
L’imprimante a l’avantage d’offrir plusieurs têtes d’impression totalement indépendantes. En d’autres termes, les matériaux ne partagent pas la même tête d’impression et ne risquent donc pas de se boucher en raison de changements au niveau de la viscosité, de la température, ou de la composition du filament. Chaque tête d’impression peut atteindre 290 °C et le plateau chauffant 120 °C. Il est donc possible d’obtenir des performances fiables avec les filaments résistants, comme le polycarbonate. Les temps d’arrêt entre les extrusions sont également limités, puisque chaque tête d’impression active peut rester à température, prête à être utilisée.
Le mécanisme de changement d’outil est rapide et performant. Cela permet à l’imprimante d’assurer un temps de fonctionnement réel considérablement plus élevé que celui des systèmes à buse unique.
Le plateau chauffant de la XL est segmenté en 16 tuiles qui peuvent chauffer individuellement, en fonction du point de la plaque et de la surface que vous utilisez. La Prusa XL s’adapte efficacement à votre impression, qu’il s’agisse du matériau ou de l’échelle, et réduit ainsi autant que possible les pertes et les gaspillages.
Il est aussi possible d’acheter en plus une enceinte fermée (590 €), qui permet d’améliorer la stabilité de la XL lors de l’impression de matériaux techniques à température élevée. Cet accessoire comprend également un système d’éclairage intérieur et de filtration de l’air pour une utilisation plus agréable dans les bureaux.
Il existe une finesse incontestable dans les machines produites par Snapmaker. Une qualité de fabrication et de finition irréprochable, accompagnée de guides de montage et de manuels brillamment rédigés pour faire marcher votre créativité. La Snapmaker Artisan est la dernière née de la série de machines multifonctionnelles de l’entreprise. Vendue près de 2 400 €, elle n’est vraiment pas donnée, mais entre sa solidité et sa polyvalence lui permettant de produire toute sorte de projets créatifs, c’est une machine unique en son genre.
S’il y a une chose que l’on apprécie chez l’Artisan (et absente chez son prédécesseur), c’est la facilité avec laquelle il est possible de changer de fonction, sans avoir rien à démonter. Autre amélioration, l’Artisan est plus rapide et plus silencieuse que la Snapmaker 2.0.
Le laser est plus puissant, et les modules CNC sont fournis par défaut, ce qui vaut à la petite dernière une fiche technique légèrement supérieure. De plus, le système de double extrusion type Ultimaker permet de combiner rapidement différents types de buses dans un même projet.
L’Artisan est livrée par défaut avec une grande enceinte teintée qui protège les yeux des faisceaux du laser, mais qui permet aussi de ne pas en mettre partout lors de la gravure ou de la découpe CNC. Elle est aussi dotée d’une ouverture pour évacuer la fumée, mais notez que l’enceinte n’a pas de base, c’est-à-dire qu’elle n’est pas totalement hermétique.
Le plateau d’impression de 400 x 400 mm de l’Artisan peut chauffer rapide, ce qui étonne. Il est divisé en zones autonomes que l’utilisateur peut sélectionner pour une impression plus rapide et plus économe en énergie sur les impressions de petits modèles.
Si vous savez que vous allez être amené à utiliser régulièrement tous les modes et mettre votre machine à rude épreuve, vous pouvez compter sur l’Artisan. Une machine dédiée pour chacune de ses fonctions sera nécessairement plus efficace, mais l’Artisan parvient tout de même très bien à combiner ses différentes applications.
Les plus critiques pointeront du doigt les modèles premium et le système d’abonnement, mais l’offre de Toybox reflète simplement une réalité de notre société de consommation, tout comme Disney+ ou Netflix. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de publicité et qu’il est quasiment impossible de rater une impression : tous les modèles proposés sont facilement imprimables. D’ailleurs, avec la Toybox, tout est facile, qu’il s’agisse de trouver un jouet 3D ou de l’imprimer.
En achetant l’imprimante, vous bénéficier d’un accès à plus de 10 000 modèles, en plus de pouvoir créer vos propres modèles de base dans l’application. Cette bibliothèque peut être enrichie grâce à des suppléments payants et à un abonnement mensuel. Vos enfants n’auront pas le temps de s’ennuyer.
La plus grande réussite de Toybox est d’être parvenu à simplifier le processus d’impression 3D pour que chaque modèle ne soit qu’à un clic de devenir un jouet réel. La qualité d’impression n’est pas excellente, tant s’en faut, mais rappelons que nos petits monstres ne s’en préoccupent absolument pas (car oui, nous avons testé ces machines avec de vrais enfants). Ce qui compte, c’est que la Toybox permet de rechercher de manière intuitive et rapide un modèle dans la bibliothèque et de l’imprimer sur sa petite plaque d’impression, le tout sans que nos têtes blondes perdent patience et passent à autre chose.
Fonctions d’autodiagnostic
Cuve chauffée de série
Fonctions gain de temps et de résine
Dans cette fourchette de prix, vous avez deux choix : ou vous visez grand, ou vous privilégiez les fonctionnalités. Auparavant, nous avions choisi la GKtwo d’UniFormation pour ses nombreuses petites touches de design bien pensées qui rendaient l’utilisation de l’imprimante très agréable.
Pour 849 €, l’Anycubic Photon Mono M7 Max a de quoi nous séduire en associant un volume d’impression grand format (298 x 164 x 300 mm) aux avantages de l’impression 3D résine récente. Son point fort : grâce à ses nombreux dispositifs de détection d’échec d’impression, elle permet d’imprimer en grand format aussi simplement qu’avec une imprimante petit format.
Lors de nos tests, la machine s’est avérée très peu récalcitrante (ce qui est rare chez les imprimantes résine de bureau grand format), son couvercle à charnière offrant un accès illimité à la chambre d’impression, sans compter ses éléments bien pensés comme le crochet intégré pour suspendre le plateau d’impression afin de permettre l’écoulement de la résine. Un ensemble de petites touches vraiment utiles.
La cuve de résine chauffée permet de bien préparer la résine et d’augmenter ainsi les chances de réussite de l’impression. Pour les impressions plus longues et plus grandes, une pompe à résine incluse se charge de remplir la cuve en cours d’opération. Nous ne sommes pas très fans de la pompe à résine, car elle ne permet pas de changer proprement les bouteilles. Heureusement, c’est un module en option et l’imprimante fonctionne très bien sans lui.
Dans l’ensemble, la M7 Max est une imprimante 3D résine grand format moderne et intelligente, dont le prix est étonnamment bas par rapport à sa taille et à ses fonctionnalités.
Pour la catégorie des imprimantes 3D résine à moins de 500 €, notre choix s’est porté sur l’Elegoo Saturn 4 Ultra 16K. Vendue 499 €, elle rentre tout pile dans la fourchette. Si l’on s’en tient à son nom, on pourrait croire qu’elle se contente d’offrir une simple amélioration de la résolution de la Saturn 4 Ultra, mais la 16K se distingue par quelques autres caractéristiques essentielles.
Pour commencer, la 16K introduit une cuve de résine chauffée qui permet de chauffer votre résine jusqu’à 30 °C. Grâce à elle, vous n’avez plus de question à vous poser concernant l’environnement de l’impression. S’il y a une chose que la résine apprécie, c’est la chaleur.
Enfin, la machine intègre une caméra éclairée, plus performante et alimentée par l’intelligence artificielle qui permet de surveiller vos impressions 24 h/24 et 7 j/7 ou de créer des time lapse bien visibles, même en pleine nuit. Cela peut sembler secondaire, mais il s’agit d’une amélioration ergonomique importante pour cette fonction.
Le volume d’impression affiche 211 x 118 x 220 mm, quelques millimètres de moins que la Saturn 4 Ultra. L’écart reste minime. Par ailleurs, le passage d’un écran LCD 12K à 16K signifie que les voxels de la Saturn 4 Ultra 16K, en X/Y, passent de 19 x 24 microns à 14 x 19 microns. Cela représente une amélioration d’environ 20 %, qui sera de toute manière très difficile à discerner à l’œil nu, nous tenons à le préciser. Ces chiffres sont impressionnants, mais ce n’est pas le point le plus fort de la machine.
Pour résumer : un produit phare de taille moyenne qui offre pratiquement tout ce que l’on peut souhaiter sur une imprimante 3D résine moderne.
Le modèle de tarification d’Elegoo est assez incroyable : l’entreprise n’hésite pas à faire chuter le prix de son imprimante vedette de l’année dernière pour faire place à la petite nouvelle de cette année. Pour les petits budgets, c’est une aubaine : pour 330 € vous pouvez acheter une Saturn 3 Ultra, soit le modèle le plus sophistiqué d’Elegoo de l’année dernière.
Tout ce qu’on aurait à lui reprocher, c’est son manque cruel d’un couvercle à charnière, préférable sur les imprimantes moyen format. En l’occurrence, vous devrez soulever son gros couvercle pas très pratique dès que vous aurez besoin de récupérer une impression ou de remettre de la résine.
Dans la plus pure tradition d’Elegoo, la Saturn 3 Ultra est une bête de somme, capable de réaliser des impressions détaillées sur l’ensemble de sa zone d’impression sans qu’il soit nécessaire de la cajoler ou de prier tous les dieux de l’impression 3D. C’est du moins l’expérience que nous avons eue en l’utilisant dans nos locaux. Vous disposez également d’un volume d’impression de 219 x 123 x 260 mm comme terrain de jeu.
Une voie d’aération se trouve à l’arrière de l’imprimante si vous souhaitez raccorder un tuyau à une fenêtre ou à un extracteur. De même, vous pouvez brancher un filtre à air remplaçable alimenté par USB, qui fonctionnera en silence pour réduire l’odeur provenant de la résine.
La Saturn 3 Ultra peut atteindre une vitesse d’impression de 150 mm/s grâce à son film ACF posé au fond de la cuve de résine. D’après certains, ce film n’est pas le meilleur et peut causer des défauts sur vos prints. De notre côté, rien à signaler. Pour autant, si vous rencontrez un problème, ce film peut facilement être échangé contre un autre. Il existe d’autres films tout aussi capables d’assurer une excellente vitesse d’impression, notamment avec les nouvelles formules d’ACF.
L’Elegoo Mars 5 est la dernière née de la gamme d’imprimantes 3D « chouette et pas chère » d’Elegoo, dont le prix tourne autour des 180 €. Bien qu’elle n’imprime pas aussi rapidement que la plus onéreuse Mars 5 Ultra (car la cuve ne possède pas de mécanisme de bascule, notamment), elle dispose de plusieurs capteurs qui vous aideront à réaliser vos impressions sans trop d’encombres.
La Mars 5 est équipée d’un nouveau type de plateau d’impression développé par Elegoo, qui repose sur des supports à ressort. Il s’agit en fait du mécanisme de mise à niveau du plateau, qui vous permet de sortir l’imprimante de sa boîte et de lancer une impression sans aucune étape de nivellement. Pour les débutants, c’est loin d’être un détail, car cette fonction facilite vraiment la préparation de l’impression.
Fait inhabituel pour une imprimante 3D résine à moins de 200 €, la Mars 5 est dotée d’un système d’autovérification complet qui permet de savoir si la machine est en bon état de fonctionnement.
Côté taille, vous disposez d’un volume d’impression d’environ 143 x 89 x 150 mm, ce qui place sans hésitation la Mars 5 dans la catégorie des « petites » imprimantes 3D résine.
L’imprimante offre aussi une protection contre la surchauffe et la possibilité de brancher certains accessoires sur le port USB de la chambre d’impression, par exemple un module de chauffe (pour préparer la résine à l’impression) ou un filtre à air (pour réduire l’odeur de la résine), ce qui permet de personnaliser la configuration en fonction de votre situation.
Dans l’ensemble, la Mars 5 est une imprimante 3D compacte et intelligente qui offre un excellent rapport qualité-prix.
D’ordinaire, une imprimante comme l’Ultracraft Reflex RS de HeyGears intégrerait la catégorie des machines à moins de 1 000 € de notre guide d’achat, mais cela ne rendrait pas compte de la perfection de cet écosystème complet qui, dans son intégralité, fait grimper le prix à plus de 2 000 €.
La plupart des fabricants d’imprimantes 3D résine, si ce n’est tous, proposent différents périphériques, des stations de lavage, des boîtes de séchage, etc. en accompagnement de la machine. L’offre de HeyGears va au-delà de ces outils rudimentaires pour marcher sur les plates-bandes de Formlabs, et ce pour bien moins cher.
Par contre, il s’agit d’un écosystème entièrement fermé, un sujet délicat en impression 3D : la compatibilité des matériaux se limite à la courte liste de résines proposées chez HeyGears (qui ne devrait pas tarder à s’allonger). En contrepartie, vous êtes sûr que toutes vos impressions marchent comme sur des roulettes.
Le logiciel, Blueprint, simplifie la configuration de l’impression et relie l’ensemble des modules : l’imprimante 3D Reflex RS, la station de lavage et le four de polymérisation. Ainsi, de l’impression au post-traitement, chacun des modules s’adapte tout seul à l’impression en cours.
L’imprimante Reflex RS offre une expérience utilisateur agréable grâce à son couvercle à charnière et son plateau d’impression facile à fixer. On ajoutera qu’avec son chouette éclairage intérieur, elle en jette. Le volume d’impression est de 222 x 122 x 230 mm, ce qui place la Reflex RS dans la catégorie des machines moyen format.
Il s’agit d’une solution complète d’impression et de post-traitement résine, qui gagne encore plus en ergonomie avec le module Pulsing Release et la cuve de résine chauffée qui l’accompagne. Placé à côté de l’imprimante, ce dispositif se charge de pomper de l’air à travers des canaux dans la cuve chauffée afin de réduire la force de pelage lors de l’impression. Cela permet de réduire le besoin en supports et d’obtenir des surplombs plus complexes, pour un gain de résine et de temps. C’est un ajout bienvenu et, pour autant que l’on sache, unique à cette imprimante.
Nous étions de grands fans de l’Anycubic Photon Mono 2 pour son approche peu coûteuse et sans fioritures de l’impression 3D résine. Vendue 259 €, l’Anycubic Photon Mono 4 Ultra est tout simplement la cerise sur le gâteau.
Anycubic réserve les numéros impairs à sa série M, à savoir la série « principale » de la marque. Nous ignorons pourquoi. Quoi qu’il en soit, la Mono 4 Ultra mérite bien son nom et est remarquablement équipée pour sa taille et son prix. C’est en quelque sorte une machine vedette de la marque, en version mini.
Sous son couvercle léger se cache un volume d’impression d’environ 153 x 87 x 165 mm, suffisant pour produire des figurines, des terrains, des bijoux et tout ce qu’on attend généralement d’un print résine. Il y a même de la place pour un filtre à air intégré (vendu séparément), tandis qu’un écran LCD 10K de 7 pouces permet d’obtenir une résolution de 17 x 17 microns sur les axes X et Y.
L’interface utilisateur de la Mono 4 Ultra s’inspire de la série M7 (une évolution de l’interface introduite par la Mono M5S en 2023) et présente un ensemble merveilleusement propre et logique de commandes et d’options.
Un assistant de configuration vous guide lors de la première mise sous tension de l’appareil, les fonctions d’autovérification prenant ensuite le relais. Car oui, cette mini Mono se connaît bien et peut vous dire quand quelque chose ne va pas. Il pourra par exemple s’agir d’une quantité insuffisante de résine pour réaliser le travail ou d’un problème d’adhérence de l’impression, qui reste bloquée dans la cuve de résine (force nulle lors du changement de couche). Cette imprimante est une petite futée et vous fera économiser du temps et de l’argent en vous évitant de gaspiller de la résine.
La cuve de résine est équipée par défaut d’un film ACF. Il permet d’atteindre une vitesse d’impression de l’ordre de 120 mm/h (si vous utilisez la résine haute vitesse d’Anycubic, mais il en existe d’autres). Bien sûr, comme c’est toujours le cas, ces chiffres peuvent varier en fonction de la résine que vous utilisez et des paramètres d’impression sélectionnés.
Si vous le souhaitez, vous pouvez utiliser la fonctionnalité cloud pour extraire des modèles du catalogue MakerOnline d’Anycubic et les slicer, mais aussi pour surveiller et contrôler l’imprimante. Bien sûr, rien ne vous oblige à l’utiliser et vous pouvez tout simplement transférer vos modèles via le port USB.
D’après Anycubic, un mode LAN est prévu pour cette année, une nouvelle très attendue qui constituerait une grande amélioration de la sécurité, surtout quand on connaît le passif de la marque à ce sujet.
L’Elegoo Saturn 4 Ultra est une imprimante 3D résine qui n’a de moyenne que sa taille. Un écran LCD haute résolution surmonte le mécanisme d’inclinaison de la cuve de nouvelle génération d’Elegoo, qui, selon l’entreprise, réduit la force de pelage lors du changement de couche, et donc la durée totale d’impression d’une couche.
L’imprimante respire la qualité, depuis son couvercle inclinable rassurant jusqu’aux systèmes d’autocontrôle et de surveillance de l’impression. Elle est connectée à internet et fonctionne nativement avec tous les slicers tiers courants, ainsi qu’avec le nouveau slicer Satelite d’Elegoo, qui promet une expérience complète et conviviale pour les débutants, avec tous les outils dont vous avez besoin. Nous n’avons pas encore testé Satelite et ne pouvons donc pas nous prononcer à son sujet, mais le flux de travail utilisant les slicers les plus courants fonctionne sans effort.
Lors de nos tests, la Saturn 4 Ultra a su effectuer toutes les tâches que nous lui avons confiées sans problème notable. Le volume d’impression est d’environ 218 x 122 x 220 mm, et Elegoo estime que l’imprimante est capable d’imprimer jusqu’à 150 mm/h. Cette vitesse dépendra de la résine utilisée et de ses particularités en matière de durcissement.
Vendu 399 €, la Saturn 4 Ultra offre un excellent rapport qualité-prix. Elegoo vient de lancer une version à la résolution légèrement supérieure, la Saturn 4 Ultra 16K (499 €), qui offre une amélioration de la qualité d’impression impossible à discerner et gagne plusieurs fonctionnalités, notamment le bac de résine chauffant et une meilleure caméra de surveillance.
Autre détail sans aucun rapport : petit clin d’œil – involontaire, sans doute – à son nom tout droit sorti de l’espace, la cuve émet un son rigolo au moment d’allumer l’imprimante, lors des autocontrôles. Ce bruit ressemble à s’y méprendre au wooooh de l’air qui s’échappe de Bender dans sa forme humaine (Futurama, saison 4, épisode 3). Vous n’avez plus qu’à revoir l’épisode !
La nouvelle série d’imprimantes 3D résine M7 d’Anycubic est tout à fait convenable et constitue une avancée considérable par rapport aux imprimantes M3 et M5 qui l’ont précédée.
La M7 Max en est le meilleur exemple, avec un beau volume d’impression de 298 x 164 x 300 mm. Ce n’est certes pas la plus grande surface proposée parmi les imprimantes de bureau (notre choix précédent, la Phrozen Sonic Mega 8KS, dépassait légèrement ces mesures dans toutes les directions), mais la M7 Max offre aussi de nombreuses caractéristiques pour assurer le succès des impressions massives que vous tirerez de ses généreuses dimensions. Le tout pour un prix attractif de 849 €.
En plus de la myriade de capteurs de force prévus pour surveiller la quantité de résine, la présence d’objets étrangers ou la force de pelage dans la cuve (tous communs à la série M7), la M7 Max dispose également d’une cuve chauffée afin de garantir une température d’impression appropriée pour la résine, un catalyseur important pour la réussite de l’impression.
L’algorithme Intelligent Release 2.0 d’Anycubic contribue à accélérer les impressions. Il ajuste la hauteur de levage des couches pendant l’impression, ce qui permet de gagner du temps sur un print qui pourrait autrement durer des heures.
Depuis que nous l’utilisons dans notre laboratoire All3DP, nous nous sommes bien approprié cette imprimante, avec ses petites touches ergonomiques que l’on a appris à aimer. Tout d’abord, son couvercle rabattable à charnière est, à notre avis, essentiel sur les grandes machines comme celle-ci, en particulier si, comme nous, vous les utilisez dans une enceinte avec filtration d’air où l’espace peut être limité. Elle possède également un crochet pour suspendre la plaque d’impression après le travail afin de laisser la résine s’égoutter dans la cuve.
Comme c’est souvent le cas pour les imprimantes 3D d’Anycubic (hors gamme petit budget), la M7 Max fonctionne sur le cloud, ce qui vous permet de garder un œil sur l’état de votre machine, son calendrier de maintenance, les travaux d’impression et les diverses fonctions liées aux modèles qu’Anycubic propose via son catalogue MakerOnline.
D’après le fabricant, un mode LAN sera bientôt disponible, ce qui vous permettra d’utiliser la fonctionnalité à distance localement, sans connexion à internet. Compte tenu des récentes controverses de la marque, il s’agit là d’une nouvelle très positive qui, à notre avis, ne peut qu’améliorer le matériel d’Anycubic.
Aux débutants, on conseille généralement d’opter pour des machines simples et peu coûteuses. C’est aussi le cas pour l’impression 3D résine.
La plupart des arguments qui font de la Mars 5 une excellente imprimante 3D à moins de 200 € sont également valables ici. Pour environ 180 €, vous obtenez une imprimante 3D résine facile à installer et suffisamment intelligente pour vous indiquer si quelque chose ne va pas chez elle ou lors de l’impression, par exemple une quantité insuffisante de résine dans la cuve ou des problèmes de performances sur certains sous-systèmes. Le volume d’impression est d’environ 143 x 89 x 150 mm, ce qui correspond à notre choix de la meilleure imprimante 3D résine petit format, l’Anycubic Photon Mono 4 Ultra.
Elegoo a établi une véritable référence pour les imprimantes 3D résine petit budget il y a de nombreuses années, et c’est toujours vrai en 2025. La Mars 5 n’a rien de révolutionnaire, mais elle a le mérite de rassembler les meilleures idées des modèles phares du moment dans un système efficace à moins de 200 €, facile à installer et à utiliser.
S’il y a bien une chose que l’on a apprise en testant moult et moult imprimantes 3D, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter aux apparences ni se contenter de les comparer les unes aux autres selon des critères trop larges. Cela ne fait aucun sens, par exemple, de comparer une imprimante 3D en kit à moins de 200 € destinée aux amateurs à une machine industrielle de 6 000 € capable de traiter des matériaux complexes. Ce que l’on veut savoir, c’est que la première est très facile à assembler, et que la seconde doit être constamment mise à jour et souffre de bugs permanents, en plus d’offrir des performances peu fiables.
Nous souhaitons aller droit au but en vous offrant des informations utiles et concrètes. L’imprimante est-elle agréable à utiliser ? Quelles sont ses fonctionnalités les plus notables ? Tient-elle toutes ses promesses ? Et surtout, est-ce qu’elle vaut son prix ? Nous ne voulons pas nous perdre dans des chiffres hors contexte ni nous arrêter sur des questions dont nous ne pouvons contrôler toutes les variables.
Lors de nos tests, nous prenons en compte le type d’utilisateurs auquel la machine se destine. Nous nous mettons à leur place en imaginant ce qu’ils souhaitent faire avec l’imprimante, et c’est exactement cela que nous testons. Un exemple : si nous testons une imprimante 3D grand volume, nous allons imprimer… de grands objets ! Notre but sera d’exploiter tout le potentiel du plateau et de pousser l’axe Z dans ses retranchements.
Nous prenons aussi en considération d’autres critères plus généraux, comme la facilité d’utilisation, les logiciels compatibles ou encore les solutions de dépannage disponibles. En cas de problème, l’imprimante est-elle facile à réparer ? La documentation fournie est-elle suffisante ? Le service client est-il réactif ?
Nous nous efforçons de répondre à toutes ces questions, et bien d’autres encore, afin de dénicher la meilleure imprimante 3D, c’est-à-dire celle qui répondra le mieux à vos besoins.
La confiance est un critère essentiel à nos yeux, c’est pourquoi nous appliquons une politique très stricte pour chacun des avis que nous publions. Pour nos tests, nous nous procurons les machines de deux manières : soit en nous les faisant prêter, soit en les achetant directement.
Dans le premier cas, si le fabricant n’exige pas le retour de l’imprimante prêtée, nous en faisons don à une association locale ou la stockons en vue d’une élimination ultérieure (selon des méthodes écoresponsables). Dans le second cas, pour les machines achetées, soit nous continuons de les utiliser dans nos locaux, soit nous en faisons don ou les éliminons de manière responsable.
S’il arrive qu’un fabricant (ou un mécène) nous fasse don d’une imprimante en vue d’obtenir la publication d’un avis, il n’aura aucune influence sur le résultat de nos tests ni sur le contenu publié. Il découvrira notre avis à sa publication, en même temps que vous, chers lecteurs. En cas de doute ou de problème, nous nous efforçons, dans la mesure du possible, d’en faire part au fabricant, afin de mieux comprendre le contexte, de vérifier s’il a déjà connaissance de cette question, voire d’obtenir une solution.
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Pour la grande majorité des gens, notre imprimante 3D « championne toutes catégories » fera parfaitement l’affaire. Elle est polyvalente, et c’est pourquoi nous l’avons choisie.
Évidemment, elle n’est pas non plus la solution universelle à tous les utilisateurs ! Heureusement, nous proposons d’autres alternatives. Voici donc quelques conseils pour vous aider à vous repérer dans ce monde merveilleux, mais non moins très peuplé. Si vous vous sentez un peu perdu et que vous ne comprenez pas tous les termes, nous proposons un glossaire très utile à la fin de cet article.
De nombreuses imprimantes sont affublées de cette description, que ce soit « pour débutants » ou « pour enfants ». Souvent, elles s’efforcent à tel point de materner l’utilisateur que ça en devient très vite étouffant. Plus vous gagnez en expérience, plus vous découvrez qu’elles sont limitantes sur de nombreux aspects. Si vous n’avez pas déjà des vues sur une imprimante 3D pour débutants spécifique, dont les fonctionnalités répondent à l’un de vos besoins précis, nous vous conseillons plutôt d’opter pour une machine petit budget. Vous dépenserez moins, et vous apprendrez bien plus ! Et si vous rencontrez un souci, vous n’aurez aucun mal à trouver une réponse ou de l’aide parmi les nombreux forums qui existent pour chaque imprimante.
Bien que la qualité des imprimantes 3D petit budget ait considérablement augmenté ces dernières années, ces machines ne sont pas non plus infaillibles. Mais les fabricants bénéficiant déjà d’une bonne réputation parmi les utilisateurs (Creality et Anycubic, par exemple) s’adaptent pour mieux satisfaire leurs nouveaux fans, notamment en proposant un meilleur service client. D’ailleurs, les propriétaires d’imprimantes 3D petit budget eux-mêmes mettent leur pierre à l’édifice en ajoutant à l’énorme base de connaissances disponible en ligne. Dans ce domaine, toutes les questions ont déjà été posées, et les réponses et solutions ne manquent pas !
Peu de publications se donnent autant de mal que nous pour tester les imprimantes du moment. Nous n’avons aucune obligation envers les fabricants (qui ne bénéficient d’aucun droit de regard sur notre travail) et sommes toujours honnêtes dans nos conclusions. Si vous ne trouvez pas d’avis publié sur une machine spécifique et que vous aimeriez en savoir plus à son sujet, n’hésitez pas à nous contacter sur l’adresse editors@all3dp.com.
Vous avez acheté une imprimante 3D ? Vous n’avez pas fini d’en payer les frais ! Outre l’achat régulier de matériau pour l’impression de vos objets, sachez qu’il vous faudra aussi prévoir certains coûts de maintenance générale, par exemple des buses pour votre imprimante FDM, ou du film FEP pour votre machine MSLA. Bien sûr, d’autres pièces peuvent également s’user, voire se casser. Il faudra donc aussi prendre en compte les coûts liés aux remplacements. Il sera plus facile de trouver des pièces de rechange si vous possédez une imprimante de type RepRap au design open source. Elles sont en effet conçues avec des composants en libre accès sur le marché. Les machines fermées destinées aux débutants sont peut-être plus simples à utiliser, mais les pièces détachées sont quasiment impossibles à trouver (dans l’hypothèse peu probable où vous êtes parvenu à découvrir la source du problème).
Si c’est simplement pour tester un nouveau hobby, les émois des premiers essais vous passeront vite. L’imprimante 3D est, après tout, la version « maison » d’une technologie de fabrication très complexe. Vous devez donc, tôt ou tard, vous attendre à rencontrer petits soucis et gros problèmes avec votre machine. En ayant un certain objectif en tête, vous aurez la motivation de trouver des solutions aux différents obstacles que votre imprimante jettera sur votre route. Si vous imprimez juste parce que ça a l’air sympa, vous aurez vite fait de vous désintéresser, voire de laisser tomber par frustration devant la montagne de rebuts et de ratés engendrés.
La grande majorité des imprimantes 3D de bureau sont des machines FDM (dépôt de fil fondu) à extrusion unique. En d’autres termes, elles extrudent un matériau imprimable à travers une seule buse. Polyvalentes et applicables à un grand nombre d’utilisations grâce à leur bonne compatibilité matériaux, elles sont un peu le choix par défaut pour les débutants. Mais si vous savez que vous devez imprimer des objets aux formes complexes ou comportant des volumes semi-fermés, il y a de fortes chances qu’une imprimante à double extrusion vous facilite grandement la tâche. Il en va de même si vous avez besoin d’imprimer des objets composés de plusieurs matériaux. Si le détail et la précision sont votre priorité, optez plutôt pour une imprimante 3D résine. Il est important de connaître et de comprendre les différentes technologies qui existent afin de faire le choix qui conviendra le mieux à vos besoins.
Selon la technologie et les matériaux utilisés, vous risquez en effet de subir quelques éclaboussures ou autres rejets. Même si elles varient grandement en taille, les imprimantes 3D FDM ont en commun de peu asperger leurs alentours, mais les émissions dues à la fusion du filament peuvent rapidement rendre l’air irrespirable. Il est donc déconseillé de rester trop longtemps à proximité. Selon les modèles que vous imprimez, le nettoyage reste assez modeste.
Côté impression 3D résine, ce n’est pas le même son de cloche. Cette technologie est bien plus exigeante, et nous vous conseillons de bien y réfléchir avec d’investir dans ce type de machine. Disons-le tout de suite, la résine dégage une odeur désagréable, parfois carrément nocive. Elle est très toxique pour l’environnement, et dangereuse en cas de contact prolongé sur la peau. Les imprimantes 3D résine exigent aussi des modules de post-traitement dédiés et un équipement de protection pour l’utilisateur. Afin de dissoudre la résine non durcie qui demeure sur les surfaces, il faut notamment employer de l’alcool isopropylique 95 % (ou plus).
De manière générale, toutes les imprimantes 3D doivent être utilisées dans des endroits bien aérés, mais c’est encore plus vrai pour l’impression 3D résine.
Si un grand nombre d’excellentes imprimantes 3D ont pu voir le jour grâce à Kickstarter (c’est encore vrai aujourd’hui), il n’en reste pas moins un problème de taille : la plateforme n’est pas, à proprement parler, une boutique en ligne. Financer une campagne sur le site n’est pas un acte d’achat. Vous n’achetez pas une imprimante 3D, il s’agit plutôt de soutenir une vision, d’apporter une contribution financière pour aider une entreprise ou une personne à atteindre un certain but.
Et si un projet est mal géré et que l’argent disparaît, vous n’obtiendrez rien en retour. Finalement, vous obtiendrez le plus souvent une version bêta du produit. Ce que vous payez en réalité, c’est un accès en avant-première à cette nouveauté, avec tous les défauts qui n’ont pas encore été corrigés.
De plus en plus de fabricants de renom se tournent vers Kickstarter pour lancer leurs nouveaux produits. C’est un moyen sûr d’évaluer la demande et de susciter l’intérêt des acheteurs, tout en étant soumis à la pression d’un compte à rebours. Alors que ces grosses sociétés ont tout à fait les moyens de sortir de nouvelles machines, elles préfèrent quémander auprès des utilisateurs avec la promesse d’une technologie toute neuve. Ne vous laissez pas séduire, à moins de vouloir absolument être le premier à utiliser le produit et d’être prêt à ne plus jamais revoir votre argent.
Selon nous, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pour autant, nous apprécions les nouvelles technologies et suivons donc les dernières campagnes menées sur la plate-forme. Par contre, vous ne verrez jamais une imprimante 3D Kickstarter dans nos guides d’achat à moins qu’elle n’ait terminé sa campagne et que l’imprimante soit largement disponible dans le commerce, avec toutes les protections qui accompagnent l’achat dans un magasin.
Auparavant, nous incluions également dans cette liste ce que l’on pourrait appeler des « imprimantes 3D professionnelles », des machines s’adressant plus spécifiquement aux entreprises disposant d’un « certain » budget (disons plus élevé que celui du maker de base). Ces imprimantes ne jouant pas tellement dans la même catégorie, nous avons décidé de les séparer.
L’article ci-dessus se concentre donc sur les machines que M. et Mme Tout-le-Monde sont susceptibles de posséder chez eux, tandis que les imprimantes professionnelles ont désormais leur propre rubrique ! Nous vous conseillons de commencer par consulter notre article sur les Meilleures imprimantes 3D pour les entreprises. Si vous souhaitez un aperçu plus général sur l’impression 3D au service du milieu professionnel, rendez-vous dans notre section All3DP Pro.
Pas évident de choisir la bonne imprimante 3D, surtout quand on ne comprend pas tous les termes de la fiche technique ! Dans ce glossaire, vous trouverez les termes à connaître, leur explication, et des liens utiles pour mieux vous repérer dans ce beau monde de l’impression 3D.
FDM : la technologie Fused Deposition Modeling (ou modélisation par dépôt de fil fondu), généralement appelée FDM, est un procédé d’impression 3D qui consiste à extruder un matériau thermoplastique chauffé par une buse mobile pour construire un objet couche par couche. Le terme FDM est un nom déposé, ce qui a conduit le mouvement open source RepRap à lui préférer l’expression FFF (Fused Filament Fabrication), mais les deux termes sont interchangeables.
Filament : c’est le matériau de base utilisé pour imprimer des objets avec la technologie FDM. Le filament consiste généralement en un thermoplastique solide que l’on charge dans la tête d’impression, où il est chauffé à son point de fusion et extrudé à travers une petite buse. On le trouve généralement sous forme de bobines de 1,75 mm, 2,85 mm ou 3 mm de diamètre, des dimensions qui détermineront l’imprimante que vous pourrez utiliser.
G-code : c’est un langage machine utilisé pour transmettre des instructions à des outils informatiques, par exemple à une imprimante 3D. Le G-code fournit des coordonnées et des instructions pour la tête d’impression, mais aussi pour d’autres fonctions non liées au mouvement. Pour le générer, vous aurez presque toujours besoin d’un logiciel de découpe, ou « slicer ». Il comprend une bibliothèque de commandes qui permettent de contrôler des actions spécifiques telles que le mouvement, la vitesse, la rotation, la profondeur et d’autres interrupteurs et capteurs connexes utilisés dans le fonctionnement d’une machine. Familiarisez-vous avec le G-code en un rien de temps grâce à notre guide des commandes G-code.
Plateau chauffant : le plateau d’impression sur lequel on imprime le modèle peut être chauffé, ce qui évite que les couches tout juste imprimées ne refroidissent trop vite et se rétractent. Si vous imprimez avec des matériaux tels que l’ABS ou le PETG, vous aurez absolument besoin d’un plateau chauffant, mais il reste optionnel pour le PLA.
Hotend : c’est l’ensemble des composants qui permet de chauffer et de faire fondre le plastique, qui passe ensuite par la buse avant d’être déposé sur la surface d’impression.
Extrudeur : ce terme peut décrire l’intégralité du système d’entraînement et de fusion du filament, ou bien uniquement le moteur en lui-même ainsi que l’engrenage qui agrippe le filament pour l’alimenter vers le hotend. L’extrudeur peut se présenter de plusieurs manières, un paramètre qui affectera directement l’imprimante et ses performances. Il existe deux configurations principales : le système Bowden et l’entraînement direct (ou « direct drive »). Il s’agit d’un sujet complexe où les termes et les explications techniques se recoupent souvent. Notre guide sur les extrudeurs d’imprimantes 3D vous donne toutes les informations nécessaires pour y voir plus clair.
Bowden : avec ce système, le moteur de l’extrudeur est séparé du hotend. On le retrouve souvent fixé sur le châssis de l’imprimante ou sur une extrémité du portique de l’axe X. Le système d’extrusion Bowden permet d’alimenter le filament à travers un tube en PTFE (le tube Bowden, qui donne son nom à tout le mécanisme) directement vers le hotend.
Extrudeur à entraînement direct : également appelé « extrudeur direct », voire « direct drive », c’est l’autre configuration couramment utilisée. Ici, le moteur de l’extrudeur et son mécanisme d’alimentation sont directement fixés au hotend. Alimentation et zone de fusion se touchent presque.
Double extrusion : certaines imprimantes 3D disposent de deux extrudeurs (et donc de deux hotends). Cela leur permet d’imprimer en deux couleurs, ou à partir de deux matériaux différents. Si l’attrait évident réside dans la possibilité de réaliser des impressions bicolores très esthétiques, le véritable avantage des systèmes à double extrusion est tout autre. Il permet en effet avant tout de combiner différents matériaux, par exemple en utilisant un matériau de support soluble pour imprimer des formes irréalisables dans d’autres conditions. Encore une fois, il y a beaucoup à dire sur ce sujet. Pour creuser, n’hésitez pas à consulter notre guide qui vous explique tout sur la double extrusion.
PLA : c’est l’acronyme anglais de l’acide polylactique, un thermoplastique souvent utilisé dans les filaments des imprimantes 3D FDM. Il est facile à utiliser et existe en de nombreuses couleurs et finitions. Par contre, le PLA est plus fragile, ne comptez donc pas sur lui pour produire des objets très solides. Il reste très apprécié pour l’impression d’objets décoratifs, notamment parce qu’il ne coûte pas cher. Si vous souhaitez en savoir plus sur le PLA, consultez notre guide dédié.
SLA : c’est la forme courte de « stéréolithographie », une technologie d’impression 3D qui relève du processus plus large de photopolymérisation en cuve. Ce terme est souvent utilisé (à tort) pour décrire toutes les méthodes de polymérisation en cuve. En réalité, il s’agit d’une technologie spécifique, qui utilise un faisceau laser dirigé pour tracer des couches dans une cuve de résine photopolymère liquide. La SLA n’est qu’une technologie de photopolymérisation en cuve parmi d’autres.
Résine : c’est le matériau utilisé pour les imprimantes 3D de bureau dites SLA, DLP et MSLA (LCD). Constituée d’un mélange de produits chimiques comprenant un photo-initiateur, la résine se solidifie sous l’effet des rayons UV. Hautement toxique et difficile à nettoyer en cas de débordement ou d’éclaboussure, la résine exige beaucoup de précautions et d’attention. C’est un matériau désagréable à manipuler, et tous vos rebuts devront être éliminés conformément à la réglementation locale en vigueur. C’est le matériau privilégié pour obtenir des impressions très détaillées et complexes.
Imprimante 3D LCD : c’est le terme courant pour désigner les imprimantes 3D résine qui utilisent un écran LCD pour projeter les rayons UV à travers une représentation de chaque couche, comme un masque. La plupart des imprimantes 3D résine petit budget sont dotées d’un LCD, une technologie bon marché et donc très répandue. Attention, l’écran reste un consommable : un LCD monochrome produit en 2022 tiendra ainsi environ 2 000 heures.
MSLA : la stéréolithographie « masquée », ou « Mask stereolithography » (MSLA) est un terme inventé par Structo, mais popularisé par Prusa Research. Il désigne essentiellement les imprimantes 3D LCD dont il est question juste au-dessus.
Micron : cette mesure (aussi appelée micromètre) correspond à un millième de millimètre. On l’utilise habituellement pour décrire le degré de précision ou la résolution d’une surface.
Slicer : le terme anglais reste largement utilisé et désigne un logiciel de découpe. L’impression 3D consiste à construire un objet couche après couche, mais encore faut-il les créer, ces couches ! C’est le slicer qui s’en charge : il divise n’importe quel modèle 3D en un ensemble de couches et génère le code machine qui sera lu par l’imprimante pour les recréer sur la surface d’impression. De manière générale, ce code machine est ce qu’on appelle le G-code, un langage qui rassemble des instructions et des coordonnées à exécuter par l’imprimante. Nous proposons un article plus approfondi qui revient sur les slicers, si vous souhaitez creuser le sujet. Beaucoup de ces logiciels de découpe sont gratuits et open source, tandis que d’autres sont payants et développés pour des imprimantes spécifiques. Dans tous les cas, il s’agit d’un outil incontournable pour l’impression 3D.
STL : c’est le format de fichier le plus courant en impression 3D. Développé par 3D Systems dans les années 80, il ne contient que la géométrie de surface d’un objet 3D. Malgré les efforts du secteur pour passer à des formats plus efficaces et plus riches en données, comme le 3mf, le STL perdure et constitue le type de fichier de modèle 3D que l’on trouve le plus souvent dans les dépôts de fichiers les plus connus. Pour en savoir plus le format STL, n’hésitez pas à consulter notre guide.
Open source : terme utilisé pour décrire un produit (typiquement, un logiciel, mais s’applique aussi au matériel) qu’il est possible de modifier et de redistribuer librement. Dans le cas de l’impression 3D, il s’agit plus souvent de dire que tout le monde est libre de modifier et d’améliorer un projet source, et de partager ses modifications afin que d’autres puissent les tester, les modifier et les reproduire à leur tour. Les logiciels open source (ou « logiciels libres ») sont régis par des licences qui en contrôlent l’utilisation équitable et correcte, en imposant des conditions garantissant la liberté d’accès à l’œuvre et à ses dérivés.
RepRap : il s’agit du nom d’un projet initié en 2005 par le Dr Adrian Bowyer, professeur de génie mécanique à l’université de Bath. L’objectif était de développer un concepteur de réplication rapide, une machine abordable capable d’imprimer ses propres pièces de rechange ou même de créer de nouvelles machines. La grande majorité des imprimantes 3D de bureau telles que nous les connaissons aujourd’hui sont issues des travaux menés par le projet RepRap. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet passionnant, rendez-vous sur notre page wiki spéciale RepRap.
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