Si l’on compare les différentes imprimantes 3D DLP petit budget, l’Anycubic Photon est la machine qui sort vraiment du lot, l’une des options les plus intéressantes du marché. Son fabricant, Anycubic, s’est forgé une certaine réputation en concevant des imprimantes fiables et pas chères, à l’image de l’imprimante 3D FDM Anycubic i3 Mega. Côté prix, l’Anycubic Photon ne fait pas exception à la règle : c’est l’une des imprimantes 3D DLP les moins chères qui existent actuellement.
L’imprimante 3D Anycubic Photon suscite beaucoup d’intérêt chez les connaisseurs, et pour cause. Vendue pour environ 500 €, cette machine pourrait changer la donne dans le domaine de l’impression 3D SLA/DLP de bureau. Mais comme un test vaut toujours mieux qu’un long discours, nous avons voulu voir cette imprimante 3D en action.
Plongeons donc ensemble au cœur de cette imprimante 3D résine (pas littéralement, ce serait vraiment imprudent) et découvrons si l’imprimante 3D DLP Anycubic Photon vaut vraiment le détour.
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Dans l’ensemble, nous avons été agréablement surpris par les performances de l’Anycubic Photon, pour la qualité de ses impressions comme pour sa facilité d’utilisation. Lorsque l’on sait que la plupart des imprimantes de cette catégorie coûtent minimum autour des 1 000 €, mais souvent bien plus, il nous semble que cette machine constitue une très bonne porte d’entrée vers l’impression 3D DLP/SLA, autant pour les débutants que pour les makers plus chevronnés.
L’impression 3D résine offre une meilleure résolution et qualité d’impression que l’impression FDM, ce n’est pas un scoop, mais grâce à l’Anycubic Photon, nous avons la preuve que ces performances peuvent être obtenues avec une imprimante d’entrée de gamme. Bien que la prise en main puisse s’avérer un peu laborieuse pour ceux et celles qui n’ont jamais utilisé une imprimante 3D DLP/SLA, cet obstacle est rapidement surmonté grâce à une documentation claire, une communauté d’internautes active et de nombreuses ressources en ligne.
La plupart des inconvénients que nous reprochons à l’Anycubic Photon sont également propres à toutes les autres imprimantes 3D résine, à savoir le post-traitement, la manipulation des matériaux, les consignes de sécurité à respecter, etc. L’imprimante dispose d’un volume d’impression particulièrement petit, certes, mais il se révèlera sans doute suffisant pour la plupart de vos projets. Cependant, il est important rappeler que la technologie DLP implique aussi l’arrivée de résine bien collante et de produits de post-traitement chimiques dans votre atelier.
En dehors de cela, pour moins de 500 €, il est difficile de lui trouver des aspects négatifs qui fassent de l’ombre à sa qualité. Cette imprimante 3D DLP est non seulement vraiment abordable, mais ses impressions sont également d’une qualité remarquable.
Pour les professionnels, comme les dentistes ou les bijoutiers, nous conseillons néanmoins d’investir dans un écosystème plus complet, comme la Form 2 de Formlabs. Mais pour les débutants ou les makers qui veulent se familiariser avec l’impression 3D résine sans sacrifier la facilité d’utilisation ou la qualité, vous ne trouverez pas mieux et moins cher que l’Anycubic Photon.
Commençons par le commencement en rappelant que l’Anycubic Photon est une imprimante 3D DLP de bureau. La technologie DLP n’a pas grand-chose à voir avec l’impression 3D FDM, bien plus commune. En effet, au lieu de faire fondre des filaments de plastique à travers une buse chauffée, les imprimantes DLP et SLA utilisent de la résine liquide durcie, respectivement, par des rayons UV ou bien par un laser haute-puissance.
Alors qu’une imprimante 3D SLA, telle que la célèbre Form 2 de Formlabs, fait appel à un laser pour durcir la résine liquide, une imprimante 3D DLP utilise une technologie appelée Digital Light Processing. Ce procédé consiste à projeter l’image entière d’une couche, comme le ferait un vidéo projecteur, durcissant ainsi la résine couche après couche. Une fois qu’une couche de résine est solidifiée, le plateau s’élève d’un cran et le projecteur affiche l’image d’une nouvelle couche du modèle 3D.
L’un des principaux avantages de l’impression 3D DLP est qu’elle permet de produire des objets très détaillés. C’est d’ailleurs pour cela que la résolution de l’écran est un aspect particulièrement important de toute imprimante 3D DLP. L’Anycubic Photon offre pour sa part une résolution de 2K, un chiffre relativement correct au vu de son prix.
Avec ses 115 x 65 x 155 mm, son volume d’impression reste assez modeste par rapport aux autres machines. Si vous devez imprimer des objets plus volumineux, il vaut mieux opter pour une imprimante 3D FDM ou bien une imprimante 3D SLA plus large. Mais si vous souhaitez vous essayer à la technologie DLP sans faire un trou dans votre budget, n’hésitez pas à donner sa chance à l’Anycubic Photon, elle saura vous surprendre.
Notez tout de même que l’impression 3D résine n’est peut-être pas idéale pour les débutants. Le post-traitement exige de nettoyer chaque pièce à l’éthanol, les sécher, laver le plateau d’impression… Ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Sans compter que l’odeur de la résine est très désagréable. L’Anycubic Photon a beau être dotée d’un filtre carbone et d’un ventilateur, les émanations de la résine restent très fortes.
Le fabricant conseille fortement aux utilisateurs de porter les gants et le masque de protection fournis avec l’Anycubic Photon pour verser la résine (et nous aussi, car l’odeur est puissante et potentiellement dangereuse). Assurez-vous aussi d’utiliser l’Anycubic Photon dans une pièce assez spacieuse et en ouvrant les fenêtres.
Mis à part son petit volume d’impression, l’imprimante 3D Anycubic Photon reste très proche des autres imprimantes 3D DLP sur le plan des caractéristiques techniques.
Penchons-nous maintenant sur toutes les particularités de cette imprimante 3D DLP.
L’imprimante 3D DLP Anycubic Photon est livrée pré-assemblée. Dans le carton d’emballage, vous trouverez :
La clé USB 8 GB contient des modèles déjà préparés. Parmi eux, le Lattice cube en résolution 50 microns prend environ 4 heures à imprimer en 3D.
En déballant l’Anycubic Photon, nous avons été agréablement surpris de constater que l’ensemble de la machine était déjà quasiment assemblé. Les vitres de l’imprimante 3D sont protégées par un film plastique, et du polystyrène expansé est inséré à l’intérieur de la chambre d’impression pour empêcher les pièces de bouger. Une fois toutes ces protections retirées, il vous reste une toute petite imprimante 3D au look impressionnant.
Bien que l’Anycubic Photon soit essentiellement pré-assemblée, il reste encore quelques étapes à franchir avant de pouvoir lancer vos premières impressions 3D.
Pour assembler et configurer l’imprimante 3D Anycubic Photon, rien de plus facile. Cela vous pendra entre 20 et 30 minutes, voire moins si vous êtes rapide (mais prenez tout de même votre temps, il est essentiel de bien suivre ces étapes pour que vos impressions soient réussies).
La première étape vous rappellera peut-être l’assemblage de votre dernier meuble IKEA : il faut fixer la poignée à la porte de l’imprimante 3D. Ce petit bouton de porte aurait toute sa place sur un placard de cuisine, mais en même temps, il ne dépareille pas avec le look minimaliste et compact de l’Anycubic Photon. Pour le fixer sur la porte, il suffit d’utiliser la vis M4 8 mm qui l’accompagne.
C’est fait ? Bravo, vous pouvez désormais ouvrir et fermer le capot de votre Anycubic Photon ! On plaisante, mais il s’agit là d’une étape importante, car celle qui suit consiste à vérifier que l’écran LCD 2K et la plateforme qui se trouvent à l’intérieur sont bien propres et exempts de poussière (il est préférable d’enlever toute trace à l’aide d’une petite serviette imbibée d’isopropanol).
Une fois l’intérieur de la chambre d’impression impeccable, on peut brancher le câble d’alimentation pour enfin donner vie à l’Anycubic Photon. Ensuite vient l’étape cruciale du nivellement de l’axe Z.
Nous avons commencé par retirer le bac de résine hors de la chambre d’impression, car il gêne pour le processus de nivellement. Pour cela, il suffit de dévisser les deux molettes sur chaque côté du réservoir.
Ensuite, il faut accéder à la fonction « MOVE Z » via le menu « TOOLS ». En cliquant sur le bouton « HOME », l’axe Z entame sa descente. En haut du plateau d’impression se trouve une vis qu’il faut desserrer légèrement à l’aide d’une clé Allen. Cela permet d’ajuster la plateforme jusqu’à ce qu’elle soit aussi droite que possible. Une fois cette étape accomplie, il faut resserrer la vis, puis placer une feuille de papier format A4 sur l’écran LCD 2K, à la base de la chambre d’impression. À ce stade, nous avons également resserré la grosse molette rouge en haut de la plateforme d’impression. Ensuite, à l’aide des commandes qui permettent de contrôler la distance sur l’écran d’interface, nous avons redescendu la plateforme (de 0,1 mm, 1 mm ou 10 mm) jusqu’à ce qu’elle touche la feuille et que celle-ci soit assez compressée pour opposer une certaine résistance quand vous essayez de la retirer.
Ce processus de nivellement de l’Anycubic Photon est en fait similaire à la méthode de calibrage manuel de la plupart des imprimantes 3D FDM. Nous vous conseillons d’abaisser la plateforme très doucement, par petits paliers, afin de ne pas prendre trop de risque. Dès que nous avons senti assez de résistance en tirant sur la feuille de papier, nous avons resserré la vis de la plateforme une nouvelle fois afin qu’elle soit la plus droite possible. La plateforme de l’Anycubic Photon ne doit absolument pas être de travers, au risque d’obtenir des impressions ratées ou de mauvaise qualité.
Pour verrouiller la hauteur de l’axe Z ainsi obtenue, il faut se rendre dans le menu « TOOLS » et cliquer sur « Z=0 ». Cela permet de réinitialiser la position zéro de l’axe Z et ainsi de verrouiller les paramètres de calibrage.
Avant de sortir la résine, nous avons lancé un test des rayons UV de l’écran LCD. Pour cela, il faut relever la plateforme d’environ 120 mm et se rendre dans « TOOLS » > « DETECTION » > « NEXT ». Cette action permet de lancer un court test au niveau des rayons UV, qui apparaissent sous la forme d’un rectangle lumineux à l’intérieur de l’écran LCD 2K.
Pour finir, nous avons remis le bac de résine à sa place, dans l’Anycubic Photon, et resserré les petites molettes sur les côtés.
Une fois l’imprimante 3D Anycubic Photon ainsi parfaitement assemblée et configurée, il est enfin temps de verser la résine dans le réservoir, en le remplissant environ au tiers.
Une fois terminée l’étape d’assemblage et de nivellement, nous avons enfin pu tester les performances d’impression de l’Anycubic Photon. Nous avons décidé de commencer par le modèle de test fourni sur la clé USB.
Le Lattice cube, un cube à la structure en treillis complexe, est le moyen idéal pour mettre en valeur les avantages de l’impression 3D DLP/SLA. A l’intérieur du cube se trouvent deux bandes qui s’étendent d’un coin à l’autre, et dont l’une porte l’inscription « ANYCUBIC » et l’autre « PHOTON ». Puisque ce modèle est déjà découpé et téléchargé sur la clé USB, nous n’avons pas eu à nous plonger immédiatement dans le logiciel de découpe de l’Anycubic Photon.
Une fois le réservoir rempli au tiers de résine verte, nous étions prêts à lancer l’impression. Pas de chance, nos deux premiers essais se sont soldés par un échec. L’imprimante 3D est parvenue à solidifier la première couche, mais celle-ci ne s’est pas fixée correctement au plateau d’impression, ce qui a fait rater tout le reste du modèle.
Nous avons donc tout repris de zéro : recalibrage du plateau d’impression et nettoyage de l’écran LCD avec une lingette imbibée d’isopropanol. Après ces petits ajustements, nous sommes finalement parvenus à obtenir une impression réussie avec l’Anycubic Photon.
La qualité du modèle test nous a vraiment impressionnés, avec une surface presque parfaite et des détails très fins. Une fois l’impression terminée, nous l’avons retirée du plateau et immergée dans un bain d’alcool, avant de la rincer plusieurs fois dans l’eau, afin de retirer tous les excédents de résine.
Après avoir répété ce processus de nettoyage plusieurs fois, il faut ensuite durcir le modèle aux rayons UV. Puisque nous ne possédons pas de chambre UV qui puisse s’en charger pour nous, nous avons dû utiliser la lumière du soleil. Le plus simple pour durcir naturellement une impression DLP est en effet de la placer dans de l’eau et de laisser le tout au soleil. Après quelques heures, le modèle était parfaitement propre et solidifié.
Pour le second modèle, nous n’avons pas tellement fait dans l’originalité et porté notre choix sur le 3DBenchy, le modèle de référence incontournable pour l’impression FDM. Nous voulions ainsi pouvoir comparer directement la qualité de surface des deux technologies d’impression 3D.
L’Anycubic Photon a su déjouer les pièges du 3DBenchy avec talent : elle a coché toutes les cases du test, sans aucun défaut. On ne voit presque pas les couches du petit bateau, et si on le place à côté d’un Benchy imprimé en FDM, la différence est flagrante.
Une fois les deux modèles de test imprimés, il était temps de s’amuser un peu avec notre imprimante 3D Anycubic Photon. Elle est livrée avec une bouteille de résine verte, nous avons donc décidé d’imprimer un modèle qui collerait bien à cette couleur. Nous avons donc opté pour un super modèle de Yoshi, l’adorable petit dinosaure, figure incontournable de la franchise de jeux vidéo Super Mario.
Ce modèle un peu plus complexe exige de créer des structures de support. À l’aide du slicer de l’Anycubic Photon, nous avons pu générer automatiquement des supports, sans difficulté. Le logiciel de découpe permet également de les ajouter et éditer manuellement, de manière simple et efficace.
Le Yoshi est assez bien sorti, et après avoir retiré les structures de support, nettoyé l’excès de résine et durci le modèle à la lumière du soleil, nous avons obtenu un joli petit dinosaure vert qui fait le V de la victoire. Quelques endroits à la surface du modèle sont un peu rugueux, au niveau des structures de support notamment, mais dans l’ensemble, le Yoshi reste d’une qualité impressionnante, surtout au vu du prix très bas de l’Anycubic Photon.
Contrairement à une imprimante 3D FDM classique, l’Anycubic Photon exige une bonne dose de nettoyage avant et après chaque impression. À la fin d’une impression, il faut retirer le bac à résine et enlever toutes les parties durcies qui flottent dedans.
Pour cela, placez l’un des filtres fournis avec l’imprimante 3D au-dessus de l’embouchure de la bouteille de résine UV et versez le liquide à travers pour retenir tous les éléments solides. Attention, au moment de nettoyer le bac, de ne pas abimer le film FEP qui se trouve au fond. En grattant la résine trop fort, il est possible de le rayer, et il vous faudra alors en racheter un. C’est d’ailleurs pourquoi il est préférable d’utiliser la spatule en plastique pour retirer les bouts de résine durcie.
Le fabricant chinois a mis en ligne une vidéo montrant comment nettoyer correctement la cuve de résine de l’Anycubic Photon, que vous pouvez visualiser ci-dessous.
Une fois la résine retirée, vous pouvez laver le bac et le projecteur LCD. Il est très important qu’il ne reste aucune poussière, résine ou autre qui puisse faire obstacle entre le projecteur de lumière et le bac à résine. Pour nettoyer ces éléments, la meilleure solution est de verser un peu d’isopropanol sur un bout de tissu puis essuyer les surfaces.
Vous pouvez répéter cette procédure sur le plateau de l’Anycubic Photon, qui va finir lui aussi par être recouvert d’une couche de résine à force d’être plongé dans le réservoir.
Assurez-vous de bien porter votre équipement de protection lorsque vous nettoyez l’Anycubic Photon, en particulier les gants. Ironiquement, le processus de nettoyage en lui-même peut se révéler assez salissant, surtout si vous ne faites pas attention en retirant le bac à résine et en reversant le liquide dans la bouteille à travers le filtre.
L’imprimante 3D Anycubic Photon utilise des résines UV toxiques, il est donc essentiel de bien porter les gants et les lunettes de sécurité, car la résine non durcie ne doit en aucun cas entrer en contact avec votre peau, et encore moins avec vos yeux. Une fois l’impression durcie, vous pouvez la manipuler à mains nues sans crainte, mais il est plus sûr de garder vos gants tout au long du processus d’impression et de post-traitement.
L’Anycubic Photon est fournie avec plusieurs paires de gants, mais vous allez vite découvrir que vous ne pourrez jamais en avoir trop en stock. Nous vous conseillons donc d’en commander d’avance une ou deux boîtes avant la totale extinction de celle fournie avec l’imprimante 3D.
La résine non durcie dégage également des émanations toxiques, c’est pourquoi l’Anycubic Photon est livrée avec un masque chirurgical qui vous empêchera de respirer cette odeur désagréable. Il suffit de s’en prendre une bonne bouffée pour comprendre que ce n’est pas une vapeur que l’on est censés laisser approcher de son nez.
Un conseil si vous voulez éviter que de la résine non durcie se répande partout : placez l’Anycubic Photon sur une grande plaque ou un plateau, ce qui permettra de limiter les dégâts en cas d’accident. Si vous décidez d’abandonner la spatule en plastique fournie au profit d’une métallique (ce que nous recommandons), prenez garde à ne l’utiliser que pour vos travaux d’impression 3D résine.
Tout comme pour la résine non durcie, il est essentiel de manipuler l’isopropanol utilisé pour le post-traitement avec précaution. Lorsque l’impression 3D est en train de durcir dans son bain de solvant, la résine non durcie va se mélanger à l’alcool, ce qui va créer un liquide dangereux qu’il faut manipuler et jeter en faisant très attention.
L’imprimante 3D Anycubic Photon est livrée avec son propre logiciel de découpe.
Il suffit de lancer le programme pour réaliser à quel point il est simple. Il n’est possible de modifier que quelques paramètres d’impression, notamment l’épaisseur de couche, le temps d’exposition normal, le temps d’arrêt, le temps d’exposition du fond et les couches inférieures. Pour autant, si vous ne savez pas à quoi servent ces réglages ni les effets qu’ils peuvent avoir sur l’impression, le mieux est sans doute de conserver les paramètres prédéfinis. Il en va de même pour la résolution, qui est déjà préréglée.
La génération de supports, quant à elle, offre bien plus de liberté : vous pouvez choisir une génération automatique ou bien les insérer manuellement. Selon nous, les structures de support créées automatiquement sont tout à fait correctes. Le slicer fourni avec l’imprimante 3D Anycubic Photon permet à l’utilisateur de contrôler la forme, l’emplacement, le rayon, la longueur et la densité des structures de support, parmi de nombreuses autres variables.
Pour le reste, le logiciel permet de visualiser, de mettre à l’échelle ou de pivoter le modèle de manière très simple. Le processus de découpe est assez rapide comparé à celui d’autres logiciels couramment utilisés. Il permet de générer des fichiers en .photon préparés pour fonctionner exclusivement avec l’imprimante 3D DLP.
Dans l’ensemble, le slicer fourni avec l’Anycubic Photon est très convenable. Bien que son design manque un peu de style et qu’il n’offre aucune explication sur l’utilité de chaque réglage, ce logiciel de découpe est accessible et facile à utiliser.
Comme nous l’avons répété à plusieurs reprises au long de cet article, le prix de l’Anycubic Photon est très bas pour une imprimante 3D DLP. Le coût des imprimantes DLP de bureau varie généralement entre 500 € pour la Duplicator 7 de Wanhao et 4 000 € pour la MoonRay D/S de SprintRay. Avec un prix d’environ 450 €, l’Anycubic Photon est actuellement l’une des imprimantes DLP les moins chères du marché.
Vous trouverez de plus amples informations sur l’imprimante 3D DLP Anycubic Photon sur le site internet du fabricant et sur sa page officielle Facebook.
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