L’impression 3D métal représente une mine d’avantages pour un nombre croissant d’industries. Elle permet non seulement de créer des pièces présentant certaines formes et structures internes impossibles à couler ou usiner, mais elle est aussi plus rapide et moins chère (sur de petits volumes). Elle ouvre ainsi la voie à une nouvelle ère d’innovation pour la fabrication de produits en métal.

Il ne faut désormais plus que quelques jours aux ateliers d’usinage pour produire des pièces de rechange en métal, et non plus quelques semaines. Les moules et les outils métalliques sont aussi devenus beaucoup plus abordables pour les fabricants. Les ingénieurs créent des composants métalliques spécialisés pour les secteurs de haute technologie, comme l’aérospatiale et les soins de santé, qui représentent une amélioration considérable par rapport aux itérations précédentes réalisées grâce à la fabrication traditionnelle.

Encore mieux, l’impression 3D métal implique beaucoup moins de gaspillage de matériaux, ce qui se traduit par une réduction des coûts pour l’impression du titane et des alliages spécialisés.

Pièces métalliques en alliage d’acier imprimées en 3D sur le système de projection de liant de Digital Metal (source : Digital Metal)

De fait, presque tous les secteurs qui utilisent des pièces ou des accessoires métalliques ont déjà fait appel à l’impression 3D métal pour économiser du temps, de la main-d’œuvre et des matériaux.

Ces dernières années, l’impression 3D est devenue plus abordable et accessible, notamment grâce au développement d’imprimantes de bureau. Ces machines promettent aux entreprises un retour sur investissement rapide et un processus de production plus flexible. Les services d’impression 3D ont également fait évoluer leur offre pour intégrer cette technologie. Une bonne solution pour éliminer les charges fixes liées à la possession d’une machine. Grâce aux services d’impression 3D de pièces métalliques à la demande, vous pouvez obtenir des conseils sur les matériaux et la conception de votre projet, ou opter pour le plus simple : uploader votre fichier CAO, sélectionner votre métal, et recevoir vos pièces imprimées, expédiées par un fournisseur proche de chez vous.

C’est le moment de passer aux pièces en métal imprimées en 3D, voire d’intégrer une imprimante 3D métal dans vos opérations !

Mise à jour septembre 2023

Régulièrement, nous mettons à jour cette liste avec les marques les plus reconnues et les machines les plus innovantes de la fabrication additive métallique, en nous arrêtant également sur les technologies sur lesquelles elles reposent.

Impression 3D métal avec la TruPrint 1000 de Trumpf (source : Trumpf)

Depuis notre dernière mise à jour de mars 2023, rien de très nouveau côté imprimantes 3D métal, si ce n’est quelques sorties et un certain élargissement du catalogue de métaux pris en charge.

On note le lancement, chez le fabricant d’imprimantes 3D Additec, d’une nouvelle cellule robotisée portable pour l’impression 3D de métaux afin d’aider les entreprises à produire des pièces métalliques sur place. Eplus3D a quant à lui ajouté une nouvelle imprimante 3D quadri-laser pour métaux à sa gamme de 11 machines de fusion laser sur lit de poudre. L’imprimante FDM M300 Dual de Zortrax est désormais compatible avec le filament BASF Ultrafuse pour l’acier inoxydable. 3D Systems a ajouté deux alliages de cuivre à son portefeuille de métaux. Enfin, une multitude de nouvelles installations de traitement des poudres métalliques ont ouvert leurs portes dans le monde entier.

Cependant, la principale nouveauté de notre guide d’achat est l’arrivée d’imprimantes 3D qui produisent de vraies pièces métalliques à partir de filament métallique. La plupart de ces options ne sont pas exclusives aux métaux, mais elles gagnent du terrain sur le front des machines abordables pour l’impression 3D métal. N’oublions pas que pour certaines entreprises, et selon les applications visées, l’impression 3D à base de filament métallique est la solution idéale.

Le filament métallique (comme le BASF Ultrafuse, présenté ici) permet d’imprimer de vraies pièces métalliques sur une imprimante FDM, même si un post-traitement est toujours nécessaire (source : Zortrax)

Quelle méthode d’impression 3D métal choisir ?

Si vous prévoyez d’acheter votre toute première imprimante 3D métal, posez-vous d’abord les questions suivantes pour mieux définir vos besoins :

  • Quels types de métaux vais-je imprimer ?
  • Ma pièce finale doit-elle présenter certaines propriétés mécaniques ?
  • Quel volume vais-je imprimer par semaine, et dans quel délai en ai-je besoin ?
  • Les pièces métalliques finales sont-elles destinées à une industrie réglementée ?
  • Le personnel en place peut-il faire fonctionner la machine ou ai-je besoin de recruter un nouveau collaborateur spécialisé ?
  • Le fabricant ou le distributeur de mon imprimante 3D propose-t-il des services de conseil et d’assistance ?

Vous souhaitez acheter une imprimante 3D métal professionnelle ? Nous couvrons toutes les questions que vous pouvez vous poser dans notre guide All3DP Business 3D Printers: How to Make a Purchasing Decision (en anglais).

Si vous voulez en savoir plus sur les dix technologies d’impression 3D métal actuellement disponibles, passez directement à la section dédiée un peu plus bas. Toutefois, si vous avez déjà choisi la technologie que vous allez utiliser, consultez nos guides ci-dessous qui couvrent les meilleures machines dans des technologies d’impression 3D métal spécifiques.

Après ce rapide tour d’horizon, c’est le moment de nous pencher sur les meilleures imprimantes 3D métal du moment.

Aperçu
Imprimante 3D MétalTechnologieVolume d’impression (mm)Matière premièrePrix (env.)
Ultrafuse (compatible BCN3D, UltiMaker, Zortrax)Modélisation par dépôt de fil fondu (FDM)330 x 240 x 300Filament de polymère infusé de métalDe 9 500 € à 13 300 €
Forge1 de Raise3DModélisation par dépôt de fil fondu (FDM)300 x 300 x 300Filament de polymère infusé de métal9 500 €
Mprint+ de One Click MetalFusion sélective par laser (LPBF)150 x 150 x 150Poudre métallique85 300 €
XM200G de Xact MetalFusion sélective par laser (LPBF)150 x 150 x 150Poudre métallique87 200 €
Conflux 1 de RapidiaModélisation par dépôt de fil fondu (FDM)200 x 280 x 150Pâte de métal94 000 €
Metax X de MarkforgedModélisation par dépôt de fil fondu (FDM)300 x 220 x 180Filament de poudre avec liant94 300 €
Studio System 2 de Desktop MetalModélisation par dépôt de fil fondu (FDM)300 x 200 x 200Filament de poudre avec liant105 000 €
EP-M150 de Eplus3DFusion sélective par laser (LPBF)153 x 153 x 120Poudre métallique123 200 €
Alpha 140 de Kurtz ErsaFusion sélective par laser (LPBF)140 x 140 x 200Poudre métallique142 000 €
Shop System de Desktop MetalProjection de liant350 x 220 x 200Poudre métallique142 000 €
DMP Flex 100 de 3D SystemsFusion sélective par laser (LPBF)100 x 100 x 90Poudre métallique142 000 €
TruPrint 1000 de TrumpfFusion sélective par laser (LPBF)100 x 100 x 100Poudre métallique161 200 €
Optomec CS250Dépôt par énergie dirigée (DED)250 x 250 x 250Poudre métallique213 300 €
InnoventX de Desktop MetalProjection de liant 160 x 65 x 65Poudre métallique234 000 €
Mlab R de GE AdditiveFusion sélective par laser (LPBF)90 x 90 x 80Poudre métallique234 000 €
RenAM 500 de RenishawFusion sélective par laser (LPBF)250 x 250 x 350Poudre métallique234 000 €
PX100 de MarkforgedProjection de liant203 x 180 x 69Poudre métallique234 000 €
M 290 d’EOSFusion sélective par laser (LPBF)250 x 250 x 325Poudre métallique370 000 €
Metal Jet S100 de HPProjection de liant430 x 320 x 200Poudre métallique378 000 €
SLM 125 de SLM SolutionsFusion sélective par laser (LPBF)125 x 125 x 125Poudre métallique379 000 €
Sapphire de Velo3DFusion sélective par laser (LPBF)315 x 315 x 1000Poudre métalliquePlus de
474 000 €
Farsoon FS121MFusion sélective par laser (LPBF)120 × 120 × 100 Poudre métalliquePlus de
474 000 €
FormUp 350 d’AddUpFusion sélective par laser (LPBF)350 × 350 × 350Poudre métalliquePlus de
474 000 €
Lasertec 12 SLM de DMG MoriFusion sélective par laser (LPBF)125 x 125 x 200Poudre métalliquePlus de
474 000 €
S210 de BLTFusion sélective par laser (LPBF)105 x 105 x 200Poudre métalliquePlus de
474 000 €
No matching records found.

Qui est sur la liste ?

Entrons maintenant dans le vif du sujet et étudions de plus près les machines à l’avant-garde de la révolution qui gagne actuellement l’impression 3D métal.

Notre liste inclut les grands noms de l’impression 3D métal, en nous concentrant sur leurs offres d’entrée de gamme. Nombre de ces entreprises proposent une gamme de machines plus grandes, prêtes pour la production. Il est donc utile de garder en tête vos projets de croissance lorsque vous achetez une imprimante métal, pour éventuellement privilégier les entreprises qui proposent des systèmes évolutifs.

Toutes ces imprimantes sont idéales pour produire sur mesure des pièces métalliques, de l’outillage et des pièces de rechange. Nombre d’entre elles peuvent aussi traiter des séries de production de faible à moyen volume ou de grandes pièces métalliques complexes pour les industries de haute technologie et réglementées. Si vous voulez en savoir plus sur les dix technologies d’impression 3D métal présentes dans cette liste, passez directement à la section dédiée un peu plus bas.

Imprimante 3D métal : guide d'achat

Ultrafuse (compatible BCN3D, UltiMaker, Zortrax)

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Ultrafuse (compatible BCN3D, UltiMaker, Zortrax)
Ultrafuse metal filament from Forward AM and metal parts printed on a BCN3D machine (Source: BCN3D, Forward AM)
En Bref
  • Technologie Modélisation par dépôt de fil fondu (FDM)
  • Volume d’impression (mm) 330 x 240 x 300
  • Matière première Filament de polymère infusé de métal
  • Prix (env.) De 9 500 € à 13 300 €

Nouvel arrivant dans notre liste, Ultrafuse n’est pas une imprimante, mais un matériau métallique qui vient bouleverser la scène de l’impression 3D métal.

Il est en effet désormais possible de fabriquer des pièces métalliques solides à partir d’un rouleau de filament polymère infusé de métal, ce qui a considérablement élargi l’accès à l’impression 3D métal pour un large public de professionnels (qui s’en trouvaient exclus principalement pour des raisons financières). Aujourd’hui, ce matériau connaît un regain de popularité, qu’il s’agisse de produire de petites pièces de rechange, des dissipateurs thermiques ou des moules d’injection. Fabriquer de véritables pièces métalliques sur une imprimante 3D de bureau à l’aide d’un filament infusé de métal relevait un peu du fantasque, mais aujourd’hui, cette solution est prise bien plus au sérieux.

D’une part, produire des pièces en métal avec du filament métallique s’avère jusqu’à 90 % moins cher que les autres technologies d’impression 3D (pour les pièces uniques ou les petites séries). Et d’autre part, niveau sécurité, cette solution exige de prendre bien moins de précautions qu’avec les poudres métalliques en vrac ou les lasers, tout en offrant la même liberté de conception et une qualité de pièce très similaire.

Bien qu’il existe quelques filaments métalliques sur le marché, le plus utilisé est de loin celui de Forward AM, une branche de BASF, l’une des plus grandes entreprises chimiques au monde. Son filament infusé de métal s’appelle Ultrafuse et est disponible en acier inoxydable 316L et en acier inoxydable 17-4 PH. Ces deux options contiennent 80 % de poudre métallique dans un liant propriétaire à base de polymère qui produit des pièces métalliques quasi solides (98 %+), lorsqu’elles sont utilisées correctement.

Théoriquement imprimable sur une large gamme d’imprimantes 3D FDM de bureau, seules BCN3D, UltiMaker et Zortrax proposent à ce jour un kit complet de matériel, de logiciels et d’accessoires conçus pour garantir une impression réussie. Principal inconvénient de ces trois marques : vous devrez envoyer vos pièces à un service tiers pour le post-traitement, qui est indispensable.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Forge1 de Raise3D

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Forge1 de Raise3D
The MetalFuse is a series of products consisting of Forge1 metal 3D printer, the D200-E debinding unit, and the S200-C sintering furnace (Source: Raise3D)
En Bref
  • Technologie Modélisation par dépôt de fil fondu (FDM)
  • Volume d’impression (mm) 300 x 300 x 300
  • Matière première Filament de polymère infusé de métal
  • Prix (env.) 9 500 €

La Forge1 de Raise3D est une imprimante 3D métal professionnelle grand format. Elle fait partie de la solution MetalFuse de la même entreprise, qui comprend l’imprimante (9 500 €), le module de déliantage D200-E et le four de frittage sous vide S200-C, qui peut atteindre les 1 500 °C.

Le système MetalFuse imprime avec le filament en acier inoxydable Ultrafuse de Forward AM (BASF), comme les imprimantes FDM de bureau mentionnées ci-dessus, mais Raise3D est la première entreprise à proposer une solution complète en trois modules, afin que vous n’ayez pas à envoyer vos pièces à un fournisseur tiers pour le post-traitement.

Raise3D affirme pouvoir offrir un flux de travail rationalisé pour produire en interne des pièces métalliques, processus qui comprend également un logiciel prenant automatiquement en compte le rétrécissement de l’impression, de sorte que la taille finale est toujours correcte, même après le déliantage et le frittage.

L’imprimante Forge1 est équipée d’un double extrudeur, d’un système de nivellement automatique du plateau, d’un capteur de fin de filament et d’un filtre HEPA au charbon actif.

Le double extrudeur est très pratique pour imprimer avec la couche de support Ultrafuse de BASF (« BASF Ultrafuse Support Layer »), actuellement uniquement disponible en Europe, un matériau en oxyde d’aluminium utilisé pour « isoler » les couches. En d’autres termes, il s’agit de créer une couche de séparation facilement détachable entre le support et les impressions après le frittage.

Raise3D destine la Forge1 à la production à petite échelle de pièces métalliques à usage final. Les pièces métalliques obtenues sont constituées à 97 % de métal dense. La société a récemment annoncé un nouveau service qui permet aux propriétaires de la Forge1 de faire valider et d’optimiser la conception de leur modèle 3D afin d’obtenir les meilleurs résultats d’impression et de post-traitement possibles.

L’inox Ultrafuse 316L de BASF coûte environ 475 € pour une bobine de 3 000 grammes, tandis que l’acier inoxydable 17-4 PH est un peu moins cher.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Mprint+ de One Click Metal

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Mprint+ de One Click Metal
One Click Metal MPrint+ 3D printer (Source: One Click Metal)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 150 x 150 x 150
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 85 300 €

One Click Metal est une filiale du célèbre fabricant d’imprimantes Trumpf, dont l’objectif est de produire des systèmes d’impression 3D métal abordables et faciles à utiliser, la solution parfaite pour les entreprises qui découvrent le procédé de fusion laser sur lit de poudre (LPBF). La Mprint+ de One Click Metal fonctionne avec des cartouches, ce qui permet d’éviter de manipuler directement la poudre métallique. Elle a aussi été conçue pour être déployée plus facilement en termes d’accessoires et d’espace.

Elle affiche un volume d’impression de 150 x 150 x 150 mm et est livrée avec le logiciel Mprep. Notez qu’elle fonctionne en association avec la MPure, la station de dépoudrage 3 en 1 de la société, qui dépoudre le composant, tamise la poudre et restitue de la poudre recyclée qu’il est possible de réutiliser. Le système de cartouches de l’imprimante et de la station de dépoudrage assure une manipulation facile, sûre, et très limitée de la poudre. Un branchement est prévu sur le côté pour y relier un aspirateur, ce qui vous permettra d’éliminer efficacement l’excès de poudre de la chambre de dépoudrage. L’imprimante et la station de dépoudrage sont vendues ensemble dans un package appelé Boldseries.

L’imprimante MPrint+ est dotée d’un laser à fibre de 200 watts générant un spot de 45 microns. Cette solution métal abordable est également relativement rapide, avec une vitesse de balayage pouvant atteindre les 3 000 mm/s.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

XM200G de Xact Metal

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: XM200G de Xact Metal
The Xact Metal XM200G and XM300G laser powder bed fusion 3D printers (Source: Xact Metal)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 150 x 150 x 150
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 87 200 €

La société américaine Xact Metal propose trois imprimantes 3D à fusion laser sur lit de poudre, dont la dernière, la XM300G, vient d’être annoncée en septembre et devrait être livrée à partir de 2023.

La XM200G intègre un système de galvanomètre haute performance pour déplacer le faisceau laser sur le lit de poudre. Cette configuration permet d’imprimer plus rapidement et de prendre en charge plusieurs lasers, d’après l’entreprise.L’imprimante peut en effet utiliser deux lasers simultanément avec soit une zone de travail se chevauchant à 100 % avec un spot de 100 µm, soit une zone de travail se chevauchant à 66 % avec un spot de 50 µm. Ce système à plusieurs lasers permet d’augmenter encore plus les vitesses d’impression.

En outre, la XM200G est destinée aux entreprises qui commencent tout juste à se lancer dans l’impression 3D métal pour diverses applications, notamment le développement de produits et la fabrication d’outils. Il s’agit d’une machine hautement configurable, qui peut ainsi répondre aux besoins de différentes applications. Vous pouvez par exemple choisir entre des lasers à fibre de 100, 200 ou 400 watts. Pour limiter les coûts, certaines fonctionnalités sont en option, comme la boîte à gants qui permet de manipuler la poudre plus facilement, ou les capteurs supplémentaires pour contrôler la fabrication.

Il est possible d’obtenir des résultats très détaillés grâce à la plage de spot laser de la machine (50 ou 100 μm) et une épaisseur de couche minimale qui peut aller jusqu’à 20 microns.

Avec son volume d’impression de 150 x 150 x 150 mm, la XM200G est relativement petite, mais la nouvelle XM300G est beaucoup grande (300 x 300 x 300 mm) et dispose de lasers à fibre plus puissants de 400 ou 700 W.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Conflux 1 de Rapidia

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Conflux 1 de Rapidia
Rapidia Conflux 1 metal 3D printer and sintering furnace (Source: Rapidia)
En Bref
  • Technologie Modélisation par dépôt de fil fondu (FDM)
  • Volume d’impression (mm) 200 x 280 x 150
  • Matière première Pâte de métal
  • Prix (env.) 94 000 €

Bien qu’elle sorte à peine de sa phase de développement, la Conflux 1 de Rapidia est trop intéressante pour ne pas être mentionnée ici. En fait de filament, elle utilise une pâte à base d’eau incrustée de poudres métalliques ou céramiques. L’avantage, c’est qu’il n’est pas nécessaire de délianter les pièces avant le frittage.

Facile à utiliser et conçue pour des environnements de bureau, la Conflux 1 est proposée avec son module de frittage et un logiciel. Techniquement, il ne s’agit pas d’une imprimante FDM, car elle ne fonctionne pas avec du filament, mais sa technologie est tout de même basée sur l’extrusion.La pâte de métal remplace 98 % du plastique liant par de l’eau, qui s’évapore lors de l’impression. D’après ses propres dires, Rapidia élimine l’étape de déliantage et accélère les délais de livraison des pièces finales en permettant un simple frittage du jour au lendemain.

L’imprimante Conflux 1 est associée à un four de frittage sous vide, et une nouvelle version mise à niveau devrait bientôt voir le jour. Pour réduire davantage les coûts, le four Conflux 1 fritte certains métaux courants, tels que le 316L, dans un gaz Argon standard. Grâce à ses parois chaudes, il est également beaucoup plus économe en énergie que les fours de frittage classiques, indique l’entreprise, puisqu’il ne consomme que 62 kWh par cycle de frittage. Il faut savoir qu’après le métal, le gaz est le deuxième poste de dépense le plus important pour les systèmes qui nécessitent un frittage en post-traitement.

Les matériaux actuels comprennent l’acier inoxydable 316L, l’acier inoxydable 17-4PH et l’Inconel 625. Selon l’entreprise, d’autres matériaux sont en développement : l’acier à outils D2, le cuivre, le carbure de tungstène cémenté et le titane.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Metax X de Markforged

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Metax X de Markforged
The Markforged Metal X 3D printer used metal infused filament (Source: Markforged)
En Bref
  • Technologie Modélisation par dépôt de fil fondu (FDM)
  • Volume d’impression (mm) 300 x 220 x 180
  • Matière première Filament de poudre avec liant
  • Prix (env.) 94 300 €

Plutôt compacte (c’est le plus petit système d’impression 3D métal de cette liste) et dotée d’un slicer proposant des fonctions de gestion de l’impression, la Markforged Metal X se veut une machine facile à utiliser. Sa promesse : passer de la conception à la pièce métallique finale entièrement fonctionnelle en seulement 48 heures.

Le procédé d’impression 3D métal utilisé par la Markforged Metal X, appelé fabrication additive par diffusion atomique (ADAM), consiste à utiliser une tige composée de poudre métallique mêlée à un liant, logée dans un filament en plastique. Les pièces obtenues doivent ensuite passer par des étapes de déliantage et de frittage, assurées par des modules distincts.

L’imprimante elle-même (environ 94 300 €) et les deux modules de post-traitement constituent ainsi le système complet de la Metal X. Au total, vous en aurez donc pour environ 151 500 € (support après-vente de 3 ans compris).

La matière première métallique principale est utilisée pour créer les supports. Une fine couche de céramique est imprimée entre les supports et la pièce afin de pouvoir retirer les supports facilement après le frittage. La Metal X peut imprimer des pièces à partir de filaments propriétaires en acier inoxydable PH 17-4, en cuivre, en acier à outils H13, en Inconel 625, en acier à outils A2 et D2.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Studio System 2 de Desktop Metal

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Studio System 2 de Desktop Metal
Desktop Metal Studio System used bound metal rods for metal 3D prints (Source: Desktop Metal)
En Bref
  • Technologie Modélisation par dépôt de fil fondu (FDM)
  • Volume d’impression (mm) 300 x 200 x 200
  • Matière première Filament de poudre avec liant
  • Prix (env.) 105 000 €

Le Studio System 2 extrude un filament métallique (sous forme de tige) pour créer les formes souhaitées (tout comme le système de Markforged, d’ailleurs), mais avec une importante différence : les impressions du Studio System réalisées avec de l’acier inoxydable 316L passent directement de l’impression au frittage sans avoir à délier le plastique maintenant le métal sous forme de tige. Elles peuvent être transférées directement dans le four, qui chauffera d’abord les pièeces pour enlever tous les liants puis augmentera la température jusqu’à s’approcher du point de fusion pour le frittage.

Desktop Metal propose également une technologie de structures de supports séparables qui génère automatiquement une interface entre les supports et la pièce. Cette interface, ou point de contact, est imprimée avec un matériau céramique reformulé, ce qui permet aux supports d’être enlevés manuellement.

Image de l'en-tête de Desktop Metal Studio System: Review the Specs
L'impression 3D métal, rendue accessible
Desktop Metal Studio System: Review the Specs

Fabricate, le logiciel propriétaire de la marque, facilite le processus d’impression de pièces métalliques en automatisant une grande partie de l’aspect métallurgie, comme la mise à l’échelle automatique de votre pièce (pour tenir compte du rétrécissement dû au frittage), son orientation pour une impression et un frittage optimaux, et la génération des supports. Pour profiter de ces avantages, il vous suffit de charger votre modèle dans le logiciel et de suivre les indications fournies par l’interface, étape par étape.

Le Studio System 2 est par ailleurs compatibles avec des matériaux propriétaires tels que l’acier à outils H13 et D2, l’acier inoxydable 17-4 PH, l’acier doux 4140, le cuivre et le titane Ti64. Notez cependant que certains de ces métaux requièrent une station de déliantage supplémentaire. Actuellement, seuls l’acier inoxydable 17-4 PH et 316L, acier doux 4140 et l’acier à outils D2 peuvent passer directement de l’impression au frittage.

Le Studio+ de Desktop Metal est disponible pour environ 105 000 € pour le système complet, four compris.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

EP-M150 de Eplus3D

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: EP-M150 de Eplus3D
The EP M150 laser powder bead fusion metal 3D printer from Eplus3D (Source: Eplus3D)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 153 x 153 x 120
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 123 200 €

La société Eplus3D propose désormais 12 machines industrielles de fusion sur lit de poudre métallique. On en vient à questionner la pertinence d’une offre aussi large (a-t-on besoin d’autant d’options ?). Les machines de l’entreprise se déclinent en une liste vertigineuse de volumes d’impression et de nombres de lasers. La dernière-née, l’EP-M400, a été lancée en avril et peut être configurée avec un, deux ou quatre lasers dans un volume d’impression de 405 x 405 x 450 mm.

La plus petite option métal d’Eplus3D est sa EP-M150 LBPF, conçue pour la fabrication en série de pièces dentaires, d’implants médicaux et pour la recherche sur les matériaux. La plus grande machine de la société, avec un volume d’impression de 1 558 x 1 558 x 1 100 mm, est l’EP-M1550.

Selon Eplus3D, l’EP-M150 est peu coûteuse à utiliser, une caractéristique à laquelle on ne pense pas souvent avant d’acheter, mais qui peut avoir une incidence considérable en bout de ligne. La machine est dotée d’un système d’alimentation en poudre et de tamisage qui permet une optimisation de l’utilisation des matériaux et une faible consommation de gaz (0,8 l/min), ainsi qu’une chambre hermétiquement fermée qui réduit les fuites de gaz. L’appareil est également doté d’une interface utilisateur claire et de différentes technologies de sécurité pour les industries spécialisées.

Eplus3D dispose également d’une équipe de conseillers techniques pour vous aider à choisir la bonne solution ou à opter pour une de leurs options de fabrication additive sous contrat. Ils pourront aussi vous aider à déterminer comment utiliser la fabrication additive avancée pour développer des modèles commerciaux totalement inédits, améliorer l’efficacité de vos productions existantes, et surtout pour innover.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Alpha 140 de Kurtz Ersa

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Alpha 140 de Kurtz Ersa
Kurtz Ersa's Alpha 140 metal 3D printer (Source: Kurtz Ersa)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 140 x 140 x 200
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 142 000 €

Kurtz Ersa, géant allemand de la technologie et fabricant de machines, s’est lancé sur le marché de l’impression 3D en 2021 avec l’Alpha 140. L’objectif était de proposer une imprimante métal d’entrée de gamme, simple d’utilisation et peu coûteuse à destination des petites et moyennes entreprises.

Grâce à son système de périmètre ouvert, vous pouvez développer vos propres processus en ajustant le slicer en fonction de vos besoins spécifiques. La machine est équipée d’un laser à diode couplé à une fibre de 200 W au diamètre de focalisation de 110 microns pour les détails fins et les parois de faible épaisseur.

L’Alpha affiche un faible encombrement, ce qui permet de produire des pièces en acier inoxydable, en acier à outils et en alliages à base de nickel, quelle que soit la taille de votre atelier. D’après Kurtz Ersa, l’imprimante peut atteindre des résistances comparables à celles de machines LPBF plus grandes pour les pièces métalliques, dont la densité peut aller jusqu’à 99,9 %.

Vous pouvez aussi choisir d’utiliser un flux de gaz de protection laminaire pour créer des conditions plus optimales pour le processus de soudage inerte, tout en protégeant l’optique du laser. Il existe également un logiciel propriétaire, LMI SliceAM, qui s’intègre aux programmes de CAO Autodesk Fusion 360 et Autodesk Netfabb.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Shop System de Desktop Metal

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Shop System de Desktop Metal
En Bref
  • Technologie Projection de liant
  • Volume d’impression (mm) 350 x 220 x 200
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 142 000 €

Là où le Studio System 2 de Desktop Metal offre un moyen efficace d’obtenir des pièces métalliques uniques et de l’outillage sur mesure, le Shop System permet quant à lui de passer à la vitesse supérieure. En remplaçant le dépôt de métal lié par la technologie de projection de liant, cette solution offre un débit plus rapide, le tout sous une forme adaptée aux ateliers de taille modeste.

Se destinant principalement aux ateliers d’usinage, le Shop System se décline en diverses configurations, avec une capacité pouvant aller jusqu’à 12 litres. Il est par ailleurs possible de produire différentes séries de pièces en un seul cycle d’impression, sans outillage, ce qui permet d’obtenir le volume total de pièces voulu au cours d’une même journée.

Le Shop System repose sur la technologie de projection de liant développée par Desktop Metal : 70 000 buses permettent de déposer en un seul passage des gouttelettes de liant sur les poudres métalliques développées par l’entreprise. Selon le fabricant, il est possible, après le passage au four, d’obtenir des surfaces de 4 Ra μm.

L’entreprise propose également une solution de projection de liant métal de plus grande taille, le Production System, qui est doté de ce que le fabricant appelle la technologie Single Pass Jetting (projection à passage unique), censé optimiser la vitesse.

Avec un tel choix, on finit par s’y perdre un peu. Pour vous aider, nous proposons une comparaison de ces différents systèmes dans l’article en lien ci-dessous.

Le Production System est par ailleurs compatible avec les poudres low-cost non uniformes utilisées par exemple pour le moulage par injection de métaux. Les fabricants peuvent ainsi continuer d’utiliser leurs poudres MIM préférées ou bien s’approvisionner localement, il suffira d’ajuster les paramètres d’impression du Production System en conséquence.

Desktop Metal est compatible avec une belle variété d’aciers inoxydables, d’aciers faiblement alliés, d’aciers à outils, ainsi que le cuivre, les alliages de nickel, les métaux précieux.

Production System de Desktop Metal
Le Production System de Desktop Metal. Source : javelin-tech.com

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

DMP Flex 100 de 3D Systems

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: DMP Flex 100 de 3D Systems
3DSystems' range of DMP 3D printers (Source: 3DSystems)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 100 x 100 x 90
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 142 000 €

Imprimante 3D métal d’entrée de gamme, la DMP Flex 100 de 3D System affiche un volume d’impression de 100 x 100 x 90 mm et peut imprimer sans support des pièces présentant des surplombs allant jusqu’à 20 degrés. Elle permet aussi d’atteindre une résolution de près de 5 microns en surface, ce qui réduit les besoins de post-traitement. L’imprimante repose sur une technologie nommée « Direct Metal Printing » par 3D Systems, qui consiste à fondre chaque couche sur la précédente pour créer une pièce solide et dense (jusqu’à 99,9 %).

Son laser à fibre de 100 watts, bien que moins puissant que ceux des autres solutions d’impression 3D métal de 3D System, l’est suffisamment pour traiter une large sélection de poudres métalliques propriétaires, notamment de nombreux alliages de titane.

Conçue spécifiquement pour répondre aux besoins de certains marchés de niche exigeant la précision avant tout, la DMP Flex 100 utilise des conduites de gaz dédiées pour créer le vide nécessaire à l’impression (à partir de poudres optimisées pour la fabrication additive). À noter que ce système nécessite la mise en place d’une infrastructure appropriée.

Si vous êtes prêt à passer à la vitesse supérieure, 3D Systems propose cinq autres unités de production plus grandes, ainsi qu’une solution d’usine en réseau.

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NOUVEAU
Imprimante 3D métal : guide d'achat

TruPrint 1000 de Trumpf

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: TruPrint 1000 de Trumpf
The new generation of Trumpf TruPrint 1000 can fit though a standard doorway (Source: Trumpf)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 100 x 100 x 100
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 161 200 €

L’entreprise allemande Trumpf a lancé la LPBF TruPrint 1000 en 2019 pour la production de petites pièces industrielles et, sans changer de nom, a depuis apporté une série de mises à niveau à la machine.

La TruPrint 1000 « nouvelle génération » dispose d’une capacité multi-laser plein champ et offre ce que l’entreprise appelle une « homogénéité entièrement repensée du flux de gaz ». Par ailleurs, elle passe désormais à travers un cadre de porte standard. D’après Trumpf, elle s’adresse avant tout à l’industrie dentaire.

Les deux lasers à fibre de 200 watts de l’imprimante balayent simultanément la zone d’impression, ce qui, selon l’entreprise, permet d’augmenter la productivité jusqu’à 80 % par rapport à des machines similaires. Un système de surveillance du lit de poudre analyse chaque couche afin de garantir une qualité maximale des pièces. En outre, le réenducteur inclinable permet d’étaler la poudre plus rapidement, pour une vitesse de fabrication encore plus rapide et un coût de production réduit.

Autre nouveauté, la géniale option multiplaque pour la production de gros volumes. Le cylindre peut accueillir en option jusqu’à quatre plaques de substrat. Cela permet de remplacer une plaque par une autre automatiquement sans interrompre le processus de fusion au laser sur lit de poudre. Une fois que la première tâche de fabrication est terminée et que la suivante est en cours de démarrage, le logiciel de la machine fournit une assistance entièrement automatique. Les travaux terminés sont ensuite recueillis dans un bac de débordement.

La TruPrint 1000 peut aussi prendre en charge des alliages métalliques amorphes, des matériaux qui permettent de produire des pièces présentant une élasticité et une résistance à la corrosion élevées, tout en réduisant l’épaisseur des parois. Cette solution permet par ailleurs de limiter les temps de production, mais aussi le poids de la pièce finale.

Trumpf propose sept autres imprimantes 3D métal dans son portefeuille de produits, qui offrent une taille et des capacités différentes. La TruPrint 1000 Green Edition, notamment, est dotée d’un laser vert qui lui permet d’imprimer en 3D des matériaux hautement réfléchissants, comme le cuivre et ses alliages. D’autres machines du catalogue de l’entreprise offrent une puissance et une capacité de production encore plus élevée, qui se destinent à certaines applications exigeant un volume plus important.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Optomec CS250

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En Bref
  • Technologie Dépôt par énergie dirigée (DED)
  • Volume d’impression (mm) 250 x 250 x 250
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 213 300 €

Optomec est l’un des fabricants d’imprimantes 3D métal qui connaît la croissance la plus rapide. Il commercialise LENS, une gamme d’imprimantes 3D à dépôt d’énergie dirigée (DED) pour la production et la réparation de composants métalliques.

LENS est l’abréviation de « laser engineered net shaping » (mise en forme des filets par laser). Il s’agit de la version d’Optomec de la DED, qui utilise des lasers pour durcir les métaux, alliages, céramiques ou composites pulvérisés. Les systèmes multiaxes sous atmosphère contrôlée peuvent éalement être utilisés pour des applications CNC hybrides (en option).

La plus petite des cinq machines DED d’Optomec est la CS250, équipée d’un laser à fibre, réglable entre 500 et 2000 W, et d’un nouveau système de chargement frontal de la poudre. Ce dernier est compatible avec tous les alliages courants, y compris les aciers, le titane et l’aluminium.

Si la CS250 se destine aux universités et à la recherche, le système de machines-outils LENS 860, lui, offre un plus grand volume de fabrication et des capacités de puissance plus élevées pour le traitement des métaux par fabrication additive et hybride. Le système LENS 860, quant à lui, est idéal pour la construction, la réparation ou le revêtement de pièces de taille moyenne à grande.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

InnoventX de Desktop Metal

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The InnoventX metal binder jetting 3D printer from Desktop Metal (Source: Desktop Metal)
En Bref
  • Technologie Projection de liant
  • Volume d’impression (mm) 160 x 65 x 65
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 234 000 €

Desktop Metal a hérité de la technologie de projection de liant métal et des matériaux brevetés de son plus proche rival ExOne lorsqu’il a racheté la société en 2021. Depuis, ces machines ont été améliorées et ont reçu de nouveaux noms : InnoventX, X25Pro et X160Pro. Il y a près de vingt ans, ExOne était l’un des pionniers de la commercialisation de solutions de projection de liant métallique.

Les machines de la gamme X diffèrent du Production System et du Shop System de Desktop Metal sur un certain nombre de points. Pour commencer, elles peuvent toutes traiter des poudres céramiques, telles que l’alumine et le nitrure d’aluminium, ainsi que du sable, des « poudres composites » et des poudres métalliques.

Elles sont en effet dotées de ce que la société appelle la Triple ACT (Advanced Compaction Technology), une méthode en instance de brevet qui permet de distribuer, d’étaler et de compacter les poudres métalliques au cours du processus d’impression. Ces machines peuvent aussi atteindre des tolérances dimensionnelles inférieures à 1 %, selon la société. En comparaison, le Production System affiche une tolérance dimensionnelle de ±2,0 %.

Les têtes d’impression constituent une autre différence entre les machines de la gamme X et le Shop System. Ce dernier utilise en effet une tête d’impression thermique moins coûteuse, tandis que les imprimantes de la gamme X et du Production System exploitent des têtes d’impression piézo-électriques. Selon Desktop Metal, ce type de tête d’impression peut offrir une meilleure résolution, une plus grande durabilité et davantage d’options en termes de performance et de matériaux. Par ailleurs, les imprimantes de la gamme X ne disposent pas non plus d’un environnement inerte comme le Production System.

L’InnoventX est davantage destinée à la formation des étudiants, à la recherche en laboratoire ou au développement d’applications. C’est un peu la machine sur laquelle se faire la main avant de passer à la X25 Pro ou la X160 Pro. À noter que sa vitesse d’impression n’est que de 54 cm³/h.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Mlab R de GE Additive

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Mlab R de GE Additive
Colibrium Additive's Mlab and Mlab 200R are the company's smallest LPBF 3D printers (Source: Colibrium Additive)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 90 x 90 x 80
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 234 000 €

Le groupe industriel GE propose actuellement près d’une douzaine d’imprimantes 3D métal (plusieurs Arcam EBM et quatre familles de machines LPBF) et développe une nouvelle machine de projection de liant qui devrait sortir en 2023.

GE appelle sa technologie Direct Metal Laser Melting (DMLM), qui est comparable à la fusion laser sur lit de poudre (LPBF).

Ses machines LPBF Concept Laser vont du plus petit laser simple Mlab R (90 x 90 x 80 mm) à l’énorme double laser X Line 2000R (800 x 400 x 500 mm). La Mlab R peut traiter une liste impressionnante de matériaux réactifs et non réactifs et produit des pièces complètement denses avec une finition de surface plus lisse que ce que l’on obtient habituellement. Le petit volume d’impression est conçu pour la recherche, les prototypes et les pièces en métaux précieux. La modularité de la chambre d’impression permet de changer de matériau de manière rapide et efficace, et la station de tamisage semi-automatique permet de réutiliser la poudre. La version Mlab 200R dispose d’un laser plus puissant (200 W) et d’un volume d’impression plus important (100 x 100 x 100 mm).

On connaît davantage GE pour ses machines EBM, qui sont largement utilisées dans l’industrie médicale pour les implants orthopédiques et dans l’aérospatiale pour certaines pièces comme les pales de turbines. La gamme Arcam EBM est capable de produire rapidement et efficacement des pièces aux dimensions précises grâce à un puissant faisceau d’électrons qui assure une capacité de fusion et une productivité élevées.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

RenAM 500 de Renishaw

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: RenAM 500 de Renishaw
The RenAM 500 series is available configurable with one (500S) or four (500Q) 500W high-power lasers and an automatic or flexible (Flex) powder handling facility (Source: Renishaw)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 250 x 250 x 350
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 234 000 €

Visant avant tout la productivité, le système RenAM 500 de Renishaw s’appuie sur la gamme déjà bien établie d’imprimantes métal de la marque tout en offrant un débit plus puissant grâce à un ensemble de quatre lasers de 500 watts, chacun capable d’atteindre la totalité de l’espace d’impression. Cette configuration permet au RenAM 500 d’effectuer des frittages de couches complets plus rapidement que les systèmes à laser unique. Au bout du compte, on obtient un meilleur rendement, et donc une réduction du coût par pièce.

La machine est dotée d’un système automatique ou flexible de traitement des poudres et des déchets. L’option flexible vous permet de changer de poudre en interne, tandis que le système automatisé assure la sécurité de l’opérateur et réduit le temps nécessaire à l’exploitation et à l’entretien de la machine grâce à la recirculation. Par ailleurs, un système « intelligent » de circulation des gaz permet de réduire à la fois la consommation d’argon et les émissions.

Le RenAM 500 affiche un volume d’impression standard de 245 x 245 x 335 mm (selon le substrat) et peut produire environ 150 cm3 par heure en fonction des formes imprimées et d’autres variables liées au matériau. La série RenAM 500 permet de produire des composants présentant une densité supérieure à 99,9 %, selon l’entreprise.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

PX100 de Markforged

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The Markforged PX100 metal binder jetting 3D printer (Source: Markforged)
En Bref
  • Technologie Projection de liant
  • Volume d’impression (mm) 203 x 180 x 69
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 234 000 €

Markforged est l’un des principaux fabricants d’imprimantes 3D utilisant la technologie d’extrusion pour le métal et les polymères. Mais pour élargir ses perspectives, il a acquis en 2022 le fabricant suédois d’imprimantes à projection de liant métallique Digital Metal.

Dès l’année suivante, l’imprimante des Suédois était rebaptisée Markforged PX100, proposée en deux tailles différentes.

Conçue à l’origine pour prouver que l’impression par projection de liant métallique pouvait produire des pièces de qualité, et non comme une imprimante du commerce, la PX100 était un peu trop grande, selon l’entreprise. Pour autant, ce choix de conception a permis d’obtenir une précision et une qualité de pièces vraiment remarquable, toujours selon Markforged.

Une plaque de granit repose à la base de la machine afin de lui offrir une meilleure stabilité et d’éliminer les vibrations pendant l’impression, c’est pourquoi la PX100 est presque deux fois plus lourde que toute autre solution de projection de liant métallique. Ses moteurs linéaires et ses paliers à air sont également lisses, ce qui, selon Markforged, permet d’obtenir une précision très fine et une exactitude statique supérieure à 1 micron.

La PX100 se destine à la production de grandes séries de pièces métalliques petites et complexes. Avec son volume d’impression de 250 x 217 x 186 mm, elle permet toutefois de fabriquer des pièces plus grandes, mais c’est sa capacité à fabriquer des centaines, voire des milliers de petites pièces à la fois, comme des cadrans de montres et des instruments médicaux, qui semble séduire les clients.

Markforged propose un écosystème complet d’accessoires couvrant le dépoudrage et la gestion des poudres, en version manuelle ou automatique.

La méthode ne nécessitant pas de chaleur ni d’étape de durcissement ou de séchage, il n’y a pas de longues phases de refroidissement ou de chauffage, ce qui permet de réduire le délai entre deux lots à 15 minutes seulement.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

M 290 d’EOS

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: M 290 d’EOS
The M 290 is the smallest metal laser powder bed fusion machine from EOS (Source: EOS)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 250 x 250 x 325
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 370 000 €

La plus petite machine LPBF d’EOS est désormais la M 290, introduite en 2014. L’entreprise a abandonné la M 100, plus petite, en 2022, cédant vraisemblablement sa place dans la catégorie des machines d’entrée de gamme à faible puissance aux nouvelles start-ups. Et d’ailleurs, pourquoi pas ? EOS est bien implantée dans la production manufacturière et chez les prestataires de services d’impression 3D, avec ses trois machines de grande taille : la M 300, la M 400, et la M 400-4. Grâce à leur volume d’impression plus important et leur plus grand nombre de lasers, elles permettent d’obtenir une meilleure productivité.

La M 290 est équipée d’un laser à fibre de 400 watts qui fait fondre et fusionner de fines poudres métalliques. Son petit faisceau laser (100 μm) permet d’obtenir une bonne résolution, une solution idéale pour la fabrication de pièces métalliques complexes. Elle est compatible avec près de 30 matériaux, dont les cuivres, les aciers inoxydables et les titanes.

Une version améliorée de la 290 est disponible auprès d’Additive Manufacturing Customized Machines (AMCM), une filiale d’EOS. Elle est dotée d’une puissance laser supérieure qui permet d’obtenir quelques options de matériaux supplémentaires. De fait, les machines d’AMCM comptent parmi les imprimantes 3D métal les plus spécialisées du marché. Elles permettent par exemple de produire des pièces pour le collisionneur de particules du CERN et des chambres de combustion pour le moteur de la fusée E-2 de Launcher !

EOS offre une gamme impressionnante de matériaux incluant plus de 20 alliages et 70 « processus » ou réglages validés pour obtenir des résultats prévisibles. Le portefeuille de métaux comprend l’aluminium, le chrome-cobalt, les alliages de nickel, les métaux réfractaires, les aciers inoxydables, les aciers à outils et le titane.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Metal Jet S100 de HP

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The full HP Metal Jet S100 printing system launched in 2022 (Source: HP)
En Bref
  • Technologie Projection de liant
  • Volume d’impression (mm) 430 x 320 x 200
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 378 000 €

HP Additive (oui, une branche du même HP qui fabrique des imprimantes 2D, des ordinateurs portables et de révolutionnaires imprimantes 3D polymère) a dévoilé sa nouvelle imprimante 3D métal en septembre 2022. Appelée Metal Jet S100, elle est destinée à la production de pièces métalliques à l’échelle industrielle.

La société a introduit en 2018 la technologie Metal Jet, qui avait été utilisée à l’époque pour plusieurs applications très médiatisées (chez Volkswagen et Cobra Golf, notamment), mais la machine en elle-même n’a jamais été commercialisée. La société a en effet préféré travailler en étroite collaboration avec des entreprises sélectionnées avec soin à travers divers secteurs pour tester les nouvelles fonctionnalités et les nouveaux processus avant de lancer la S100.

L’imprimante 3D métal S100 de HP repose sur la technologie de projection de liant, une méthode d’impression 3D qui utilise un agent liant liquide déposé en petites gouttes sur des matériaux en poudre étalés en couches pour créer des formes solides et complexes. Au fil de l’impression, les couches adhèrent entre elles, ce qui finit par donner une « boîte » de poudre qui renferme à l’intérieur la forme de la pièce souhaitée. Le procédé est similaire (mais pas identique) à la technologie multi-jet fusion (MJF) de HP, mais il utilise uniquement de la poudre de métal, plus précisément de l’acier inoxydable (316L et 17-4PH).

La projection de liant présente plusieurs avantages par rapport au moulage par injection de métal traditionnel et à d’autres formes d’impression 3D métal, selon les besoins de la production. Cette technologie est particulièrement performante en termes de vitesse et de résolution, car les têtes d’impression sont généralement plus rapides que les lasers ou les faisceaux d’électrons. En termes de matériaux, la projection de liant implique aussi des dépenses bien plus basses, car la méthode utilise la même poudre métallique que pour le moulage par injection, il s’agit donc d’un matériau très répandu.

Grâce à un jet d’encre thermique qui projette avec précision un agent liant HP sur un lit de poudre métallique composé de matériaux standard, la Metal Jet produit des pièces contenant jusqu’à 99 % de métal en volume à l’état brut. Cette technique permet également de réduire le temps de production des pièces en diminuant considérablement le besoin de déliantage. Une fois imprimées par la Metal Jet, les pièces ne nécessitent en effet qu’un décapage (ou « decaking ») et peuvent être directement frittées dans le four, avant les dernières étapes de finition.

HP semble avoir éliminé les aléas typiquement liés à l’impression sur lit de poudre métallique grâce à sa plate-forme intégrée, mais il semble qu’il faille aussi investir dans sept ou huit pièces d’équipement. Une station de gestion de la poudre se charge de mélanger et de tamiser la poudre (dont une grande partie peut être issue d’impressions précédentes) et de remplir le module de fabrication, qui est ensuite acheminée vers l’imprimante 3D. Après l’impression, le module de fabrication passe à la station de polymérisation, puis à la station d’élimination de la poudre. À ce stade, la pièce est prête à être frittée dans n’importe quel four de frittage standard de l’industrie, après quoi elle peut être usinée ou finie si nécessaire. HP prévoit de vendre l’imprimante Metal Jet elle-même pour environ 378 000 €.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

SLM 125 de SLM Solutions

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SLM Solutions entry level 125 printer and larger 280 2.0 (Source: SLM Solutions)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 125 x 125 x 125
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) 379 000 €

La société allemande SLM Solutions, rachetée par le géant japonais Nikon en janvier 2023, propose une large gamme de machines LPBF, dont la plus petite est la SLM 125. Son laser à fibre de 400 watts est plus puissant que les lasers d’autres machines de taille similaire, d’après son fabricant, ce qui permet de réduire la consommation de poudre jusqu’à 80 %. Avec son imprimante, SLM cible avant tous le domaine de la recherche et la production en petites séries.

La machine peut prendre en charge tant les poudres métalliques réactives que les non réactives. Par ailleurs son nombre réduit de composants dédiés à la circulation de la poudre permet de changer de matériaux plus facilement et rapidement. Les systèmes de surveillance de la puissance du laser et de contrôle des couches s’assurent de vérifier en permanence l’efficacité du laser et la cohérence des couches, garantie d’une meilleure précision et de la réduction des irrégularités. Son enceinte de 125 x 125 x 125 mm est suffisante pour l’impression de pièces uniques et de prototypes, surtout au vu de la grande variété de matériaux pris en charge, notamment l’acier inoxydable, l’aluminium et le titane. La SML 125 intéressera donc sans doute les instituts de recherche et les fabricants de pièces détachées qui souhaitent allier puissance et petit format.

Caractéristique intéressante de la technologie SLM Solutions, il est possible de faire évoluer son processus de production grâce au vaste catalogue d’imprimantes de la société. L’entreprise propose des machines pour pratiquement tous les niveaux de production, le dernier modèle en date étant la NXG XII 600, une imprimante industrielle de taille généreuse lancée fin 2020. Ses 12 lasers de 1 000 watts et son volume d’impression de 600 x 600 x 600 mm promettent non seulement de l’espace, mais aussi de la rapidité : la société affirme qu’il s’agit de l’imprimante 3D métal SLM la plus rapide du marché.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Sapphire de Velo3D

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  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 315 x 315 x 1000
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) Plus de
    474 000 €

La Sapphire de Velo3D est une imprimante 3D métal grand volume « new generation » dotée d’un volume d’impression d’un mètre de haut et capable d’imprimer sans support. Utilisant deux lasers de 1 kilowatt dans son enceinte d’impression de 315 x 1 000 mm, la Sapphire peut imprimer l’aluminium F357, l’inconel IN718, Ti 6Al-4V Grade 5, l’Hastelloy (alliage de nickel-chrome, de fer et de molybdène) C22 et X, et depuis peu, la poudre du superalliage Amperprint 0233 Haynes 282 (à base de nickel).

Par « impression sans support », Velo3D entend que la Sapphire est capable de produire des impressions avec des surplombs de zéro degré, c’est-à-dire des surfaces planes sur le plan horizontal. Ainsi, en plus plus de faire gagner du temps sur le post-traitement des impressions, l’imprimante est capable de réaliser des canaux et des volumes internes sans avoir à considérer les structures de support. Autrement dit, elle peut imprimer certains éléments qu’il serait quasiment impossible de produire dans d’autres circonstances.

À la fin de l’automne 2020, Velo3D a présenté sa nouvelle imprimante, la Sapphire XC, dont l’acronyme final se traduit par Extra Capacity, ou « capacité supplémentaire » en français. Fidèle à son nom, la Sapphire XC peut multiplier la productivité par cinq par rapport à sa grande sœur, et réduire le coût par pièce de 75 %, selon le fabricant. Cette nouvelle imprimante est dotée de huit lasers et d’un volume d’impression de ø600 x 550 mm.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Farsoon FS121M

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Farsoon FS121M
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 120 × 120 × 100
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) Plus de
    474 000 €

Farsoon, le grand fabricant chinois d’imprimantes 3D, entend couvrir toutes les bases de l’impression métal avec une large gamme de tailles de machines. La plus petite de la fratrie est la FS121M. Son système flexible et ouvert permet de choisir entre plusieurs tailles de points laser, différentes lames de recouvrement, et différentes poudres. L’entreprise propose aussi une machine à huit lasers de 1 000 W, la FS721, et a annoncé la sortie d’une machine à 16 lasers pour 2024.

La FS121M, machine d’entrée de gamme, est équipée d’un seul laser à fibre Yb de 300 W ou 500 W, d’une alimentation en gaz inerte et de grands systèmes de filtres de protection pour créer un environnement sûr pour le produit et votre personnel.

Destinée à l’industrie dentaire et à la R&D, elle utilise les matériaux suivants : 316L, 17-4PH, acier maraging, HX, Cu, CuSn10, CoCrMoW et CoCrMo.

L’imprimante 3D à fusion laser sur lit de poudre FS273M de Farsoon, plus grande (275 x 275 x 355 mm), est équipée d’un ou de deux lasers à fibre de 500 W. Son dispositif de rechargement permet une vitesse plus rapide et une distribution de poudre plus stable tout au long du processus de fabrication. Citons aussi la présence d’une plaque de base préchauffée, de conteneurs de débordement amovibles et d’une réserve de poudre de secours suffisante pour une impression complète.

Les machines de Farsoon sont des systèmes à plateforme ouverte. En d’autres termes, tous les paramètres de la machine sont déverrouillés et accessibles à l’utilisateur. De même, le choix des matériaux est libre.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

FormUp 350 d’AddUp

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: FormUp 350 d’AddUp
AddUp's FormUp 350 laser powder bed fusion metal 3D printer (Source: AddUp)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 350 × 350 × 350
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) Plus de
    474 000 €

AddUp, fabricant français d’imprimantes 3D, a présenté sa machine de fusion sur lit de poudre, la FormUp 350, en 2021. Il s’agit d’une imprimante 3D modulaire, destinée avant tout à la production en série, dotée d’un système de manipulation conçu pour stocker, déplacer, récupérer et tamiser la poudre dans une atmosphère inerte, évitant ainsi d’exposer les opérateurs aux fumées et aux résidus de fusion.

La FormUp 350 est la seule machine du marché à proposer un dispositif de mise en couche interchangeable. Vous pouvez choisir le système d’étalement de poudre le mieux adapté à vos fabrications : un système par racleur pour une productivité maximale, ou un système par rouleau, pour des états de surface améliorés. Le système de mise en couche bidirectionnel assure également un étalement 40 % plus rapide. La machine peut embarquer jusqu’à quatre lasers à fibre de 500 W, qui couvre chacun toute la surface du plateau, pour plus de souplesse dans la préparation de l’impression. AddUp propose près d’une douzaine de poudres métalliques.

Conçue pour les applications de production de masse, la FormUp 350 limite la durée entre chaque cycle de production à une heure ou moins, d’après la société. Le système de refroidissement de l’axe Z de la machine abaisse la température de la plate-forme en fin de production, ce qui permet de décharger les pièces plus rapidement (2 heures pour refroidir et passer de 200 à 65 °C, contre 12,5 heures sans refroidissement actif).

Avec un volume d’impression généreux (350 x 350 x 350 mm) et une gamme de fonctionnalités conçues pour la fabrication en série, la FormUp 350 dispose de paramètres accessibles, qui vous permettent de l’adapter à vos besoins.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

Lasertec 12 SLM de DMG Mori

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: Lasertec 12 SLM de DMG Mori
The DMG Mori LaserTec 12 SLM metal 3D printer (Source: DMG Mori)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 125 x 125 x 200
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) Plus de
    474 000 €

Fondée en Allemagne en 1948, DMG Mori était à l’origine une entreprise de fabrication d’outils. Elle a évolué au fil du temps et propose aujourd’hui une large gamme de machines de tournage, de fraisage et de rectification, ainsi que des imprimantes 3D métal à la solide réputation. Les imprimantes hybrides laser DED de la société permettent une production rapide reposant sur une technologie DED métal, soutenue par les réglages précis de la CNC, le tout dans la même machine.

La Lasertec 12 SLM est une imprimante 3D à fusion laser sur lit de poudre dotée d’un laser de 200 W (ou 400 W en option) et d’un volume d’impression de 125 x 125 x 200 mm.

L’épaisseur de couche peut descendre jusqu’à 20 microns et DMG Mori dispose d’une plate-forme ouverte qui permet de régler les paramètres à votre guise et d’associer la machine à presque toutes les poudres métalliques.

La technologie automatisée de manutention de poudre rePlug de la machine intègre le recyclage de la poudre pour une efficacité maximale et une sécurité de travail optimale grâce au cycle fermé.

La Lasertec 30 Dual SLM, plus grande, est équipée de deux lasers de 600 watts.

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Imprimante 3D métal : guide d'achat

S210 de BLT

Photo de Imprimante 3D métal : guide d'achat: S210 de BLT
The BLT-S210 from Bright Laser Technologies is a laser powder bed fusion entry level 3D printer (Source: BLT)
En Bref
  • Technologie Fusion sélective par laser (LPBF)
  • Volume d’impression (mm) 105 x 105 x 200
  • Matière première Poudre métallique
  • Prix (env.) Plus de
    474 000 €

BLT (Bright Laser Technologies) est le géant chinois des imprimantes 3D métal. Il propose pas moins de 12 de ces machines, qui reposent sur la technologie de fusion laser sur lit de poudre, mais aussi un service d’impression métal gigantesque, des poudres métalliques et une expertise technique professionnelle. À l’appui d’une longue liste de fabricants du monde entier possédant des plates-formes en Chine, les machines BLT sont couramment utilisées dans le secteur automobile, aérospatial, médical et de l’outillage.

La plus petite machine LPBF de la société, la S210, offre un volume d’impression de 105 x 105 x 200 mm, un laser de 500 W, des fonctionnalités de contrôle en temps réel et un design modulaire. Elle fonctionne avec le logiciel Materialise Magics et la propre suite de BLT, BLT-BP et BLT-MCS. Côté matériaux, la S210 peut traiter les alliages de titane, d’aluminium, de cobalt, de chrome et de magnésium, les superalliages, les aciers inoxydables, les aciers à outils, le cuivre, le tungstène, et le tantale.

Les autres imprimantes BLT, dont la taille et la complexité vont en augmentant, offrent des volumes d’impressions plus importants, des lasers plus nombreux et plus puissants, des dispositifs de revêtement bidirectionnels et davantage de fonctions de production vous permettant de suivre et de contrôler les impressions métalliques par lots.

Considérée comme la machine phare de la société, la S310 est équipée de lasers simples ou doubles de 500 W et affiche un volume d’impression de 250 x 250 x 400 mm.

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Zoom sur la technologie

La plupart des procédés d’impression 3D métal reposent sur la poudre métallique, mais certains utilisent des filaments ou des tiges métalliques.

Il existe bien plus de dix méthodes pour imprimer du métal. Les pièces produites par ces différentes technologies seront plus ou moins similaires : la principale distinction se fait au niveau du coût global de production, de la vitesse et de l’efficacité. Il est donc utile de bien comprendre les différentes options qui s’offrent à vous. Nous allons les étudier rapidement ici, mais nous vous invitons aussi à consulter les liens All3DP indiqués pour obtenir des explications plus approfondies.

Fusion laser sur lit de poudre (LPBF) / Fusion sélective par laser 

La technologie d’impression 3D métal la plus courante est la fusion laser sur lit de poudre, plus connue sous le nom de fusion sélective par laser (SLM), qui représente environ 80 % du marché des imprimantes 3D métal.

Ce processus fait fondre entièrement chaque couche de poudre métallique et permet de former la pièce finale. Il peut être utilisé sur un large éventail de matériaux (aluminium, titane, fer, nickel, cobalt, alliages à base de cuivre et leurs composites) fait appel à un laser qui fritte lentement et régulièrement une poudre de métal, couche par couche. Les particules contenues dans le métal sont fusionnées, même si le métal n’est pas suffisamment chaud pour fondre complètement.

Les pièces obtenues par ces deux procédés sont prêtes à l’emploi et ne nécessitent aucun traitement supplémentaire. En surface, les pièces frittées restent cependant assez rugueuses : selon vos besoins, elles pourront nécessiter un traitement ultérieur.

Modélisation par dépôt de fil fondu (FDM)

L’imprimante 3D Metal X de Markforged utilise du filament métallique (source : Markforged)

La FDM, qui repose sur l’extrusion d’un filament à travers une buse, représente la technologie de base de l’impression 3D plastique. Mais il suffit de remplacer le fameux plastique par des filaments composés de poudre métallique (voire des filaments quasiment à 100 % métalliques) pour obtenir une très bonne solution d’impression métal. La partie plastique du filament (autrement dit, le liant) est retirée lors du post-traitement pour révéler une pièce composée à 97 % de métal, bien que sa porosité puisse rester relativement élevée. Par ailleurs, il faut noter que les filaments métalliques sont abrasifs pour les extrudeurs des machines FDM, qui doivent ainsi nécessairement être en acier renforcé ou trempé.

La FDM métal reste ainsi de loin le moyen le moins coûteux de produire des pièces métalliques, car le filament peut être utilisé sur une large gamme d’imprimantes 3D de bureau conçues à l’origine pour les plastiques, comme la S5 d’Ultimaker, la Methode de MakerBot et la Raise3D. C’est d’ailleurs un concept qui fait beaucoup parler, notamment pour les filaments en acier inoxydable. Alors, quelle différence entre cette méthode et l’impression avec une imprimante 3D métal spécialisée, comme celles que nous vous proposons ci-dessous ?

Pour résumer, selon la solution choisie, vous n’obtiendrez pas les mêmes propriétés structurelles mécaniques. Cela ne veut pas dire que les objets métalliques produits par les imprimantes de bureau sont voués à une utilisation purement décorative. Au contraire, ces machines sont tout à fait capables d’imprimer de véritables pièces métalliques compatibles avec un large éventail d’applications, notamment pour la fabrication d’outils industriels et de gabarits, les petites séries ou la production de pièces fonctionnelles, de prototypes, et même de bijoux. Mais la méthode d’impression FDM reste toutefois moins précise que les autres techniques d’impression 3D métal. Elle nécessite par ailleurs la création de supports, ce qui peut limiter les possibilités en termes de formes. Les pièces réalisées à partir d’un filament métallique doivent également passer par une étape de déliantage et de frittage, une opération souvent confiée à une entreprise tiers, ce qui peut ralentir un peu les délais de production.

Notez aussi que les pièces imprimées peuvent perdre jusqu’à un tiers de leur volume lors du post-traitement, ce qui doit être pris en compte avant l’impression. Heureusement, votre logiciel 3D doit normalement pouvoir se charger de faire les calculs nécessaires.

Les différentes étapes de l’impression 3D avec du filament métallique (source : Markforged)

Fusion par faisceau d’électrons (EBM) 

L’EBM est une autre technologie de fusion sur lit de poudre qui utilise un faisceau d’électrons au lieu de lasers pour faire fondre et fusionner complètement les matériaux métalliques. Elle est moins précise que le SLM, mais permet de produire plus rapidement des pièces plus grandes. Le processus se déroule sous vide et à haute température, ce qui permet d’obtenir des composants libérés des contraintes et dont les propriétés sont meilleures que celles des matériaux coulés (et comparables à celles des matériaux corroyés).

Image de l'en-tête de Unlocking Titanium 3D Printing
Le metal préféré pour l'impression 3D
Unlocking Titanium 3D Printing

Projection de liant métal

Pièces imprimées à l’aide de la projection de liant métallique (source : Desktop Metal)

La projection de liant a vraiment pris son essor ces dernières années et pourrait concurrencer la LPBF dans les cinq à dix prochaines années dans l’industrie grâce à sa rapidité et son volume. Une imprimante à projection de liant répartit une couche de poudre métallique, puis utilise une tête de projection pour déposer un polymère liant afin de créer la forme voulue. Cela permet d’obtenir une pièce plus rapidement et en plus grands lots que n’importe quel autre procédé sur lit de poudre, mais il ne s’agit que de la première étape du processus. Tout comme pour le FDM, le post-traitement, qui peut comprendre notamment le dépoudrage, le déliantage, le frittage, l’infiltration, le recuit et la finition de la pièce, prend souvent plus de temps que l’impression de la pièce initiale. Cette technologie est utilisée pour produire des lots de pièces et, même en comptant le post-traitement, elle peut s’avérer plus rapide que d’autres méthodes.

Projection à froid

La projection à froid est une technologie de fabrication qui consiste à pulvériser des poudres métalliques à des vitesses supersoniques pour les lier sans les faire fondre, ce qui ne produit pratiquement aucune contrainte thermique. Depuis le début des années 2000, cette méthode est utilisée comme procédé de revêtement, mais plus récemment, plusieurs entreprises ont adapté la projection à froid à la fabrication additive, car elle permet de déposer des couches de métal selon des géométries exactes pouvant atteindre plusieurs centimètres, à une vitesse 50 à 100 fois supérieure à celle des imprimantes 3D métal classiques.

Dans le cadre de la fabrication additive, la projection à froid est utilisée pour fabriquer rapidement des pièces métalliques de rechange ou pour réparer des composants métalliques directement sur place, par exemple du matériel militaire ou des machines dans l’industrie pétrolière et gazière. Les entreprises peuvent ainsi économiser des millions en évitant de lancer de nouvelles fabrications ou d’interrompre leurs activités. Dans certains cas, les pièces réparées peuvent même être de meilleure qualité que les pièces neuves.

Dépôt de fil ou de poudre par énergie directe (DED)

Impression 3D par dépôt d’énergie dirigée (DED) par Optomec (source : Optomec)

Les technologies de dépôt par énergie dirigée (DED) fusionnent les matériaux en les faisant fondre au fur et à mesure qu’ils sont déposés, comme pour la soudure. Il s’agit d’un procédé de fabrication souvent utilisé pour la réparation et l’entretien de pièces métalliques existantes, mais qui peut également permettre d’en créer rapidement.

Plusieurs procédés entrent dans cette catégorie et diffèrent par leur source de chaleur et la matière première utilisée. L’un d’eux, appelé fabrication additive par arc électrique (ou WAAM), repose sur un fil métallique et un arc électrique pour fabriquer de grandes pièces métalliques, qui sont ensuite usinées pour obtenir leur forme finale. D’autres technologies DED utilisent un fil métallique et un laser à plasma ou un faisceau d’électrons comme source d’énergie, quand une autre encore, très répandue, consiste à projeter de la poudre métallique à travers une buse puis la fondre à l’aide d’un laser.

La liste ci-dessus n’est pas exhaustive. Il existe d’autres méthodes d’impression 3D métal. Parmi les plus spécialisées, citons notamment la lithographie métal et le frittage laser microsélectif pour les pièces métalliques de toute petite taille.

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Services d’impression 3D métal

Pièces détachées automobiles Volkswagen en métal imprimées en 3D par Spare Parts 3D (source : Spare Parts 3D)

Investir dans une imprimante 3D métal n’est pas une décision anodine, et il peut donc être intéressant de commencer par commander des échantillons de pièces. Vous pouvez passer commande directement auprès de l’entreprise, mais de nombreux fabricants d’imprimantes figurant sur cette liste proposent également des services d’impression à la demande.  Pour vos petits projets, créations uniques ou tests, il peut donc être intéressant d’externaliser vos impressions 3D. En faisant appel à un service d’impression 3D métal, vous réaliserez des économies considérables sur le coût d’investissement et les frais généraux liés à l’exploitation d’une imprimante spécialisée.

Image de l'en-tête de Craftcloud : tout ce qu’il faut savoir
Faites imprimer vos pièces métalliques
Craftcloud : tout ce qu'il faut savoir

Des services d’impression tiers, tels que Shapeways, i.Materialise, Sculpteo et 3D Hubs, proposent également d’imprimer vos pièces métalliques. L’essentiel est de trouver le prestataire qui répondra parfaitement à vos besoins. Pour commencer, mieux vaut donc se rendre sur Craftcloud, la plateforme qui rassemble plusieurs services d’impression 3D. Vous pourrez y comparer instantanément les prix pour l’impression 3D métal de plusieurs pièces, dans un seul et même panier. La plateforme Craftcloud mélange et assortit les offres pour vous proposer le coût le plus bas et le délai d’exécution le plus rapide.

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