Il y a encore tout juste 10 ans, les imprimantes 3D étaient de véritables engins industriels au prix exorbitant. Aujourd’hui, quand on vous dit « imprimante 3D », vous pensez plutôt à une petite machine posée sur un bureau, qui coûte sans doute moins cher que l’appareil que vous utilisez actuellement pour lire cet article. Il n’a jamais été aussi facile de trouver une imprimante 3D de qualité pour tous les budgets, aussi modiques soient-ils. Même à 200 €, vous pourrez dégoter une superbe machine qui vous permettra de vous lancer dans l’impression en quelques minutes.
Notre première partie couvre les imprimantes 3D FDM, c’est-à-dire celles qui fonctionnent avec des filaments. Ces machines offrent le meilleur qualité-prix si vous comptez imprimer avec du PLA, du PETG, de l’ABS ou d’autres filaments thermoplastiques courants.
Notre seconde partie présente les imprimantes 3D résine, qui sont à privilégier si vous voulez créer des modèles aux détails plus fins. Les résultats sont incroyables, il faut le voir pour le croire (et une loupe n’est parfois pas de trop pour confirmer qu’il s’agit bien d’une impression 3D).
Opter pour une imprimante 3D pas chère, c’est souvent renoncer à un certain confort. En termes de qualité d’impression, en effet, la différence n’est pas corollaire à l’écart de prix : une imprimante 3D de 1 000 € ne va pas imprimer cinq fois mieux qu’une autre à 200 €. C’est particulièrement vrai pour les imprimantes 3D résine fonctionnant avec un écran LCD, qui ont tendance à plafonner en termes de qualité d’impression.
Le contraste, vous le verrez plutôt dans la qualité des composants (et donc dans leur longévité et leur facilité de remplacement), le service client, les mises à jour et le matériel que vous utilisez. Une imprimante 3D de moins de 200 € vous paraîtra, dans la plupart des cas, totalement rudimentaire comparée aux machines de 500 € et plus, avec leurs fonctions d’autodiagnostic quasi magiques. Sachant cela, vous comprendrez que plus on monte en prix, meilleures seront les technologies.
Dans cette liste, nous nous concentrons sur quatre fourchettes de prix et proposons ainsi des imprimantes 3D polyvalentes à moins de 200, 300, 500 et 1 000 €. Ce ne sont pas les seules machines qui existent, bien sûr, mais vous ne trouverez ici que nos meilleures recommandations. Pour autant, nous mentionnons également certaines alternatives qui ont retenu notre attention.
La série d’imprimantes 3D FDM Neptune d’Elegoo est arrivée à maturité depuis déjà plusieurs générations, et la Neptune 3 Pro en est sans doute le meilleur exemple à ce jour. Ultra silencieuse et offrant une expérience d’impression complète, elle n’a jamais été aussi bon marché : après la sortie des Neptune 4 (plus récentes et, à nos yeux, pas encore aussi stables), la 3 Pro atterrit dans notre fourchette des machines à moins de 200 €.
La Neptune 3 Pro dispose d’un volume d’impression de 225 x 225 x 280 mm, cartographié par une sonde à jauges de contrainte placée sur le plateau, qui permet de produire de premières couches parfaitement régulières. Le capteur de filament détecte la fin de la bobine et interrompt les opérations pour que vous puissiez la remplacer sans perdre toute l’impression. Les commandes s’effectuent à travers un écran tactile réactif et clair raccordé par un câble extensible.
Pour terminer, l’imprimante est dotée d’une plaque d’impression en métal amovible revêtue de PEI, qui permet de retirer facilement vos prints. C’est l’imprimante 3D moderne de base (parmi les bed slingers, s’entend), offrant tout le confort et la qualité matérielle désirés pour un coût minime. Elle surpasse notre option précédente, la Kobra d’Anycubic, principalement parce que son volume d’impression est plus important, mais peut-être un petit peu aussi grâce à son look bleu titane, qui lui donne fière allure.
Une machine chic et pas chère, en plus d’être silencieuse. Que demander de plus ?
La SV06 de Sovol a fait beaucoup de vagues lors de sa sortie, plus tôt cette année. Cette machine est un clone de la gamme Original Prusa i3, toujours aussi populaire, sauf qu’elle coûte une fraction de son prix. Quand les machines Prusa i3 peuvent atteindre les 1 000 €, la SV06 offre le même hardware, pour seulement 239 €. Attention, nous ne disons pas qu’il s’agit de la même bête (le logiciel de Prusa et son système de contrôle qualité sont incomparables), mais la SV06 parvient tout de même à offrir une expérience très plaisante pour un prix très accessible.
Les routines d’autocalibrage de la SV06, notamment, contribuent à sa convivialité. À l’aide d’un capteur inductif, elles assurent le nivellement du plateau par maillage sur toute sa surface (fixe) de 220 x 220 x 250 mm et mettent à niveau l’axe X, qui fonctionnent sur l’axe Z à double entraînement. Autant dire qu’il ne vous reste plus grand-chose à faire.
Par contre, si vous envisagez de l’acheter, notez bien que la SV06 produit des résultats décevants avec les matériaux flexibles. L’extrudeur direct à engrenage planétaire fonctionne très bien avec les filaments rigides, mais nous avons constaté que les flexibles ont tendance à se coincer dans l’engrenage et à se bloquer. Par contre, le hotend est 100 % métallique, ce qui vous permet d’utiliser des filaments haute température plus rigides que ceux habituellement compatibles avec les machines de cette gamme de prix.
Lors de nos essais, nous avons également trouvé les moteurs pas-à-pas TMC2209 de la SV06 remarquablement silencieux. Si votre imprimante se trouve dans un coin du salon, vous apprécierez. La SV06 est une excellente machine, qui saura séduire les amateurs à la recherche d’une solution pas trop compliquée tout comme les débutants qui veulent se lancer sans prendre de risque grâce à un hardware éprouvé.
Creality voulait faire de sa K1 sa nouvelle imprimante star, un échec cuisant selon nous dû à cette erreur de positionnement. C’était donc plutôt mal parti, et pourtant, la revoilà dans la course ! Le temps a passé, le hardware a évolué et le logiciel a été mis à jour. Résultat, la Creality K1 est finalement une imprimante 3D connectée plutôt décente et rapide, en particulier au vu de son prix actuellement très bas (environ 465 €).
Pour moins de 500 €, vous avez la possibilité d’imprimer à une vitesse de 600 mm/s en utilisant le filament Hyper PLA de Creality. Notez que les performances des filaments ordinaires peuvent varier. L’uniformité des couches est par ailleurs excellente. Lors de nos essais, nous avons finalement pu constater que la K1 était une remarquable alliée : elle est facile à installer et pratiquement prête à l’emploi. Au démarrage, elle effectue une série de vérifications et de procédures de calibrage pour garantir une superbe qualité d’impression, même à grande vitesse.
Pas de nivellement du plateau ni ajustements manuels habituellement nécessaires sur les anciens modèles. Disons qu’elle marche toute seule, ce qui est aujourd’hui l’un des meilleurs compliments que l’on puisse faire à une imprimante 3D.
La K1 est dotée d’une connexion wifi et peut être contrôlée à distance via une application ou directement sur le slicer. Ce dernier offre une expérience particulièrement fluide, bien qu’un peu spartiate. Au cours de nos tests, nous avons constaté que le système d’exploitation de Creality (firmware et logiciel) présentait certains défauts, notamment des fonctions… qui ne fonctionnent pas. Ces problèmes ont un peu gâché notre expérience, mais il semble qu’ils sont progressivement corrigés à travers des patchs.
Il est important de noter que les premières K1 n’ont pas le même hotend que les dernières sorties. Les anciens modèles avaient en effet tendance à souffrir d’un phénomène de reptation thermique dans certaines situations, ce qui ruinait les impressions et empêchait le système d’imprimer correctement. C’était malheureusement le cas de la machine que nous avons testée. Depuis, Creality a sorti une nouvelle version du hotend (désormais fourni par défaut sur la K1). Pour connaître la version que vous possédez, regardez si le thermistor du hotend est intégré dans le bloc chauffant en céramique (ancienne version) ou bien fixé à l’extérieur (nouvelle version). Vous pouvez aussi vérifier la couleur de la gaine en silicone du hotend : elle est noire pour les anciens modèles et rouge pour les nouveaux.
Surfant sur le succès de son imprimante petit budget P1P, Bambu Lab a lancé récemment la P1S, qui est sans doute sa machine à ce jour. Ultra rapide, elle offre un volume d’impression entièrement fermé de 256 x 256 x 256 mm, un ventilateur de refroidissement auxiliaire (qui assure une impression stable, même à vitesse élevée), et un système de filtration de l’air. Elle est par ailleurs compatible avec l’excellent module AMS de Bambu Lab pour l’impression multimatériaux. Le tout pour 749 €.
La Bambu Lab P1S est un peu la bonne copine qui s’entend avec tout le monde. Elle plaira aux débutants, qui apprécieront de pouvoir imprimer sans grand effort ni connaissances particulières tout en obtenant d’excellents résultats. Mais elle séduira aussi les makers plus expérimentés, car c’est une machine fiable, qui imprime vite et bien sans réglages ni ajustements.
Son habitacle, en plus d’élargir sa compatibilité matériaux, permet de limiter la propagation des particules ultrafines et, de manière générale, d’obtenir des impressions 3D réussies à coup sûr. On ajoute qu’il confère aussi à l’imprimante un look plus propre et compact, un avantage à ne pas négliger si vous comptez utiliser l’utiliser chez vous.
Grâce aux récentes mises à jour de l’écosystème logiciel de Bambu Lab, il est désormais possible d’imprimer directement sur la machine à partir de l’application smartphone de l’entreprise, sans passer par un ordinateur. Difficile de trouver plus pratique et confortable pour une utilisation à la maison.
La Mars 3 appartient à la génération antérieure aux machines les plus récentes d’Elegoo, mais elle offre un rapport qualité-prix phénoménal (avec un prix qui ne cesse par ailleurs de baisser).
Avec son design épuré et son volume d’impression de 143 x 90 x 165 mm, elle est plutôt grande pour une petite imprimante 3D résine. Son écran de 4 098 x 2 560 pixels lui permet d’imprimer à une résolution ultraprécise de 35 microns.
Rangé sous l’écran LCD monochrome, un puissant réseau composé de 36 LED COB (Chip-on-Board) assure une grande uniformité de la lumière sur toute la zone d’impression. Cette configuration se traduit par des temps de polymérisation courts, de l’ordre de 1,5 seconde par couche, en fonction de la résine utilisée et des conditions d’impression.
La Mars 3 regorge aussi de petites caractéristiques très ergonomiques. Voyez vous-même : son écran tactile couleur de 3,5 pouces s’intègre élégamment à l’avant de la machine, et la cuve de résine en métal est dotée de vis pour la fixer en place et de chevilles sur le fond pour protéger la délicate pellicule FEP des débris présents sur votre établi. Le fabricant indique d’ailleurs que ce film FEP est plus fin que jamais, ce qui permet, combiné à la surface sablée de la plaque d’impression, d’obtenir une meilleure adhérence.
Grâce à une récente baisse de prix, la Mars 3 se situe confortablement sous la barre des 200 €. Avec sa fiche technique, son apparence et son abonnement inclus d’un an à Chitubox Pro (qui vaut à lui seul environ 85 €), la Mars 3 pourrait bien être la meilleure imprimante 3D petit budget disponible à ce jour.
Si vous souhaitez obtenir des impressions très détaillées sans trop d’efforts et sous la barre des 200 €, la Mars 3 devrait figurer en tête de votre liste.
À notre avis, tant qu’Elegoo continue d’assurer le SAV sur l’Elegoo Mars 3 et que son prix poursuit sa baisse, elle reste l’imprimante 3D résine petit budget de référence. Mais si votre budget est plus proche des 300 € que des 200 que coûte la Mars 3, l’Elegoo Mars 4 Ultra, plus sophistiquée, n’est pas un mauvais investissement.
Avec ses plus nombreux pixels réunis dans plus ou moins la même surface d’impressions, elle atteint une résolution de 18 microns. Si c’est que vous recherchez en optant pour une imprimante 3D LCD, alors vous trouverez difficilement mieux. Petit bémol, cependant : si une telle configuration devrait se traduire par des détails plus nets et des voxels indétectables (à condition d’imprimer avec une hauteur de couche suffisamment fine), certains utilisateurs signalent que le film ACF utilisé comme couche d’interface dans la cuve (pour accélérer l’impression) brouille en réalité la précision des résultats et annule donc la hausse de résolution. Selon nous, à moins de prendre une loupe, il n’est pas possible d’observer la différence. Et c’est vrai depuis des années. Vous réussirez à obtenir des prints à la résolution impeccable grâce à une préparation adéquate, à un bon réglage et à des paramètres résine adaptés à votre propre environnement. Au-delà de ces facteurs, vous jouez dans la cour des pros, à la poursuite d’un rendement décroissant.
La Mars 4 Ultra offre une meilleure résolution, certes. Son volume d’impression est par ailleurs différent de celui de la Mars 3, avec des dimensions plus longues, plus étroites et pas aussi hautes : 153,36 x 77,76 x 165 mm. Il n’y a pas vraiment de perte par rapport à sa grande sœur, il s’agit donc plutôt d’ajuster la Mars 4 au nouvel écran LCD 9K que de modifier totalement la forme de l’imprimante. Le moteur d’éclairage a été optimisé afin d’améliorer l’uniformité de la lumière dans la zone d’impression. Parmi les autres caractéristiques distinctives, on note la connexion wifi et une impression plus rapide grâce au film ACF susmentionné et à la nouvelle résine Rapid Standard d’Elegoo. Deux nouveautés bienvenues. La vitesse de connexion est correcte, ce qui est particulièrement utile pour les fichiers volumineux (qui ne sont pas rares si on possède une grande imprimante 3D résine ultra-précise).
On apprécie aussi beaucoup la licence perpétuelle TangoSlicer fournie par défaut avec l’imprimante. Il s’agit d’un logiciel de découpe efficace, doté d’une foule d’outils de contrôle et de modes automatisés pour préparer vos impressions. Si vous préférez les slicers du type Chitubox Basic ou Lychee, ils sont également compatibles avec la Mars 4, ce qui est appréciable si vous ne voulez pas vous faire la main sur un nouveau logiciel. Ouf !
Un conseil pour les utilisateurs de Tango sur Windows possédant un écran à DPI élevé : désactivez la mise à l’échelle spécifique à l’application dans les propriétés du programme. Cette fonction tente en effet de recadrer le programme pour l’adapter à votre bel écran, mais cela fait sauter des boutons essentiels sur les côtés. Il n’est pas non plus possible de redimensionner les fenêtres de dialogue de Tango, ce qui rend l’utilisation du slicer plus ou moins impossible. En désactivant l’option, vous devriez retrouver toutes les fonctions du logiciel.
* À l’heure où nous écrivons ces lignes, Elegoo propose la Mars 4 Ultra au prix de environ 310 €, soit un peu au-dessus de la fourchette que nous recommandons ici, mais elle peut se trouver à moins de 300 € chez certains revendeurs. Comparez avant d’acheter !
La toute nouvelle Photon Mono M5s d’Anycubic est une imprimante résine de bureau d’un autre genre, qui introduit des fonctions vraiment intelligentes pour améliorer l’impression (un peu comme les machines FDM de ces deux dernières années). Dotée d’un capteur monté sur le portique du plateau d’impression, la M5s peut détecter la force de pelage, le niveau de résine et le fond du bac afin d’améliorer efficacement votre expérience d’impression.
Lors de nos tests, nous lui avons tout de même trouvé quelques défauts, mais le fait que le système de détection des échecs ne tienne ne serait-ce que la moitié de ses promesses en fait notre grande favorite du moment.
Les dimensions de la Photon Mono M5s sont à peine plus grandes que celles de la Sonic Mini 8K S de Phrozen et de la Photon Mono 2, deux machines que nous considérons comme de petites imprimantes 3D. Et pourtant, elle offre un volume d’impression de 200 x 123 x 218mm.
Elle est prête à fonctionner dès le déballage, après avoir exécuté une courte liste d’autocontrôles. Vous pourrez ensuite lancer vos impressions, qui vont désormais bien plus vite grâce au matériau du film dans la cuve de résine. Celui-ci permet de libérer l’impression en cours plus facilement (en réglant aussi correctement la hauteur de couche et avec le bon choix de résine). En vérité, il est possible d’imprimer rapidement avec la Photon Mono M5s et des résines standards, mais il vous faudra certains matériaux spécifiques dits « rapides » et un compromis sur la qualité de l’axe Z pour atteindre des vitesses vraiment fulgurantes.
Cela étant dit, la M5s est équipée d’un écran LCD de masquage 12K de 10,1 pouces, synonyme de pixels extrêmement petits pour une résolution d’impression ultra-fine. On peut difficilement faire mieux.
La M5s est également plus facile à utiliser que les autres imprimantes de sa catégorie. La connexion wifi de l’imprimante fonctionne parfaitement et assure ainsi le lien entre le logiciel et le hardware de la machine sans aucune anicroche. Vous pouvez également garder un œil sur votre imprimante grâce à l’application mobile de l’entreprise, qui permet d’obtenir des diagnostics, des guides et des conseils. Il est aussi possible de consulter des modèles créés par la communauté et de les envoyer à l’imprimante d’un seul clic, le tout sans être bombardé de pubs ou de notifications.
La M5s est une imprimante compacte et rapide dotée de nombreuses fonctionnalités absentes sur d’autres machines. Le nec plus ultra si vous privilégiez la convivialité.
La GKtwo d’UniFormation est une imprimante moyen format dotée de nombreuses touches bien pensées qui font de son utilisation une expérience plus ordonnée et plus fluide que d’autres imprimantes 3D résine petit budget. Elle n’offre peut-être pas une résolution de pointe comme la Photon Mono M5s ou la Mars 4 Ultra présentée ci-dessus (même si la différence est selon nous infinitésimale à l’œil nu), mais elle a d’autres avantages : une plaque d’impression qui se retire facilement et un bac de résine coulissant, ainsi qu’un couvercle à charnière qui permet un accès pratique à la chambre d’impression.
La GKtwo est également dotée d’un atout très intéressant : son bac de résine chauffé à température contrôlée. Rappelons ici qu’il est essentiel de maintenir la résine autour de 30 °C pour obtenir des impressions réussies. Vous pourrez aussi obtenir de bons résultats malgré quelques degrés de moins, mais il est certain que réchauffer la résine mettra toutes les chances de votre côté. La GKtwo vous permet de sélectionner une température parmi trois, puis elle se charge elle-même de calculer la période de chauffe avant le début de l’impression. L’ensemble du système est automatisé et intégré au logiciel de l’imprimante, ce qui permet d’obtenir des prints réussis sans effort particulier.
Clairement inspirée des imprimantes résine haut de gamme destinées aux prosommateurs, la GKtwo parvient à ramener son prix à un niveau accessible au grand public sans faire trop de compromis. La GKtwo produit par ailleurs des impressions d’une netteté fabuleuse grâce à son écran LCD de masquage 8K de taille moyenne. Si votre budget le permet, elle peut aussi être associée à des modules de post-traitement complémentaires conçus pour s’adapter à la plaque d’impression de l’imprimante. Cela permet, par exemple, de sortir la plaque directement de l’imprimante et de la placer dans l’espace du module de nettoyage à ultrasons prévu à cet effet pour une opération efficace sans vous salir les mains.
L’entreprise est moins connue que certaines concurrentes comme Elegoo et Anycubic, si bien que les informations en ligne sur l’imprimante sont peu nombreuses. Cela dit, celle-ci est compatible avec des slicers tiers populaires, notamment Voxeldance Tango, Lychee et Chitubox Basic. Le logiciel de découpe fourni est basé sur PrusaSlicer, qui offre une excellente génération de structures de support. Selon nous, il se suffit à lui-même.
Une nouvelle version de l’écran LCD 12K et un dongle wifi devraient bientôt être disponibles pour la GKtwo, ce qui devrait lui faire gagner quelques points sur la concurrence.
Des imprimantes 3D intéressantes à moins de 200, 300, 500 et 1 000 €, il y en a beaucoup, trop pour toutes les citer. Et c’est pourquoi nous avons modifié nos guides d’achat afin de vous offrir des conseils plus ciblés par catégorie, en ne retenant que les machines les plus pertinentes.
Si vous vous étonnez de ne pas voir telle ou telle imprimante figurer parmi cette liste, encore un peu de patience ! Comme toujours, nous nous efforçons de passer en revue toutes les imprimantes 3D incontournables qui font l’actualité, afin de vous donner une idée claire de ce qu’elles valent vraiment. Mais parfois, le travail s’accumule et il nous faut plus de temps pour rendre notre verdict sur la machine la plus populaire du moment.
S’il y a bien une chose que l’on a apprise en testant moult et moult imprimantes 3D, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter aux apparences ni se contenter de les comparer les unes aux autres selon des critères trop larges. Cela ne fait aucun sens, par exemple, de comparer une imprimante 3D en kit à moins de 200 € destinée aux amateurs à une machine industrielle de 6 000 € capable de traiter des matériaux complexes. Ce que l’on veut savoir, c’est que la première est très facile à assembler, et que la seconde doit être constamment mise à jour et souffre de bugs permanents, en plus d’offrir des performances peu fiables.
Nous souhaitons aller droit au but en vous offrant des informations utiles et concrètes. L’imprimante est-elle agréable à utiliser ? Quelles sont ses fonctionnalités les plus notables ? Tient-elle toutes ses promesses ? Et surtout, est-ce qu’elle vaut son prix ? Nous ne voulons pas nous perdre dans des chiffres hors contexte ni nous arrêter sur des questions dont nous ne pouvons contrôler toutes les variables.
Lors de nos tests, nous prenons en compte le type d’utilisateurs auquel la machine se destine. Nous nous mettons à leur place en imaginant ce qu’ils souhaitent faire avec l’imprimante, et c’est exactement cela que nous testons. Un exemple : si nous testons une imprimante 3D grand volume, nous allons imprimer… de grands objets ! Notre but sera d’exploiter tout le potentiel du plateau et de pousser l’axe Z dans ses retranchements.
Nous prenons aussi en considération d’autres critères plus généraux, comme la facilité d’utilisation, les logiciels compatibles ou encore les solutions de dépannage disponibles. En cas de problème, l’imprimante est-elle facile à réparer ? La documentation fournie est-elle suffisante ? Le service client est-il réactif ?
Nous nous efforçons de répondre à toutes ces questions, et bien d’autres encore, afin de dénicher la meilleure imprimante 3D, c’est-à-dire celle qui répondra le mieux à vos besoins.
La confiance est un critère essentiel à nos yeux, c’est pourquoi nous appliquons une politique très stricte pour chacun des avis que nous publions. Pour nos tests, nous nous procurons les machines de deux manières : soit en nous les faisant prêter, soit en les achetant directement.
Dans le premier cas, si le fabricant n’exige pas le retour de l’imprimante prêtée, nous en faisons don à une association locale ou la stockons en vue d’une élimination ultérieure (selon des méthodes écoresponsables). Dans le second cas, pour les machines achetées, soit nous continuons de les utiliser dans nos locaux, soit nous en faisons don ou les éliminons de manière responsable.
S’il arrive qu’un fabricant (ou un mécène) nous fasse don d’une imprimante en vue d’obtenir la publication d’un avis, il n’aura aucune influence sur le résultat de nos tests ni sur le contenu publié. Il découvrira notre avis à sa publication, en même temps que vous, chers lecteurs. En cas de doute ou de problème, nous nous efforçons, dans la mesure du possible, d’en faire part au fabricant, afin de mieux comprendre le contexte, de vérifier s’il a déjà connaissance de cette question, voire d’obtenir une solution.
Afin que nos lecteurs puissent consulter gratuitement notre contenu, nous le monétisons de différentes manières, notamment à travers des liens d’affiliation : si vous cliquez sur un lien commercial et effectuez un achat, nous pouvons recevoir une petite commission de la part du vendeur. Pour plus de détails à ce sujet, nous vous invitons à consulter la section sur la publicité et les activités commerciales dans nos conditions d’utilisation.
Pour la grande majorité des gens, notre imprimante 3D « championne toutes catégories » fera parfaitement l’affaire. Elle est polyvalente, et c’est pourquoi nous l’avons choisie.
Évidemment, elle n’est pas non plus la solution universelle à tous les utilisateurs ! Heureusement, nous proposons d’autres alternatives. Voici donc quelques conseils pour vous aider à vous repérer dans ce monde merveilleux, mais non moins très peuplé. Si vous vous sentez un peu perdu et que vous ne comprenez pas tous les termes, nous proposons un glossaire très utile à la fin de cet article.
De nombreuses imprimantes sont affublées de cette description, que ce soit « pour débutants » ou « pour enfants ». Souvent, elles s’efforcent à tel point de materner l’utilisateur que ça en devient très vite étouffant. Plus vous gagnez en expérience, plus vous découvrez qu’elles sont limitantes sur de nombreux aspects. Si vous n’avez pas déjà des vues sur une imprimante 3D pour débutants spécifique, dont les fonctionnalités répondent à l’un de vos besoins précis, nous vous conseillons plutôt d’opter pour une machine petit budget. Vous dépenserez moins, et vous apprendrez bien plus ! Et si vous rencontrez un souci, vous n’aurez aucun mal à trouver une réponse ou de l’aide parmi les nombreux forums qui existent pour chaque imprimante.
Bien que la qualité des imprimantes 3D petit budget ait considérablement augmenté ces dernières années, ces machines ne sont pas non plus infaillibles. Mais les fabricants bénéficiant déjà d’une bonne réputation parmi les utilisateurs (Creality et Anycubic, par exemple) s’adaptent pour mieux satisfaire leurs nouveaux fans, notamment en proposant un meilleur service client. D’ailleurs, les propriétaires d’imprimantes 3D petit budget eux-mêmes mettent leur pierre à l’édifice en ajoutant à l’énorme base de connaissances disponible en ligne. Dans ce domaine, toutes les questions ont déjà été posées, et les réponses et solutions ne manquent pas !
Peu de publications se donnent autant de mal que nous pour tester les imprimantes du moment. Nous n’avons aucune obligation envers les fabricants (qui ne bénéficient d’aucun droit de regard sur notre travail) et sommes toujours honnêtes dans nos conclusions. Si vous ne trouvez pas d’avis publié sur une machine spécifique et que vous aimeriez en savoir plus à son sujet, n’hésitez pas à nous contacter sur l’adresse editors@all3dp.com.
Vous avez acheté une imprimante 3D ? Vous n’avez pas fini d’en payer les frais ! Outre l’achat régulier de matériau pour l’impression de vos objets, sachez qu’il vous faudra aussi prévoir certains coûts de maintenance générale, par exemple des buses pour votre imprimante FDM, ou du film FEP pour votre machine MSLA. Bien sûr, d’autres pièces peuvent également s’user, voire se casser. Il faudra donc aussi prendre en compte les coûts liés aux remplacements. Il sera plus facile de trouver des pièces de rechange si vous possédez une imprimante de type RepRap au design open source. Elles sont en effet conçues avec des composants en libre accès sur le marché. Les machines fermées destinées aux débutants sont peut-être plus simples à utiliser, mais les pièces détachées sont quasiment impossibles à trouver (dans l’hypothèse peu probable où vous êtes parvenu à découvrir la source du problème).
Si c’est simplement pour tester un nouveau hobby, les émois des premiers essais vous passeront vite. L’imprimante 3D est, après tout, la version « maison » d’une technologie de fabrication très complexe. Vous devez donc, tôt ou tard, vous attendre à rencontrer petits soucis et gros problèmes avec votre machine. En ayant un certain objectif en tête, vous aurez la motivation de trouver des solutions aux différents obstacles que votre imprimante jettera sur votre route. Si vous imprimez juste parce que ça a l’air sympa, vous aurez vite fait de vous désintéresser, voire de laisser tomber par frustration devant la montagne de rebuts et de ratés engendrés.
La grande majorité des imprimantes 3D de bureau sont des machines FDM (dépôt de fil fondu) à extrusion unique. En d’autres termes, elles extrudent un matériau imprimable à travers une seule buse. Polyvalentes et applicables à un grand nombre d’utilisations grâce à leur bonne compatibilité matériaux, elles sont un peu le choix par défaut pour les débutants. Mais si vous savez que vous devez imprimer des objets aux formes complexes ou comportant des volumes semi-fermés, il y a de fortes chances qu’une imprimante à double extrusion vous facilite grandement la tâche. Il en va de même si vous avez besoin d’imprimer des objets composés de plusieurs matériaux. Si le détail et la précision sont votre priorité, optez plutôt pour une imprimante 3D résine. Il est important de connaître et de comprendre les différentes technologies qui existent afin de faire le choix qui conviendra le mieux à vos besoins.
Selon la technologie et les matériaux utilisés, vous risquez en effet de subir quelques éclaboussures ou autres rejets. Même si elles varient grandement en taille, les imprimantes 3D FDM ont en commun de peu asperger leurs alentours, mais les émissions dues à la fusion du filament peuvent rapidement rendre l’air irrespirable. Il est donc déconseillé de rester trop longtemps à proximité. Selon les modèles que vous imprimez, le nettoyage reste assez modeste.
Côté impression 3D résine, ce n’est pas le même son de cloche. Cette technologie est bien plus exigeante, et nous vous conseillons de bien y réfléchir avec d’investir dans ce type de machine. Disons-le tout de suite, la résine dégage une odeur désagréable, parfois carrément nocive. Elle est très toxique pour l’environnement, et dangereuse en cas de contact prolongé sur la peau. Les imprimantes 3D résine exigent aussi des modules de post-traitement dédiés et un équipement de protection pour l’utilisateur. Afin de dissoudre la résine non durcie qui demeure sur les surfaces, il faut notamment employer de l’alcool isopropylique 95 % (ou plus).
De manière générale, toutes les imprimantes 3D doivent être utilisées dans des endroits bien aérés, mais c’est encore plus vrai pour l’impression 3D résine.
Si un grand nombre d’excellentes imprimantes 3D ont pu voir le jour grâce à Kickstarter (c’est encore vrai aujourd’hui), il n’en reste pas moins un problème de taille : la plateforme n’est pas, à proprement parler, une boutique en ligne. Financer une campagne sur le site n’est pas un acte d’achat. Vous n’achetez pas une imprimante 3D, il s’agit plutôt de soutenir une vision, d’apporter une contribution financière pour aider une entreprise ou une personne à atteindre un certain but.
Et si un projet est mal géré et que l’argent disparaît, vous n’obtiendrez rien en retour. Finalement, vous obtiendrez le plus souvent une version bêta du produit. Ce que vous payez en réalité, c’est un accès en avant-première à cette nouveauté, avec tous les défauts qui n’ont pas encore été corrigés.
De plus en plus de fabricants de renom se tournent vers Kickstarter pour lancer leurs nouveaux produits. C’est un moyen sûr d’évaluer la demande et de susciter l’intérêt des acheteurs, tout en étant soumis à la pression d’un compte à rebours. Alors que ces grosses sociétés ont tout à fait les moyens de sortir de nouvelles machines, elles préfèrent quémander auprès des utilisateurs avec la promesse d’une technologie toute neuve. Ne vous laissez pas séduire, à moins de vouloir absolument être le premier à utiliser le produit et d’être prêt à ne plus jamais revoir votre argent.
Selon nous, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pour autant, nous apprécions les nouvelles technologies et suivons donc les dernières campagnes menées sur la plate-forme. Par contre, vous ne verrez jamais une imprimante 3D Kickstarter dans nos guides d’achat à moins qu’elle n’ait terminé sa campagne et que l’imprimante soit largement disponible dans le commerce, avec toutes les protections qui accompagnent l’achat dans un magasin.
Auparavant, nous incluions également dans cette liste ce que l’on pourrait appeler des « imprimantes 3D professionnelles », des machines s’adressant plus spécifiquement aux entreprises disposant d’un « certain » budget (disons plus élevé que celui du maker de base). Ces imprimantes ne jouant pas tellement dans la même catégorie, nous avons décidé de les séparer.
L’article ci-dessus se concentre donc sur les machines que M. et Mme Tout-le-Monde sont susceptibles de posséder chez eux, tandis que les imprimantes professionnelles ont désormais leur propre rubrique ! Nous vous conseillons de commencer par consulter notre article sur les Meilleures imprimantes 3D pour les entreprises. Si vous souhaitez un aperçu plus général sur l’impression 3D au service du milieu professionnel, rendez-vous dans notre section All3DP Pro.
Pas évident de choisir la bonne imprimante 3D, surtout quand on ne comprend pas tous les termes de la fiche technique ! Dans ce glossaire, vous trouverez les termes à connaître, leur explication, et des liens utiles pour mieux vous repérer dans ce beau monde de l’impression 3D.
FDM : la technologie Fused Deposition Modeling (ou modélisation par dépôt de fil fondu), généralement appelée FDM, est un procédé d’impression 3D qui consiste à extruder un matériau thermoplastique chauffé par une buse mobile pour construire un objet couche par couche. Le terme FDM est un nom déposé, ce qui a conduit le mouvement open source RepRap à lui préférer l’expression FFF (Fused Filament Fabrication), mais les deux termes sont interchangeables.
Filament : c’est le matériau de base utilisé pour imprimer des objets avec la technologie FDM. Le filament consiste généralement en un thermoplastique solide que l’on charge dans la tête d’impression, où il est chauffé à son point de fusion et extrudé à travers une petite buse. On le trouve généralement sous forme de bobines de 1,75 mm, 2,85 mm ou 3 mm de diamètre, des dimensions qui détermineront l’imprimante que vous pourrez utiliser.
G-code : c’est un langage machine utilisé pour transmettre des instructions à des outils informatiques, par exemple à une imprimante 3D. Le G-code fournit des coordonnées et des instructions pour la tête d’impression, mais aussi pour d’autres fonctions non liées au mouvement. Pour le générer, vous aurez presque toujours besoin d’un logiciel de découpe, ou « slicer ». Il comprend une bibliothèque de commandes qui permettent de contrôler des actions spécifiques telles que le mouvement, la vitesse, la rotation, la profondeur et d’autres interrupteurs et capteurs connexes utilisés dans le fonctionnement d’une machine. Familiarisez-vous avec le G-code en un rien de temps grâce à notre guide des commandes G-code.
Plateau chauffant : le plateau d’impression sur lequel on imprime le modèle peut être chauffé, ce qui évite que les couches tout juste imprimées ne refroidissent trop vite et se rétractent. Si vous imprimez avec des matériaux tels que l’ABS ou le PETG, vous aurez absolument besoin d’un plateau chauffant, mais il reste optionnel pour le PLA.
Hotend : c’est l’ensemble des composants qui permet de chauffer et de faire fondre le plastique, qui passe ensuite par la buse avant d’être déposé sur la surface d’impression.
Extrudeur : ce terme peut décrire l’intégralité du système d’entraînement et de fusion du filament, ou bien uniquement le moteur en lui-même ainsi que l’engrenage qui agrippe le filament pour l’alimenter vers le hotend. L’extrudeur peut se présenter de plusieurs manières, un paramètre qui affectera directement l’imprimante et ses performances. Il existe deux configurations principales : le système Bowden et l’entraînement direct (ou « direct drive »). Il s’agit d’un sujet complexe où les termes et les explications techniques se recoupent souvent. Notre guide sur les extrudeurs d’imprimantes 3D vous donne toutes les informations nécessaires pour y voir plus clair.
Bowden : avec ce système, le moteur de l’extrudeur est séparé du hotend. On le retrouve souvent fixé sur le châssis de l’imprimante ou sur une extrémité du portique de l’axe X. Le système d’extrusion Bowden permet d’alimenter le filament à travers un tube en PTFE (le tube Bowden, qui donne son nom à tout le mécanisme) directement vers le hotend.
Extrudeur à entraînement direct : également appelé « extrudeur direct », voire « direct drive », c’est l’autre configuration couramment utilisée. Ici, le moteur de l’extrudeur et son mécanisme d’alimentation sont directement fixés au hotend. Alimentation et zone de fusion se touchent presque.
Double extrusion : certaines imprimantes 3D disposent de deux extrudeurs (et donc de deux hotends). Cela leur permet d’imprimer en deux couleurs, ou à partir de deux matériaux différents. Si l’attrait évident réside dans la possibilité de réaliser des impressions bicolores très esthétiques, le véritable avantage des systèmes à double extrusion est tout autre. Il permet en effet avant tout de combiner différents matériaux, par exemple en utilisant un matériau de support soluble pour imprimer des formes irréalisables dans d’autres conditions. Encore une fois, il y a beaucoup à dire sur ce sujet. Pour creuser, n’hésitez pas à consulter notre guide qui vous explique tout sur la double extrusion.
PLA : c’est l’acronyme anglais de l’acide polylactique, un thermoplastique souvent utilisé dans les filaments des imprimantes 3D FDM. Il est facile à utiliser et existe en de nombreuses couleurs et finitions. Par contre, le PLA est plus fragile, ne comptez donc pas sur lui pour produire des objets très solides. Il reste très apprécié pour l’impression d’objets décoratifs, notamment parce qu’il ne coûte pas cher. Si vous souhaitez en savoir plus sur le PLA, consultez notre guide dédié.
SLA : c’est la forme courte de « stéréolithographie », une technologie d’impression 3D qui relève du processus plus large de photopolymérisation en cuve. Ce terme est souvent utilisé (à tort) pour décrire toutes les méthodes de polymérisation en cuve. En réalité, il s’agit d’une technologie spécifique, qui utilise un faisceau laser dirigé pour tracer des couches dans une cuve de résine photopolymère liquide. La SLA n’est qu’une technologie de photopolymérisation en cuve parmi d’autres.
Résine : c’est le matériau utilisé pour les imprimantes 3D de bureau dites SLA, DLP et MSLA (LCD). Constituée d’un mélange de produits chimiques comprenant un photo-initiateur, la résine se solidifie sous l’effet des rayons UV. Hautement toxique et difficile à nettoyer en cas de débordement ou d’éclaboussure, la résine exige beaucoup de précautions et d’attention. C’est un matériau désagréable à manipuler, et tous vos rebuts devront être éliminés conformément à la réglementation locale en vigueur. C’est le matériau privilégié pour obtenir des impressions très détaillées et complexes.
Imprimante 3D LCD : c’est le terme courant pour désigner les imprimantes 3D résine qui utilisent un écran LCD pour projeter les rayons UV à travers une représentation de chaque couche, comme un masque. La plupart des imprimantes 3D résine petit budget sont dotées d’un LCD, une technologie bon marché et donc très répandue. Attention, l’écran reste un consommable : un LCD monochrome produit en 2022 tiendra ainsi environ 2 000 heures.
MSLA : la stéréolithographie « masquée », ou « Mask stereolithography » (MSLA) est un terme inventé par Structo, mais popularisé par Prusa Research. Il désigne essentiellement les imprimantes 3D LCD dont il est question juste au-dessus.
Micron : cette mesure (aussi appelée micromètre) correspond à un millième de millimètre. On l’utilise habituellement pour décrire le degré de précision ou la résolution d’une surface.
Slicer : le terme anglais reste largement utilisé et désigne un logiciel de découpe. L’impression 3D consiste à construire un objet couche après couche, mais encore faut-il les créer, ces couches ! C’est le slicer qui s’en charge : il divise n’importe quel modèle 3D en un ensemble de couches et génère le code machine qui sera lu par l’imprimante pour les recréer sur la surface d’impression. De manière générale, ce code machine est ce qu’on appelle le G-code, un langage qui rassemble des instructions et des coordonnées à exécuter par l’imprimante. Nous proposons un article plus approfondi qui revient sur les slicers, si vous souhaitez creuser le sujet. Beaucoup de ces logiciels de découpe sont gratuits et open source, tandis que d’autres sont payants et développés pour des imprimantes spécifiques. Dans tous les cas, il s’agit d’un outil incontournable pour l’impression 3D.
STL : c’est le format de fichier le plus courant en impression 3D. Développé par 3D Systems dans les années 80, il ne contient que la géométrie de surface d’un objet 3D. Malgré les efforts du secteur pour passer à des formats plus efficaces et plus riches en données, comme le 3mf, le STL perdure et constitue le type de fichier de modèle 3D que l’on trouve le plus souvent dans les dépôts de fichiers les plus connus. Pour en savoir plus le format STL, n’hésitez pas à consulter notre guide.
Open source : terme utilisé pour décrire un produit (typiquement, un logiciel, mais s’applique aussi au matériel) qu’il est possible de modifier et de redistribuer librement. Dans le cas de l’impression 3D, il s’agit plus souvent de dire que tout le monde est libre de modifier et d’améliorer un projet source, et de partager ses modifications afin que d’autres puissent les tester, les modifier et les reproduire à leur tour. Les logiciels open source (ou « logiciels libres ») sont régis par des licences qui en contrôlent l’utilisation équitable et correcte, en imposant des conditions garantissant la liberté d’accès à l’œuvre et à ses dérivés.
RepRap : il s’agit du nom d’un projet initié en 2005 par le Dr Adrian Bowyer, professeur de génie mécanique à l’université de Bath. L’objectif était de développer un concepteur de réplication rapide, une machine abordable capable d’imprimer ses propres pièces de rechange ou même de créer de nouvelles machines. La grande majorité des imprimantes 3D de bureau telles que nous les connaissons aujourd’hui sont issues des travaux menés par le projet RepRap. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet passionnant, rendez-vous sur notre page wiki spéciale RepRap.
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