Meilleure
option
Product image of Bambu Lab A1 Mini
Bambu Lab A1 Mini
  • Rapidité et autocalibration
  • Impressions très uniformes
  • Convient aux débutants
  • Purge wiper bruyant et peu fiable
  • Écran qui lague et bugs d’interface
 
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Option
petit budget
Product image of Kingroon KP3S 3.0
Kingroon KP3S 3.0
  • Bonne qualité au vu du coût
  • Guidages linéaires sur X et Y
  • Bonne compatibilité de filament
  • Réglages nécessaires sur le slicer
  • Bloc d’alimentation encombrant
  • Matériau du plateau decevant
 
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Version
améliorée
Product image of Bambu Lab P1P
Bambu Lab P1P
  • Vitesse d’impression incroyable
  • Nivellement du plateau génial
  • Fonctionnalités ergonomiques
  • Écran de contrôle un peu dépassé
 
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L’imprimante 3D idéale pour les débutants doit réunir plusieurs qualités, avec en première ligne la facilité d’assemblage et d’utilisation, la qualité de la documentation en ligne et hors-ligne, et la qualité d’impression en général. En un mot, elle doit produire de bons résultats sans exiger de manipulations trop complexes, afin que les débutants puissent se faire la main sur les différents processus.

Après d’innombrables heures passées à utiliser, tester et bricoler une large sélection d’imprimantes 3D de bureau, et non sans une bonne dose de recherches, de débats et d’examen de conscience au sein de notre équipe éditoriale, nous avons rassemblé nos recommandations pour les meilleures imprimantes 3D pour débutants. Découvrez notre top 3 ci-dessous !

Meilleures imprimantes 3D pour débutant

Meilleure option :
Bambu Lab A1 Mini
Option petit budget :
Kingroon KP3S 3.0
Version améliorée :
P1P de Bambu Lab
Prix approx. (€) 199 € 160 € 499 €
Volume d’impression 180 x 180 x 180 mm 180 x 180 x 180 mm 256 x 256 x 256 mm
Températures
(buse/plateau)
<300 °C / <80 °C <260 °C / <110 °C <300 °C / <100 °C
Plateau d’impression Acier, magnétique, feuille PEI Feuille autocollante magnétique Acier, magnétique, feuille PEI
Nivellement du plateau Automatique Manuel Automatique
Reprise d’impression Oui Oui Oui
Capteur de filament Oui Non Oui
Réseau Ordinateur, smartphone N/A Ordinateur, smartphone
Dimensions 347 x 315 x 365 mm 280 x 285 x 370 mm 386 x 389 x 458 mm
Manuel d’instructions Instructions détaillées Instructions illustrées très claires Instructions détaillées
Difficulté d’assemblage Pré-assemblée Simple, faisable en moins de 30 min Pré-assemblée
Consultez les prix (liens affiliés)

Choisir son imprimante 3D pour débutant

Pour faire vos premiers pas en impression 3D, il vous faut une machine au prix raisonnable, mais pas trop basique en termes de confort d’utilisation et de fonctionnalités d’aide à l’impression. Vous aurez aussi besoin d’instructions claires et d’un assemblage simple (si assemblage il y a) et, idéalement, d’une communauté d’utilisateurs solidaire pour vous donner un coup de pouce si vous vous perdez un peu.

Le processus d’assemblage a bien changé pour les imprimantes 3D débutant. Avant, vous aviez le droit à une boîte pleine de pièces et une liste d’instructions complexes (à dégoter vous-même sur les forums en ligne). Les choses ont évolué vers des machines semi-assemblées accompagnées d’un manuel pas toujours très clair. Aujourd’hui, les imprimantes 3D pour débutant sont souvent totalement assemblées. S’ils font bien les choses, les fabricants proposent même des wikis très détaillés qui répondent à la plupart des questions que vous pourriez vous poser. Pour autant, une communauté en ligne active reste toujours un avantage précieux pour les débutants en quête d’astuces et de conseils.

De manière générale, l’imprimante doit vous offrir par défaut une expérience fluide qui vous permettra d’imprimer sans effort particulier. Pour cela, on compte sur deux aspects, le matériel et le logiciel : une bonne imprimante 3D pour débutant doit être facile à calibrer et posséder une interface fonctionnelle et intuitive. Pour les novices, on privilégiera donc une imprimante dotée par exemple d’une sonde sur la buse (pour des premières couches parfaites et sans effort) et d’un bon système de refroidissement des pièces, associées à un logiciel qui permette d’ajuster facilement la vitesse d’impression et les offsets.

Les imprimantes de cette liste ne vous garantissent pas une introduction parfaitement sans heurt dans le monde de l’impression 3D, surtout si vous cherchez à rogner sur le budget, mais ce sont celles que nous conseillerons à nos proches qui souhaiteraient se lancer.

Meilleure option
Meilleure imprimante 3D pour débutant

Meilleure option : A1 Mini de Bambu Lab

Photo de Meilleure imprimante 3D pour débutant: Meilleure option : A1 Mini de Bambu Lab
The Bambu Lab A1 Mini (Source: All3DP)

On peut dire que l’A1 Mini de Bambu Lab a créé la surprise lors de sa sortie. Les premières imprimantes de l’entreprise avaient ouvert la voie à une avalanche de machines en CoreXY bien cubiques sur le marché, le retour du design en porte-à-faux faisait donc l’effet d’un pas en arrière pour certains. Bambu Lab, avec la A1 Mini, a clairement décidé de proposer une véritable offre petit budget tout aussi facile à utiliser que les autres modèles de sa gamme. Pari réussi.

Comme son nom l’indique, l’A1 Mini est toute petite, avec un volume d’impression de seulement 180 x 180 x 180 mm. Mais ces 76 mm en moins (par rapport aux modèles plus grands de la marque) permettent d’obtenir une imprimante 3D compacte et ultra-intelligente pour seulement 199 €. Jugez vous-même : l’A1 Mini se calibre et se met à jour toute seule, et elle peut même s’autodiagnostiquer. Elle détecte tout un tas de problèmes et vous fournit le code d’erreur correspondant. Il ne vous reste plus qu’à aller voir de quoi il en retourne sur le wiki très complet du fabricant. Pour ne rien gâcher, cette petite machine est également rapide et produit des impressions de qualité constante.

Si l’on devait la décrire en un mot, ce serait la simplicité. Grâce à MakerWorld, le répertoire de Bambu Lab, vous pouvez ainsi imprimer un modèle en un clic, sans G-code précompilé (qui représente toujours un risque pour les utilisateurs en cas de malveillance). Comment ça marche ? Les concepteurs fournissent simplement des règles de tranchage pour leurs modèles, mais le tranchage à proprement parler s’effectue sur le cloud, avant d’être téléchargé sur votre machine pour impression.

Sachez tout de même que cette imprimante n’est pas aussi aboutie que les autres offres de la marque : nous avons trouvé l’interface un peu lente et constaté quelques bugs mineurs, ainsi que quelques mots mal orthographiés. Ce sont des choses que nous n’aurions pas relevées chez d’autres fabricants, mais qui nous ont surpris de la part de Bambu Lab.

Cependant, ces petits défauts sont peu nombreux et tolérables en raison du prix proposé et de la variété des avantages ergonomiques de la machine : une caméra haute qualité pour le contrôle à distance, un essuie-buse (certes un peu délicat) et, last but not least, un hotend qui permet de changer de buse sans l’aide d’outils. Et si cela ne suffisait pas, l’imprimante est également compatible avec l’AMS Lite de Bambu Lab, un système d’alimentation automatique qui permet d’imprimer avec jusqu’à quatre matériaux pour des résultats incroyables. Malheureusement, les matériaux flexibles comme le TPU ne sont pas compatibles.

L’un dans l’autre, la Bambu Lab A1 Mini est l’imprimante 3D idéale pour les débutants, une machine que nous recommandons à celles et ceux qui souhaitent mettre un premier pied dans l’impression 3D.

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Bambu Lab A1 Mini Commission perçue
Bambu Lab A1 Mini
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Option petit budget
Meilleure imprimante 3D pour débutant

Option petit budget : Kingroon KP3S 3.0

Photo de Meilleure imprimante 3D pour débutant: Option petit budget : Kingroon KP3S 3.0
The Kingroon KP3S 3.0 (Source: All3DP)

Si vous êtes à la recherche d’une machine sans chichis pour vous lancer dans l’impression 3D à moindre coût, voici une imprimante qui vaut le détour. Pour environ 160 €, vous pouvez vous procurer l’imprimante 3D pour débutant très soignée de Kingroon, la KP3S 3.0. Kingroon est un nom plutôt discret dans le monde de l’impression 3D, mais ses imprimantes 3D abordables et sobres, avec leur hardware unique, comptent désormais parmi les chouchoutes de la communauté.

La série KP3S se compose d’imprimantes en porte-à-faux à rail linéaire dans un volume d’impression de 180 x 180 x 180 mm. Les rails linéaires sont généralement considérés comme des systèmes de mouvement plus fiables et plus durables que les roues à rainure en V, plus typiques. Leur prix peut aussi grimper très vite, c’est pourquoi la KP3S représente une opportunité surprenante. Par contre, ils nécessitent aussi davantage d’entretien, qui consistera simplement à appliquer régulièrement du lubrifiant. Cela ne signifie pas pour autant que la maintenance générale soit particulièrement exigeante : il est facile, même pour un débutant, d’assurer l’entretien du système d’entraînement.

Notons tout de même qu’elle est la seule imprimante de cette liste qui nécessite un certain assemblage. Elle est livrée à plat avec son axe X et sa base détachés. La vis principale est rangée en toute sécurité dans un tube de protection. L’assemblage est très simple, même pour une première fois, notamment grâce aux instructions illustrées. Cette imprimante présente quelques autres particularités, notamment en ce qui concerne les interrupteurs de fin de course, mais rien qui ne puisse être corrigé par de simples ajustements. Cela demande un peu plus d’efforts et d’implication, mais pour ce prix on ne s’en plaindra pas. Découvrez notre avis sur la KP3S 3.0 de Kingroon pour en savoir plus et trouver une ou deux solutions.

La série KP3S de Kingroon se décline en quatre modèles, la KP3S 3.0, au prix de environ 160 €, étant l’option la plus abordable. Elle est équipée de rails linéaires sur les axes X et Y, d’un extrudeur direct de type Titan et d’un petit écran tactile intégré à sa base. Lors de nos tests, nous avons pu constater que la KP3S 3.0 produit d’excellents résultats, quel que soit le matériau utilisé. Malheureusement, c’est aussi la seule KP3S dotée d’une alimentation externe, ce qui n’est pas très pratique si vous recherchez une imprimante facile à ranger. Par contre, si vous comptez la laisser toujours au même endroit pour l’utiliser, sachez qu’elle ne prend pas de place : son cadre mesure 280 x 285 x 370 mm. Par ailleurs, la communauté d’utilisateurs a imaginé de nombreuses solutions pour cacher le bloc d’alimentation sous un boîtier imprimé en 3D.

En parlant d’accessoires, l’un des aspects qui nous séduit le plus chez la KP3S 3.0 est la richesse de ses upgrades, qu’elles soient proposées par Kingroon ou créées par sa communauté. L’extrudeur direct inclus peut facilement être modifié pour devenir 100 % métallique, avec des heat breaks en acier inoxydable ou en titane développés par Kingroon. Cette upgrade vous permettra d’utiliser des filaments qui chauffent à haute température. Vous pouvez aussi remplacer la surface d’impression magnétique, celle fournie par défaut laissant à désirer, ou même intégrer un graveur laser de 1,6 W (plutôt déconseillé, car la série KP3S ne possède pas d’habitacle fermé, ce qui est loin d’être idéal quand on utilise un laser).

C’est une imprimante fiable proposée à un prix abordable, dotée d’un hardware intéressant, facile à upgrader, et entourée d’une belle communauté très enthousiaste. Un excellent choix pour une première imprimante 3D.

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Kingroon KP3S 3.0 Commission perçue
Kingroon KP3S 3.0
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Version améliorée
Meilleure imprimante 3D pour débutant

Version améliorée : P1P de Bambu Lab

Photo de Meilleure imprimante 3D pour débutant: Version améliorée : P1P de Bambu Lab
The Bambu Lab P1P (Source: All3DP)

Si votre budget est un peu plus fourni et que vous souhaitez bénéficier de la meilleure expérience possible en matière d’imprimante 3D pour débutant, optez pour la P1P de Bambu Lab. Vendue 499 €, elle est plus chère que les alternatives de cette liste, mais elle le vaut bien. C’est une machine exceptionnelle dont les caractéristiques dépassent largement ce que l’on trouve chez une imprimante 3D pour débutants de base, notamment grâce à sa cinématique CoreXY.

La P1P affiche un beau volume d’impression de 256 x 256 x 256 mm et un extrudeur direct à double entraînement. Son plateau est recouvert d’une plaque magnétique en acier à ressort, qui se retire facilement afin de décrocher les impressions. Il possède également une petite gouttière à l’arrière, où passe le matériau de purge.

Image de l'en-tête de Bambu Lab P1P Review: Shaking Things Up
Notre avis complet sur l'imprimante 3D
Bambu Lab P1P Review: Shaking Things Up

Pourquoi une gouttière ? Parce que la P1P est compatible avec l’AMS (Automatic Material System) de Bambu Lab, qui permet d’imprimer un même projet avec quatre matériaux différents en même temps. Et vous pouvez en ajouter jusqu’à quatre, afin d’imprimer 16 matériaux différents ! Chaque module AMS coûte environ 360 €. C’est une somme en plus, mais l’option est appréciable si vous aimez les impressions multicolores. Il est intéressant de noter, si vous comptiez acheter l’AMS dans un futur proche, que le combo P1S (à cadre fermé) + AMS vous coûtera le même prix que si vous achetez la P1P et l’AMS séparément.

Bien que la P1P soit conçue avec un cadre ouvert, elle peut, de manière assez unique, être personnalisée à l’aide d’une série de panneaux latéraux décoratifs. Vous pourrez ainsi habiller l’imprimante à votre image ou vous servir des parois pour ranger des outils, par exemple.

La P1P propose aussi des routines automatisées de nivellement du plateau et de compensation des vibrations, ce qui lui permet d’atteindre une vitesse d’impression de plus de 500 mm/s (selon Bambu Lab).

Finalement, le plus gros reproche que l’on puisse faire à la P1P, c’est son écran de contrôle complètement has been (il ressemble d’ailleurs à un lecteur MP3 des années 2000). Mais grâce à la connectivité réseau et à l’excellent programme d’impression 3D disponible sur PC et appareils mobiles, vous pourrez heureusement vous en passer. D’ailleurs, si vous rencontrez le moindre problème avec votre imprimante, vous pouvez demander de l’aide au support client directement depuis l’application : plus besoin de parler à un robot sur le chat ou de perdre du temps à trouver l’adresse e-mail de l’assistance.

La P1P était notre meilleure option pour la catégorie à moins de 1 000 €, seulement surpassée par la P1S, sa collègue légèrement plus chère (et au cadre fermé). Cette dernière, avec ses fonctions avancées et son fonctionnement fluide, fera une imprimante idéale pour les débutants comme pour les vétérans de l’impression 3D.

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Bambu Lab P1P Commission perçue
Bambu Lab P1P
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Les autres machines

Avec l’évolution du marché et des options disponibles, nous avons dû reconsidérer l’impact du prix sur le choix d’une première imprimante 3D. En fin de compte, nous avons décidé en quelque sorte de redéfinir ce qu’est une bonne imprimante 3D pour débutant : on recherche donc ici des imprimantes 3D pas chères et faciles à utiliser. Deux critères qui permettent de sauter le pas facilement et de se lancer. Cela étant dit, si le budget n’entre pas dans vos critères et que vous voulez vous offrir la crème de la crème, visez nos listes plus généralistes.

Si c’est ce que vous recherchez, les options plus onéreuses de Bambu Lab offrent une expérience d’impression améliorée, qui va bien plus loin que la déjà excellente P1P. Pour seulement 100 € de plus, la P1S renforce les capacités d’impression de la P1P en assurant des performances fiables avec des matériaux sensibles à la température comme l’ABS grâce à son cadre fermé. La X1-Carbon (nettement plus chère) ajoute à cela une interface utilisateur tactile de meilleure qualité, une buse en acier trempé plus performante et quelques autres améliorations ergonomiques.

En revanche, si l’A1 Mini est proche de ce que vous recherchez, mais qu’elle reste trop petite à votre goût, regardez du côté de l’A1 de Bambu Lab. Avec son architecture bedslinger, cette imprimante cartésienne XZ fonctionne comme une Bambu Lab, c’est-à-dire très bien. Vendue 339 €, elle se situe entre l’A1 Mini et la P1P, un investissement idéal en termes de coût et de taille. Si vous recherchez plutôt à imprimer avec plusieurs filaments en même temps, le combo avec l’AMS Lite vous coûtera le même prix que la P1P seule.

La nouvelle Ender 3 V3 SE était une concurrente de poids pour notre meilleure option. Vendue seulement 159 €, cette bedslinger à plateau fixe, avec son système de nivellement et de offset automatique et ses deux moteurs sur l’axe Z, représente une solution très accessible dotée des fonctions modernes les plus importantes. Bien que Creality s’efforce de créer une expérience d’impression fluide grâce à Creality Print et Creality Cloud, la V3 SE ne peut malheureusement pas en profiter en l’absence d’une connexion wifi et Ethernet. Nous avons également rencontré quelques problèmes étranges avec le nivellement de la V3 SE, qui nous ont obligés à réinitialiser l’imprimante afin d’y remédier. Comme il s’agit d’un Ender 3, la machine se prêtera toutefois davantage aux petits bricolages et s’accompagne d’une multitude de conseils et de modifications en ligne (attention, toutes ne s’appliquent pas à ce modèle). Si vous aimez plonger les mains dans le cambouis pour modifier vos machines, c’est une imprimante intéressante car davantage ouverte aux bricolages que les Bambu Lab.

Nous avons aussi dû prendre en compte la nouvelle Original Prusa MK4 lors de la rédaction de cette liste. La documentation détaillée de Prusa est incomparable, et son nouveau Nextruder crée des premières couches parfaites à tous les coups, ce qui enlèvera une épine du pied à un certain nombre de débutants. La MK4 est également l’une des seules imprimantes 3D modernes disponibles sous la forme d’un véritable kit : les utilisateurs doivent fabriquer entièrement leur imprimante 3D à partir d’une boîte de pièces. C’est un processus assez complexe, mais qui permet de comprendre tous les dessous de la machine et son fonctionnement. Sans compter que le kit coûte environ 300 € de moins que la version préassemblée. Malheureusement, la MK4 est encore très chère (1 199 €) et atterrit sur le marché à un moment où les bedslingers sont un peu passées de mode. Elle reste tout de même un choix solide, mais cette position unique (que certains verront comme un avantage) l’exclut de nombreuses listes, y compris de celle-ci.

Pour moins cher, Prusa propose également l’Original Prusa Mini+, une imprimante 3D en porte-à-faux. Bien qu’un peu datée, la machine reçoit toujours des mises à jour qui apportent de nouvelles fonctionnalités. Elle bénéficie d’ailleurs depuis peu de l’input shaping, qui lui permet d’imprimer plus rapidement. Bien sûr, elle s’accompagne d’une assistance et d’une documentation excellentes (typiques de Prusa), produit des impressions exceptionnelles et est très facile à utiliser. Mais entre les problèmes liés à son système d’extrusion Bowden et son prix de 459 € (cher pour un kit), elle reste en dessous des normes actuelles.

Notre ancienne Meilleure option, la Sovol SV06, est ni plus ni moins une Original Prusa MK3S+ au prix de environ 180 €. En tant que telle, elle bénéficie d’une grande partie des connaissances relatives au système sur lequel elle est basée – c’est l’une des imprimantes 3D les plus populaires qui soient – et sa réputation n’est plus à faire. Mais, comme le système sur lequel elle se base, elle n’est plus du tout à jour, pour son prix, en termes de simplicité et de fonctionnalités.

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Notre méthode de test

S’il y a bien une chose que l’on a apprise en testant moult et moult imprimantes 3D, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter aux apparences ni se contenter de les comparer les unes aux autres selon des critères trop larges. Cela ne fait aucun sens, par exemple, de comparer une imprimante 3D en kit à moins de 200 € destinée aux amateurs à une machine industrielle de 6 000 € capable de traiter des matériaux complexes. Ce que l’on veut savoir, c’est que la première est très facile à assembler, et que la seconde doit être constamment mise à jour et souffre de bugs permanents, en plus d’offrir des performances peu fiables.

Nous souhaitons aller droit au but en vous offrant des informations utiles et concrètes. L’imprimante est-elle agréable à utiliser ? Quelles sont ses fonctionnalités les plus notables ? Tient-elle toutes ses promesses ? Et surtout, est-ce qu’elle vaut son prix ? Nous ne voulons pas nous perdre dans des chiffres hors contexte ni nous arrêter sur des questions dont nous ne pouvons contrôler toutes les variables.

Pour qui testons-nous les machines ?

Lors de nos tests, nous prenons en compte le type d’utilisateurs auquel la machine se destine. Nous nous mettons à leur place en imaginant ce qu’ils souhaitent faire avec l’imprimante, et c’est exactement cela que nous testons. Un exemple : si nous testons une imprimante 3D grand volume, nous allons imprimer… de grands objets ! Notre but sera d’exploiter tout le potentiel du plateau et de pousser l’axe Z dans ses retranchements.

Nous prenons aussi en considération d’autres critères plus généraux, comme la facilité d’utilisation, les logiciels compatibles ou encore les solutions de dépannage disponibles. En cas de problème, l’imprimante est-elle facile à réparer ? La documentation fournie est-elle suffisante ? Le service client est-il réactif ?

Nous nous efforçons de répondre à toutes ces questions, et bien d’autres encore, afin de dénicher la meilleure imprimante 3D, c’est-à-dire celle qui répondra le mieux à vos besoins.

Pourquoi nous faire confiance ?

La confiance est un critère essentiel à nos yeux, c’est pourquoi nous appliquons une politique très stricte pour chacun des avis que nous publions. Pour nos tests, nous nous procurons les machines de deux manières : soit en nous les faisant prêter, soit en les achetant directement.

Dans le premier cas, si le fabricant n’exige pas le retour de l’imprimante prêtée, nous en faisons don à une association locale ou la stockons en vue d’une élimination ultérieure (selon des méthodes écoresponsables). Dans le second cas, pour les machines achetées, soit nous continuons de les utiliser dans nos locaux, soit nous en faisons don ou les éliminons de manière responsable.

S’il arrive qu’un fabricant (ou un mécène) nous fasse don d’une imprimante en vue d’obtenir la publication d’un avis, il n’aura aucune influence sur le résultat de nos tests ni sur le contenu publié. Il découvrira notre avis à sa publication, en même temps que vous, chers lecteurs. En cas de doute ou de problème, nous nous efforçons, dans la mesure du possible, d’en faire part au fabricant, afin de mieux comprendre le contexte, de vérifier s’il a déjà connaissance de cette question, voire d’obtenir une solution.

La monétisation de notre contenu

Afin que nos lecteurs puissent consulter gratuitement notre contenu, nous le monétisons de différentes manières, notamment à travers des liens d’affiliation : si vous cliquez sur un lien commercial et effectuez un achat, nous pouvons recevoir une petite commission de la part du vendeur. Pour plus de détails à ce sujet, nous vous invitons à consulter la section sur la publicité et les activités commerciales dans nos conditions d’utilisation.

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Quel type d’imprimante 3D choisir ?

Pour la grande majorité des gens, notre imprimante 3D « championne toutes catégories » fera parfaitement l’affaire. Elle est polyvalente, et c’est pourquoi nous l’avons choisie.

Évidemment, elle n’est pas non plus la solution universelle à tous les utilisateurs ! Heureusement, nous proposons d’autres alternatives. Voici donc quelques conseils pour vous aider à vous repérer dans ce monde merveilleux, mais non moins très peuplé. Si vous vous sentez un peu perdu et que vous ne comprenez pas tous les termes, nous proposons un glossaire très utile à la fin de cet article.

Que penser des imprimantes pour débutants ?

De nombreuses imprimantes sont affublées de cette description, que ce soit « pour débutants » ou « pour enfants ». Souvent, elles s’efforcent à tel point de materner l’utilisateur que ça en devient très vite étouffant. Plus vous gagnez en expérience, plus vous découvrez qu’elles sont limitantes sur de nombreux aspects. Si vous n’avez pas déjà des vues sur une imprimante 3D pour débutants spécifique, dont les fonctionnalités répondent à l’un de vos besoins précis, nous vous conseillons plutôt d’opter pour une machine petit budget. Vous dépenserez moins, et vous apprendrez bien plus ! Et si vous rencontrez un souci, vous n’aurez aucun mal à trouver une réponse ou de l’aide parmi les nombreux forums qui existent pour chaque imprimante.

Suivez le mouvement !

Bien que la qualité des imprimantes 3D petit budget ait considérablement augmenté ces dernières années, ces machines ne sont pas non plus infaillibles. Mais les fabricants bénéficiant déjà d’une bonne réputation parmi les utilisateurs (Creality et Anycubic, par exemple) s’adaptent pour mieux satisfaire leurs nouveaux fans, notamment en proposant un meilleur service client. D’ailleurs, les propriétaires d’imprimantes 3D petit budget eux-mêmes mettent leur pierre à l’édifice en ajoutant à l’énorme base de connaissances disponible en ligne. Dans ce domaine, toutes les questions ont déjà été posées, et les réponses et solutions ne manquent pas !

Lisez nos avis !

Peu de publications se donnent autant de mal que nous pour tester les imprimantes du moment. Nous n’avons aucune obligation envers les fabricants (qui ne bénéficient d’aucun droit de regard sur notre travail) et sommes toujours honnêtes dans nos conclusions. Si vous ne trouvez pas d’avis publié sur une machine spécifique et que vous aimeriez en savoir plus à son sujet, n’hésitez pas à nous contacter sur l’adresse editors@all3dp.com.

Avoir conscience des frais

Vous avez acheté une imprimante 3D ? Vous n’avez pas fini d’en payer les frais ! Outre l’achat régulier de matériau pour l’impression de vos objets, sachez qu’il vous faudra aussi prévoir certains coûts de maintenance générale, par exemple des buses pour votre imprimante FDM, ou du film FEP pour votre machine MSLA. Bien sûr, d’autres pièces peuvent également s’user, voire se casser. Il faudra donc aussi prendre en compte les coûts liés aux remplacements. Il sera plus facile de trouver des pièces de rechange si vous possédez une imprimante de type RepRap au design open source. Elles sont en effet conçues avec des composants en libre accès sur le marché. Les machines fermées destinées aux débutants sont peut-être plus simples à utiliser, mais les pièces détachées sont quasiment impossibles à trouver (dans l’hypothèse peu probable où vous êtes parvenu à découvrir la source du problème).

Pourquoi souhaitez-vous une imprimante 3D ?

Si c’est simplement pour tester un nouveau hobby, les émois des premiers essais vous passeront vite. L’imprimante 3D est, après tout, la version « maison » d’une technologie de fabrication très complexe. Vous devez donc, tôt ou tard, vous attendre à rencontrer petits soucis et gros problèmes avec votre machine. En ayant un certain objectif en tête, vous aurez la motivation de trouver des solutions aux différents obstacles que votre imprimante jettera sur votre route. Si vous imprimez juste parce que ça a l’air sympa, vous aurez vite fait de vous désintéresser, voire de laisser tomber par frustration devant la montagne de rebuts et de ratés engendrés.

Vous avez un objectif ? Trouvez une imprimante adaptée pour y répondre

La grande majorité des imprimantes 3D de bureau sont des machines FDM (dépôt de fil fondu) à extrusion unique. En d’autres termes, elles extrudent un matériau imprimable à travers une seule buse. Polyvalentes et applicables à un grand nombre d’utilisations grâce à leur bonne compatibilité matériaux, elles sont un peu le choix par défaut pour les débutants. Mais si vous savez que vous devez imprimer des objets aux formes complexes ou comportant des volumes semi-fermés, il y a de fortes chances qu’une imprimante à double extrusion vous facilite grandement la tâche. Il en va de même si vous avez besoin d’imprimer des objets composés de plusieurs matériaux. Si le détail et la précision sont votre priorité, optez plutôt pour une imprimante 3D résine. Il est important de connaître et de comprendre les différentes technologies qui existent afin de faire le choix qui conviendra le mieux à vos besoins.

Choisissez une imprimante adaptée à votre environnement

Selon la technologie et les matériaux utilisés, vous risquez en effet de subir quelques éclaboussures ou autres rejets. Même si elles varient grandement en taille, les imprimantes 3D FDM ont en commun de peu asperger leurs alentours, mais les émissions dues à la fusion du filament peuvent rapidement rendre l’air irrespirable. Il est donc déconseillé de rester trop longtemps à proximité. Selon les modèles que vous imprimez, le nettoyage reste assez modeste.

Côté impression 3D résine, ce n’est pas le même son de cloche. Cette technologie est bien plus exigeante, et nous vous conseillons de bien y réfléchir avec d’investir dans ce type de machine. Disons-le tout de suite, la résine dégage une odeur désagréable, parfois carrément nocive. Elle est très toxique pour l’environnement, et dangereuse en cas de contact prolongé sur la peau. Les imprimantes 3D résine exigent aussi des modules de post-traitement dédiés et un équipement de protection pour l’utilisateur. Afin de dissoudre la résine non durcie qui demeure sur les surfaces, il faut notamment employer de l’alcool isopropylique 95 % (ou plus).

De manière générale, toutes les imprimantes 3D doivent être utilisées dans des endroits bien aérés, mais c’est encore plus vrai pour l’impression 3D résine.

Kickstarter, une fausse bonne idée ?

Si un grand nombre d’excellentes imprimantes 3D ont pu voir le jour grâce à Kickstarter (c’est encore vrai aujourd’hui), il n’en reste pas moins un problème de taille : la plateforme n’est pas, à proprement parler, une boutique en ligne. Financer une campagne sur le site n’est pas un acte d’achat. Vous n’achetez pas une imprimante 3D, il s’agit plutôt de soutenir une vision, d’apporter une contribution financière pour aider une entreprise ou une personne à atteindre un certain but.

Et si un projet est mal géré et que l’argent disparaît, vous n’obtiendrez rien en retour. Finalement, vous obtiendrez le plus souvent une version bêta du produit. Ce que vous payez en réalité, c’est un accès en avant-première à cette nouveauté, avec tous les défauts qui n’ont pas encore été corrigés.

De plus en plus de fabricants de renom se tournent vers Kickstarter pour lancer leurs nouveaux produits. C’est un moyen sûr d’évaluer la demande et de susciter l’intérêt des acheteurs, tout en étant soumis à la pression d’un compte à rebours. Alors que ces grosses sociétés ont tout à fait les moyens de sortir de nouvelles machines, elles préfèrent quémander auprès des utilisateurs avec la promesse d’une technologie toute neuve. Ne vous laissez pas séduire, à moins de vouloir absolument être le premier à utiliser le produit et d’être prêt à ne plus jamais revoir votre argent.

Selon nous, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pour autant, nous apprécions les nouvelles technologies et suivons donc les dernières campagnes menées sur la plate-forme. Par contre, vous ne verrez jamais une imprimante 3D Kickstarter dans nos guides d’achat à moins qu’elle n’ait terminé sa campagne et que l’imprimante soit largement disponible dans le commerce, avec toutes les protections qui accompagnent l’achat dans un magasin.

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Meilleures imprimantes 3D pour le secteur professionnel

Auparavant, nous incluions également dans cette liste ce que l’on pourrait appeler des « imprimantes 3D professionnelles », des machines s’adressant plus spécifiquement aux entreprises disposant d’un « certain » budget (disons plus élevé que celui du maker de base). Ces imprimantes ne jouant pas tellement dans la même catégorie, nous avons décidé de les séparer.

L’article ci-dessus se concentre donc sur les machines que M. et Mme Tout-le-Monde sont susceptibles de posséder chez eux, tandis que les imprimantes professionnelles ont désormais leur propre rubrique ! Nous vous conseillons de commencer par consulter notre article sur les Meilleures imprimantes 3D pour les entreprises. Si vous souhaitez un aperçu plus général sur l’impression 3D au service du milieu professionnel, rendez-vous dans notre section All3DP Pro.

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Glossaire des termes clés

Pas évident de choisir la bonne imprimante 3D, surtout quand on ne comprend pas tous les termes de la fiche technique ! Dans ce glossaire, vous trouverez les termes à connaître, leur explication, et des liens utiles pour mieux vous repérer dans ce beau monde de l’impression 3D.

FDM : la technologie Fused Deposition Modeling (ou modélisation par dépôt de fil fondu), généralement appelée FDM, est un procédé d’impression 3D qui consiste à extruder un matériau thermoplastique chauffé par une buse mobile pour construire un objet couche par couche. Le terme FDM est un nom déposé, ce qui a conduit le mouvement open source RepRap à lui préférer l’expression FFF (Fused Filament Fabrication), mais les deux termes sont interchangeables.

Filament : c’est le matériau de base utilisé pour imprimer des objets avec la technologie FDM. Le filament consiste généralement en un thermoplastique solide que l’on charge dans la tête d’impression, où il est chauffé à son point de fusion et extrudé à travers une petite buse. On le trouve généralement sous forme de bobines de 1,75 mm, 2,85 mm ou 3 mm de diamètre, des dimensions qui détermineront l’imprimante que vous pourrez utiliser.

G-code : c’est un langage machine utilisé pour transmettre des instructions à des outils informatiques, par exemple à une imprimante 3D. Le G-code fournit des coordonnées et des instructions pour la tête d’impression, mais aussi pour d’autres fonctions non liées au mouvement. Pour le générer, vous aurez presque toujours besoin d’un logiciel de découpe, ou « slicer ». Il comprend une bibliothèque de commandes qui permettent de contrôler des actions spécifiques telles que le mouvement, la vitesse, la rotation, la profondeur et d’autres interrupteurs et capteurs connexes utilisés dans le fonctionnement d’une machine. Familiarisez-vous avec le G-code en un rien de temps grâce à notre guide des commandes G-code.

Plateau chauffant : le plateau d’impression sur lequel on imprime le modèle peut être chauffé, ce qui évite que les couches tout juste imprimées ne refroidissent trop vite et se rétractent. Si vous imprimez avec des matériaux tels que l’ABS ou le PETG, vous aurez absolument besoin d’un plateau chauffant, mais il reste optionnel pour le PLA.

Hotend : c’est l’ensemble des composants qui permet de chauffer et de faire fondre le plastique, qui passe ensuite par la buse avant d’être déposé sur la surface d’impression.

Extrudeur : ce terme peut décrire l’intégralité du système d’entraînement et de fusion du filament, ou bien uniquement le moteur en lui-même ainsi que l’engrenage qui agrippe le filament pour l’alimenter vers le hotend. L’extrudeur peut se présenter de plusieurs manières, un paramètre qui affectera directement l’imprimante et ses performances. Il existe deux configurations principales : le système Bowden et l’entraînement direct (ou « direct drive »). Il s’agit d’un sujet complexe où les termes et les explications techniques se recoupent souvent. Notre guide sur les extrudeurs d’imprimantes 3D vous donne toutes les informations nécessaires pour y voir plus clair.

Bowden : avec ce système, le moteur de l’extrudeur est séparé du hotend. On le retrouve souvent fixé sur le châssis de l’imprimante ou sur une extrémité du portique de l’axe X. Le système d’extrusion Bowden permet d’alimenter le filament à travers un tube en PTFE (le tube Bowden, qui donne son nom à tout le mécanisme) directement vers le hotend.

Extrudeur à entraînement direct : également appelé « extrudeur direct », voire « direct drive », c’est l’autre configuration couramment utilisée. Ici, le moteur de l’extrudeur et son mécanisme d’alimentation sont directement fixés au hotend. Alimentation et zone de fusion se touchent presque.

Double extrusion : certaines imprimantes 3D disposent de deux extrudeurs (et donc de deux hotends). Cela leur permet d’imprimer en deux couleurs, ou à partir de deux matériaux différents. Si l’attrait évident réside dans la possibilité de réaliser des impressions bicolores très esthétiques, le véritable avantage des systèmes à double extrusion est tout autre. Il permet en effet avant tout de combiner différents matériaux, par exemple en utilisant un matériau de support soluble pour imprimer des formes irréalisables dans d’autres conditions. Encore une fois, il y a beaucoup à dire sur ce sujet. Pour creuser, n’hésitez pas à consulter notre guide qui vous explique tout sur la double extrusion.

PLA : c’est l’acronyme anglais de l’acide polylactique, un thermoplastique souvent utilisé dans les filaments des imprimantes 3D FDM. Il est facile à utiliser et existe en de nombreuses couleurs et finitions. Par contre, le PLA est plus fragile, ne comptez donc pas sur lui pour produire des objets très solides. Il reste très apprécié pour l’impression d’objets décoratifs, notamment parce qu’il ne coûte pas cher. Si vous souhaitez en savoir plus sur le PLA, consultez notre guide dédié.

SLA : c’est la forme courte de « stéréolithographie », une technologie d’impression 3D qui relève du processus plus large de photopolymérisation en cuve. Ce terme est souvent utilisé (à tort) pour décrire toutes les méthodes de polymérisation en cuve. En réalité, il s’agit d’une technologie spécifique, qui utilise un faisceau laser dirigé pour tracer des couches dans une cuve de résine photopolymère liquide. La SLA n’est qu’une technologie de photopolymérisation en cuve parmi d’autres.

Résine : c’est le matériau utilisé pour les imprimantes 3D de bureau dites SLA, DLP et MSLA (LCD). Constituée d’un mélange de produits chimiques comprenant un photo-initiateur, la résine se solidifie sous l’effet des rayons UV. Hautement toxique et difficile à nettoyer en cas de débordement ou d’éclaboussure, la résine exige beaucoup de précautions et d’attention. C’est un matériau désagréable à manipuler, et tous vos rebuts devront être éliminés conformément à la réglementation locale en vigueur. C’est le matériau privilégié pour obtenir des impressions très détaillées et complexes.

Imprimante 3D LCD : c’est le terme courant pour désigner les imprimantes 3D résine qui utilisent un écran LCD pour projeter les rayons UV à travers une représentation de chaque couche, comme un masque. La plupart des imprimantes 3D résine petit budget sont dotées d’un LCD, une technologie bon marché et donc très répandue. Attention, l’écran reste un consommable : un LCD monochrome produit en 2022 tiendra ainsi environ 2 000 heures.

MSLA : la stéréolithographie « masquée », ou « Mask stereolithography » (MSLA) est un terme inventé par Structo, mais popularisé par Prusa Research. Il désigne essentiellement les imprimantes 3D LCD dont il est question juste au-dessus.

Micron : cette mesure (aussi appelée micromètre) correspond à un millième de millimètre. On l’utilise habituellement pour décrire le degré de précision ou la résolution d’une surface.

Slicer : le terme anglais reste largement utilisé et désigne un logiciel de découpe. L’impression 3D consiste à construire un objet couche après couche, mais encore faut-il les créer, ces couches ! C’est le slicer qui s’en charge : il divise n’importe quel modèle 3D en un ensemble de couches et génère le code machine qui sera lu par l’imprimante pour les recréer sur la surface d’impression. De manière générale, ce code machine est ce qu’on appelle le G-code, un langage qui rassemble des instructions et des coordonnées à exécuter par l’imprimante. Nous proposons un article plus approfondi qui revient sur les slicers, si vous souhaitez creuser le sujet. Beaucoup de ces logiciels de découpe sont gratuits et open source, tandis que d’autres sont payants et développés pour des imprimantes spécifiques. Dans tous les cas, il s’agit d’un outil incontournable pour l’impression 3D.

STL : c’est le format de fichier le plus courant en impression 3D. Développé par 3D Systems dans les années 80, il ne contient que la géométrie de surface d’un objet 3D. Malgré les efforts du secteur pour passer à des formats plus efficaces et plus riches en données, comme le 3mf, le STL perdure et constitue le type de fichier de modèle 3D que l’on trouve le plus souvent dans les dépôts de fichiers les plus connus. Pour en savoir plus le format STL, n’hésitez pas à consulter notre guide.

Open source : terme utilisé pour décrire un produit (typiquement, un logiciel, mais s’applique aussi au matériel) qu’il est possible de modifier et de redistribuer librement. Dans le cas de l’impression 3D, il s’agit plus souvent de dire que tout le monde est libre de modifier et d’améliorer un projet source, et de partager ses modifications afin que d’autres puissent les tester, les modifier et les reproduire à leur tour. Les logiciels open source (ou « logiciels libres ») sont régis par des licences qui en contrôlent l’utilisation équitable et correcte, en imposant des conditions garantissant la liberté d’accès à l’œuvre et à ses dérivés.

RepRap : il s’agit du nom d’un projet initié en 2005 par le Dr Adrian Bowyer, professeur de génie mécanique à l’université de Bath. L’objectif était de développer un concepteur de réplication rapide, une machine abordable capable d’imprimer ses propres pièces de rechange ou même de créer de nouvelles machines. La grande majorité des imprimantes 3D de bureau telles que nous les connaissons aujourd’hui sont issues des travaux menés par le projet RepRap. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet passionnant, rendez-vous sur notre page wiki spéciale RepRap.

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Licence : Le texte de l'article "Les meilleures imprimantes 3D pour débutant" écrit par All3DP est publié sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).

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