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Vous sentez-vous le courage de monter vous-même votre imprimante 3D de A à Z ? Assembler son propre kit d’imprimante 3D, c’est le meilleur moyen d’obtenir une machine haut de gamme et d’apprendre tous les rouages de l’impression 3D. C’est aussi une expérience très gratifiante !
Pour établir cette liste des meilleures imprimantes 3D DIY du moment, nous avons exploré les tréfonds du web, passé les forums au peigne fin et débattu en long et en large entre nous. Vous y trouverez autant des projets communautaires open source (pour lesquels vous devrez réunir les différents composants) que des imprimantes 3D en kit haut de gamme ou au prix incroyablement bas.
Au-delà des performances pures des imprimantes, nous avons prêté une attention particulière à la documentation accessible et aux guides de montage fournis, mais aussi à la communauté d’utilisateurs qui entoure chaque machine. Sans plus attendre, voici donc notre liste des meilleures imprimantes 3D DIY en kit actuellement disponibles.
Fabriquer sa propre imprimante 3D de toutes pièces était autrefois un excellent moyen d’économiser quelques centaines d’euros, mais le marché a aujourd’hui rattrapé son retard et ce n’est plus toujours le cas. Il existe toujours des assemblages open source dont le seul but est de limiter les dépenses, mais si vous recherchez un kit de qualité, vous devrez sans doute payer le même prix que pour l’une des meilleures imprimantes 3D actuelles. Mais le prix n’est pas la seule motivation ! Plonger sous le capot de nos amies à trois axes vous permettra d’en connaître les moindres vis et ressorts.
Les imprimantes 3D DIY constituent un excellent moyen de mieux comprendre le fonctionnement de ces machines, ou d’en construire une sur mesure qui répondra exactement à tous vos besoins. Vous allez connaître votre imprimante 3D intimement, chose impossible avec une machine préfabriquée du marché. Conséquence : vous arriverez plus facilement à trouver l’origine des pannes, et vous aurez moins peur de les réparer vous-mêmes !
Dans ce guide, nous avons sélectionné l’élite de l’imprimante 3D en kit, mais il existe de très nombreux projets open source. Il y en a trop pour que l’on puisse tous les citer, mais si notre sélection a attisé votre curiosité, vous pourrez aller plus loin sur Open Builds. Pour choisir le modèle d’imprimante 3D DIY qu’il vous faut (dans notre liste ou ailleurs), vous devez garder à l’esprit un certain nombre d’éléments.
Outre les considérations habituelles de prix, de volume d’impression et d’autres caractéristiques matérielles (qui sont somme toute configurables si vous optez pour un modèle DIY de qualité), ce sont la documentation et les guides de montage qui doivent être au cœur de vos préoccupations. Car il est bien beau de dépenser des centaines d’euros pour trouver les composants nécessaires, mais vous risquez de le regretter si la documentation est trop obscure pour pouvoir la suivre jusqu’au bout.
En choisissant de monter vous-même votre imprimante 3D, vous avez sans doute aussi en tête de la bricoler un peu à l’avenir. Pensez-y au moment de choisir votre kit ! Il est aussi important de savoir ce que vous recherchez dans une imprimante 3D. Les meilleurs projets DIY proposent des configurations recommandées et souvent même des configurateurs interactifs accompagnés d’une documentation détaillée. Cela permet de suivre un processus de fabrication très clair, quelles que soient les pièces que vous choisirez. Mais bien sûr, comme pour les configurations standards, il existe de nombreux modèles qui n’indiquent que les pièces nécessaires, si vous préférez vous en tenir aux modèles de base.
Enfin, vous devrez tenir compte de la complexité globale du projet. Cela ne veut pas dire qu’il faut éviter à tout prix les assemblages trop compliqués. D’ailleurs, comme vous le verrez dans notre liste, les projets les plus complexes sont parmi les meilleurs, selon nous. Mais vous devez savoir dans quoi vous vous engagez. Avant de vous lancer, consultez bien les instructions du projet, cela peut aider. Les commentaires des utilisateurs en ligne sont aussi une excellente source. À vous de décider à quel point vous souhaitez vous investir !
La Voron 2.4 est une imprimante 3D CoreXY et le modèle phare du projet Voron. Impossible de trouver une autre imprimante 3D DIY au look aussi dément ! Mais ne nous arrêtons pas à l’esthétique, même s’il est vrai que cette imprimante en met plein la vue avec son câblage bien propre et ses beaux atours. Si cette machine est vraiment unique en son genre, c’est aussi pour ce qu’elle cache sous le capot. À titre d’exemple, l’axe Z repose sur un système de courroie, et non sur de classiques vis d’entraînement.
Heureusement, le projet Voron brille par la qualité de sa documentation et de ses ressources. La liste des matériaux est disponible sur le site de Voron, où vous pouvez configurer la machine à votre convenance. En cliquant sur le bouton « Configurator », vous aurez accès à différents choix pour construire votre machine : direct drive ou système Bowden, taille du plateau d’impression (250, 300, 350 mm), connexion wifi, enceinte chauffante… Les possibilités sont quasi infinies !
Rappelez-vous que vous devrez vous procurer toutes les pièces, et même en imprimer certaines en 3D. Si vous n’avez pas d’imprimante 3D, vous pouvez commander les pièces imprimées auprès d’un tiers (attention à bien choisir les pièces pour la configuration souhaitée).
Avec son look séduisant et sa fiche technique alléchante, la Voron 2.4 coûte bien sûr un certain prix. Le dernier modèle, la Voron 2.4, coûte environ 700 €, selon les options sélectionnées. C’est le prix pour obtenir une imprimante 3D vraiment exceptionnelle.
La Voron Switchwire, qui fait partie du célèbre projet Voron, est une imprimante 3D « bed slinger », c’est-à-dire que son plateau se déplace. Mais c’est aussi une CoreXZ, ce qui signifie que la tête d’impression est entraînée par une courroie sur les axes X et Z. Cette configuration, qui remplace la vis d’entraînement, doit permettre d’éliminer les oscillations sur l’axe Z. Le moteur est également fixé sur le châssis plutôt que sur le portique, l’axe X supporte donc moins de poids, ce qui permet des vitesses d’impression plus élevées.
La Switchwire offre un volume d’impression de 250 x 210 x 240 mm et, comme toutes les imprimantes Voron, peut être équipée de pratiquement tout le hardware que vous souhaitez. Vous pouvez soit vous procurer toutes les pièces vous-même en utilisant la liste de matériaux (vous pouvez même cannibaliser d’autres imprimantes, comme une vieille Prusa, si vous en avez une qui traîne), soit vous procurer un kit complet pour la Switchwire (trouvable en ligne auprès de divers revendeurs). Ces kits DIY comprennent généralement une sonde inductive pour le nivellement automatique du plateau et une enceinte chauffée, parmi tous les autres composants non imprimables nécessaires à l’assemblage de l’imprimante. Vous devrez imprimer vous-même en 3D certaines des pièces de la Switchwire, il est donc préférable d’avoir accès à une imprimante 3D. Sinon, vous pouvez bien sûr commander les pièces à un service d’impression 3D.
En termes de difficulté d’assemblage, la Switchwire est plus facile à monter que la Voron 2.4. Elle est aussi plus abordable, ce qui est parfait pour vous lancer dans l’aventure du DIY. Comme pour toutes les imprimantes Voron, la documentation complète et la communauté active qui l’entoure devraient s’avérer très utiles en cas de problème.
Le coût de l’imprimante dépend en grande partie des composants et des fonctions pour lesquels vous optez, et de la manière dont vous vous procurez les pièces : vous-même ou en kit. De manière générale, le prix total commence à environ 540 €.
Rat Rig est un concepteur d’imprimantes 3D DIY de haute qualité, qui bénéficie par ailleurs de nombreuses années d’expérience. La Rat Rig V-Core 3.1 est la dernière version du modèle phare de l’entreprise, une imprimante 3D CoreXY robuste, hautement configurable et disponible en quatre tailles différentes : 200, 300, 400 ou 500 mm.
Si vous recherchez un kit pré-compilé, jetez un coup d’œil au kit standard de la V-Core 3.1, destiné aux utilisateurs désireux d’acquérir un kit complet qui comprend toute l’électronique nécessaire. Cette version est livrée avec un hotend Phaetus Rapido UHF, un extrudeur Bondtech LGX Lite, une carte de contrôle BigTreeTech Octopus V1.1 compatible wifi, un capteur de nivellement automatique du plateau SuperPinda, une plaque d’impression flexible en PEI revêtue de poudre, et toutes les pièces imprimées en vert vif.
Les Rat Rigs sont conçues pour être évolutives. Leur cadre est composé de profilés à rainure en T et en V pour « des possibilités infinies de montage de tous types de pièces ». Cette version standard est disponible autour des 1 040 € pour le plus petit volume, ce qui est loin d’être l’offre la moins chère pour une imprimante 3D DIY. Mais une fois assemblée, la machine est fiable et peut être modifiée selon vos besoins.
Il existe également un kit configurable, s’adressant plutôt aux utilisateurs chevronnés qui souhaitent garder un contrôle total sur la constitution de leur machine. Le châssis le plus petit est vendu autour des 490 €; et vous n’avez plus qu’à compléter avec les composants et fonctionnalités proposés dans les menus déroulants. Vous pourrez notamment faire votre choix parmi différents moteurs pas-à-pas, cartes de contrôle, extrudeurs, hotends, etc. Tous les kits sont également accompagnés d’un guide de construction complet, étape par étape, qui vous guidera tout au long du processus. Cette version vous donne aussi la possibilité d’exclure les composants dont vous n’avez pas besoin, ce qui vous permet d’économiser sur les pièces que vous possédez déjà ou de les imprimer vous-même.
De nombreuses autres imprimantes 3D DIY auraient pu figurer sur cette liste, mais nous n’avons sélectionné que les meilleures. Si ces systèmes ne répondent pas à vos besoins, voici d’autres options que nous apprécions :
Deux imprimantes réputées de marques présentées dans cette liste n’offraient tout simplement pas un volume d’impression suffisant au vu de leur prix. La Voron 0.2, un mini système CoreXY de 120 x 120 x 120 mm connu pour sa rapidité d’impression, et la Rat Rig V-Minion, une imprimante en porte-à-faux de 180 x 180 x 180 mm, compacte mais hautement personnalisable, étaient tout simplement un peu trop chères pour leur taille : environ 700 € chacune, par rapport à la Voron Switchwire, dont le prix est similaire. En plus, difficile de battre une bed slinger CoreXZ…
Deux imprimantes 3D DIY intéressantes ont été éliminées parce qu’elles n’étaient pas à la hauteur de Voron et de Rat Rig. L’Hypercube Evolution, tout d’abord, est une merveilleuse machine qui s’entoure depuis longtemps d’une belle communauté. Il s’agit d’une imprimante CoreXY inspirée de l’imprimante 3D HyperCube originale développée par le YouTubeur Tech2C. Cette version améliorée a été perfectionnée par un autre bricoleur, Scott_3D, qui s’est attaché à réduire le nombre de pièces nécessaires et à simplifier la structure. C’est une bonne candidate pour la catégorie petit budget, car sa construction coûte entre 300 et 700 €, mais elle est aussi plus ancienne que les autres solutions, et moins bien documentée.
L’autre imprimante 3D que nous avons éliminée est la Railcore II 300ZL, une CoreXY open source créée par Steve White et Tony Akens. Comme l’Hypercube, elle n’a tout simplement pas le même niveau de documentation ou la même communauté que les meilleurs choix présentés ici. Elle peut tout de même s’avérer intéressante si vous voulez une machine avec un peu plus de hauteur en Z. Tandis que la configuration par défaut offre un volume d’impression de 300 x 300 x 330 mm, la variante ZLT porte ce volume à 600 mm.
Bien entendu, il s’agit dans tous les cas de kits d’imprimante 3D auto-sourcés : à vous de trouver toutes les pièces et composants. De nombreuses imprimantes 3D sont vendues en kit directement par le fabricant. Nous les avons moins mises en avant dans cet article, mais certaines méritent d’être mentionnées.
L’Original Prusa MK4, par exemple, est l’itération la plus récente du kit d’imprimante 3D i3 RepRap, qui a inspiré toute une génération d’imprimante de bureau. C’est non seulement l’un des kits les mieux documentés du marché, mais aussi une imprimante 3D vraiment supérieure, avec une excellente qualité d’impression dès le déballage. Certaines de ses itérations antérieures figurent en tête des recommandations d’All3DP depuis des temps immémoriaux. Avec ses multiples capteurs, le nouvel extrudeur direct Nextruder permet d’obtenir une première couche parfaite à tous les coups, pour une expérience d’impression vraiment facile, et à la hauteur de ce que revendique le fabricant. Ce kit est vendu 1 199 €.
La Tronxy X5SA, quant à elle, relève davantage du compromis, car il s’agit d’un kit CoreXY moins populaire. Pour autant, elle parvient à conserver un nombre respectable d’adeptes. Peut-être en ferez-vous partie ? Vous n’aurez pas besoin de vous procurer les pièces, et le kit est vendu 235 € seulement, un prix alléchant. Vous pouvez également remplacer la Tronxy par la VzBot, une imprimante 3D conçue par la communauté et basée à l’origine sur le châssis de la X5SA. Par contre, vous devrez vous procurer vous-même un certain nombre de pièces. Au final, le prix total se rapproche de celui de nos meilleurs choix.
Avant de vous lancer dans l’assemblage, découvrez ces petits trucs et astuces qui pourront vous être utiles. Pour aller encore plus loin, consultez notre article : DIY 3D Printer: How to Build Your Own 3D Printer
Licence : Le texte de l'article "Les meilleures imprimantes 3D DIY en kit" écrit par All3DP est publié sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).
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