La meilleure imprimante 3D grand format est souvent celle que l’on peut emprunter ! Mais si c’est à vous qu’il revient d’en posséder une parmi votre cercle d’amis, réjouissez-vous : vous disposez aujourd’hui d’options plus nombreuses que jamais sur le marché grand public.

Nous sommes allés à la rencontre de ces gargantuesques imprimantes 3D pour vous faire part de notre expérience de première main et vous donner une idée réaliste de ce qui vous attend lorsque vous installerez l’une de ces imposantes machines chez vous ou sur votre lieu de travail.

Meilleure option
Petit budget
Version améliorée
À partir de 2 099 €
800 €
2 499 €
Avantages:
  • High print quality
  • Long-term support
  • Multi-material capable (optional)
Avantages:
  • Assemblage facile
  • Klipper installé par défaut
  • Buse au diamètre large pour une impression rapide
Avantages:
  • Énorme volume d’impression
  • Bon marché vu sa solidité et sa taille
  • Buse au diamètre large pour une impression rapide
Inconvénients:
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
  • Pas particulièrement immense.
Inconvénients:
  • Peu d’instructions utilisateur
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
Inconvénients:
  • Peu d’instructions utilisateur
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
Volume d’impression (mm):
360 x 360 x 360
Volume d’impression (mm):
500 x 500 x 500
Volume d’impression (mm):
800 x 800 x 1 000
Températures (°C):
290 | 120 | -
Températures (°C):
300 | 80 | -
Températures (°C):
300 | 100 | -
Dimensions (mm):
700 x 720 x 900
Dimensions (mm):
817 x 810 x 962
Dimensions (mm):
1 224 x 1 164 x 1 425
Poids (Kg):
25,3
Poids (Kg):
39
Poids (Kg):
104
Reprise d’impression:
Oui
Reprise d’impression:
Oui
Reprise d’impression:
Oui
Capteur de filament:
Oui
Capteur de filament:
Oui
Capteur de filament:
Oui
Meilleure option
À partir de 2 099 €
Avantages:
  • High print quality
  • Long-term support
  • Multi-material capable (optional)
Inconvénients:
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
  • Pas particulièrement immense.
Volume d’impression (mm):
360 x 360 x 360
Températures (°C):
290 | 120 | -
Dimensions (mm):
700 x 720 x 900
Poids (Kg):
25,3
Reprise d’impression:
Oui
Capteur de filament:
Oui
Petit budget
800 €
Avantages:
  • Assemblage facile
  • Klipper installé par défaut
  • Buse au diamètre large pour une impression rapide
Inconvénients:
  • Peu d’instructions utilisateur
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
Volume d’impression (mm):
500 x 500 x 500
Températures (°C):
300 | 80 | -
Dimensions (mm):
817 x 810 x 962
Poids (Kg):
39
Reprise d’impression:
Oui
Capteur de filament:
Oui
Version améliorée
2 499 €
Avantages:
  • Énorme volume d’impression
  • Bon marché vu sa solidité et sa taille
  • Buse au diamètre large pour une impression rapide
Inconvénients:
  • Peu d’instructions utilisateur
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
Volume d’impression (mm):
800 x 800 x 1 000
Températures (°C):
300 | 100 | -
Dimensions (mm):
1 224 x 1 164 x 1 425
Poids (Kg):
104
Reprise d’impression:
Oui
Capteur de filament:
Oui

Choisir son imprimante 3D grand format

Une imprimante 3D grand format, comme toute autre imprimante 3D, doit être fiable et facile à utiliser. Dans cette catégorie, le volume d’impression est vraiment la caractéristique déterminante qui permet à une machine particulière de se démarquer.

De notre point de vue, on peut généralement diviser les machines grand public en quatre groupes, selon leur volume d’impression : les petites imprimantes 3D (180 x 180 x 180 mm environ), les standards (250 x 250 x 250 mm environ), les imprimantes moyen format (300 x 300 x 300 mm) et les imprimantes 3D grand format, avec des volumes d’impression de plus de 400 x 400 x 400 mm.

Les imprimantes 3D grand format doivent relever des défis qui leur sont propres et qui sont exacerbés par leur taille. Elles doivent avant tout être très solidement conçues pour supporter les objets qu’elles impriment, qui pourront atteindre plusieurs kilos, sans pour autant perdre de leur liberté de mouvement durant l’impression. Selon le type de machine, le système de mouvement doit également être capable de gérer l’inertie d’un grand plateau d’impression en mouvement. Il est souhaitable de disposer d’un firmware moderne, car il sera doté de fonctions comme l’input shaping, qui permet d’atténuer les vibrations de la machine pour obtenir une impression de haute qualité à grande vitesse.

La stabilité sur toute la hauteur du volume d’impression est également essentielle, c’est pourquoi il est souhaitable que des renforts et des supports soient prévus pour éliminer le jeu dans le cadre de l’imprimante.

Image de l'en-tête de Les meilleures imprimantes 3D résine grand format
Vous recherchez une imprimante 3D résine grand format ?
Les meilleures imprimantes 3D résine grand format

Les imprimantes 3D grand format, en particulier les moins chères, ont peu de chances de posséder des plateaux d’impression parfaitement plats. Les capteurs et les sondes qui compensent les irrégularités du plateau sont donc indispensables pour garantir une bonne première couche, qui est essentielle à la réussite de l’impression.

Sur une imprimante 3D grand format, les impressions peuvent prendre plusieurs jours et consommer une grande quantité de filament. Avec un capteur de fin de filament, vous aurez au moins l’esprit tranquille en sachant que l’impression sera automatiquement interrompue s’il ne reste pas suffisamment de filament dans la bobine pour terminer le travail en cours. Une solution simple qui peut vous épargner des journées entières d’impression gâchées (et l’équivalent en filament).

De nombreuses machines sont équipées par défaut de buses de 0,4 mm qui, bien qu’offrant un bon équilibre entre détails et vitesse pour l’impression générale, ne sont pas adaptées à l’impression rapide à grande échelle. Les buses de plus grand diamètre permettent d’imprimer des couches plus épaisses et plus larges, ce qui réduit considérablement la durée d’impression et augmente la résistance des pièces. C’est une solution qui mérite d’être explorée si vous souhaitez produire plus rapidement des prints plus importants.

Meilleure option
Meilleur imprimante 3D grand format

Meilleure option : Original Prusa XL

Meilleure option
Prusa XL
À partir de 2 099 €

La Prusa XL est une imprimante 3D haut de gamme présentant un volume d’impression de 360 x 360 mm, une conception Core XY et jusqu’à cinq têtes d’outils indépendantes. Avec son plateau chauffant à haut rendement énergétique, son système de mise à niveau automatique du plateau et sa plaque d’impression revêtue de PEI, elle offre précision et polyvalence pour les projets avancés utilisant plusieurs matériaux.

Avantages:
  • High print quality
  • Long-term support
  • Multi-material capable (optional)
Inconvénients:
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
  • Pas particulièrement immense.
Quand vous réalisez un achat, nous percevons une commission (sans aucun coût additionnel pour vous).

On l’attendait depuis longtemps, et pour beaucoup, elle valait la peine de patienter. Nous parlons bien sûr de la première incursion de Prusa Research dans l’impression 3D grand format, l’Original Prusa XL. Imprimante 3D de 360 x 360 x 360 mm de type CoreXY, la XL est dotée d’une caractéristique unique que vous ne trouverez sur aucune autre machine du marché : un changeur d’outils.

Vendue à partir de 2 099 € pour l’imprimante de base à une tête d’outil, elle peut accueillir jusqu’à cinq têtes d’outil indépendantes (à partir de 3 699 €), qui sont des systèmes d’extrusion Nextruder à entraînement direct capable d’imprimer pratiquement n’importe quel matériau avec un minimum de purge entre les changements de filament. Vous pouvez également combiner les buses, ce qui vous permet de trouver des solutions créatives pour accélérer vos impressions et les rendre plus polyvalentes.

Nous admettons que la XL est un peu petite pour du grand format tel que nous l’entendons. Quelques millimètres de moins et nous l’expulsions de la catégorie ! Mais son volume d’impression de 360 x 360 mm est plus que suffisant pour les impressions à grande échelle : vous pourrez par exemple imprimer un casque grandeur nature ou bien de très grandes pièces.

Prusa XL (source : All3DP)

Le plateau de la XL est surmonté d’une plaque amovible de haute qualité en finition satinée. Et la plaque elle-même recouvre l’un des autres atouts majeurs de la XL : son système de chauffage du plateau par zone. La totalité de la surface d’impression est répartie en 16 tuiles chauffantes indépendantes. En d’autres termes, le plateau ne chauffe que là où il en a besoin. Oui, ça fait gagner du temps, mais il s’agit plutôt de faire des économies d’énergie ! Pour l’avoir testée, nous pouvons vous confirmer que l’imprimante effectue toujours un heat soak avant chaque impression pour chauffer correctement le plateau et garantir une bonne première couche.

La polyvalence de la XL est en réalité son meilleur atout. Si vous passez à une version multitêtes (elle est vendue avec deux têtes d’outils à partir de 2 599 € et cinq têtes d’outils à partir de 3 699 €), vous aurez la possibilité d’associer dans vos impressions toutes sortes de matériaux, du flexible au résistant, en passant par l’abrasif.

Image de l'en-tête de Toolchanger; Game-changer? Hands-On With the Prusa XL
Notre avis complet sur l'imprimante 3D
Toolchanger; Game-changer? Hands-On With the Prusa XL

Autres avantages : la connexion wifi et le suivi de l’impression en ligne, un emballage plus respectueux de l’environnement, de généreux goodies dans la boîte, ainsi que la certitude que les fonctionnalités de la machine et l’ensemble de ses caractéristiques évolueront. Après le lancement, Prusa Research a par exemple activé l’écran tactile sur la XL et, avec la récente sortie de l’application Prusa, il est désormais possible d’accéder sans difficulté à votre machine, à vos projets et aux diagnostics directement sur votre smartphone.

Original Prusa XL
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Petit budget
Meilleur imprimante 3D grand format

Option petit budget : Comgrow T500

Petit budget
Comgrow T500
800 €

La Comgrow T500 est une imprimante 3D grand format dotée d’un volume d’impression de 500 x 500 x 500 mm. Elle possède un cadre rigide très résistant et fonctionne sur le logiciel Klipper, qui s’affiche sur un grand panneau de commande semblable à une tablette. Son hotend assure par ailleurs un haut débit. Elle est idéale pour les projets de grande taille. Notez qu’elle pèse son poids : vous devrez être plusieurs pour l’installer.

Avantages:
  • Assemblage facile
  • Klipper installé par défaut
  • Buse au diamètre large pour une impression rapide
Inconvénients:
  • Peu d’instructions utilisateur
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
Quand vous réalisez un achat, nous percevons une commission (sans aucun coût additionnel pour vous).

La Comgrow T500 affiche un volume d’impression de 504 x 504 x 504 mm et présente une solidité à toute épreuve. Pour son système de mouvement, Comgrow a imaginé une sorte de conception modulaire caractérisée par des modules linéaires fermés, comme ceux que l’on trouve sur une machine compatible CNC, type Snapmaker. En d’autres mots, c’est du solide.

Bien que le châssis de la T500 ne soit pas soutenu par les renforts que l’on trouve sur les imprimantes 3D grand format du même type, nous sommes enclins à penser qu’ils ne sont pas nécessaires. La surface de contact entre le cadre des axes X et Z et la base de l’imprimante est importante et soutenue par deux supports à 90 degrés pour assurer une bonne fixation.

En termes de performances, la T500 est équipée d’un extrudeur à engrenage réducteur et d’une buse Comgrow dotée d’une zone de fusion allongée pour une impression « à grande vitesse ». L’imprimante est livrée avec une variété de buses de rechange allant jusqu’à 0,8 mm de diamètre, une nécessité pour les impressions grand format. Pourtant, peu de fabricants fournissent par défaut des buses de cette taille, c’est pourquoi nous tenions à le souligner ici. Il vous faudrait attendre des jours, voire des semaines, pour obtenir une impression en plein volume avec une buse de 0,4 mm. En optant pour une buse de 0,8 mm, vous gagnez un temps considérable.

Comgrow T500 (source : All3DP)

De par sa conception, la T500 déplace beaucoup de poids lors des mouvements de son plateau. Bien que son firmware exécute quelques tours de passe-passe pour réduire les défauts sur les impressions, ne vous attendez pas à ce que la T500 atteigne les vitesses que l’on connait chez les imprimantes 3D dotées de Klipper.

Lors de nos tests, nous avons trouvé la surface du plateau d’impression de la T500 difficile à régler : les premières couches exigeaient souvent une attention particulière et un réglage occasionnel du Z offset pour que les impressions restent fermement fixées au plateau. D’autres utilisateurs ont signalé des problèmes avec l’autocollant de la surface d’impression, qui a vite fait de se décoller au premier print un peu récalcitrant. Sachant cela, il pourrait être judicieux d’envisager d’investir dans une autre plaque d’impression.

Il est aussi important de noter que le plateau d’impression de la T500 n’atteint que 80 °C, avec une baisse significative au niveau des bords. Si vous imprimez sur toute la surface avec des matériaux qui ont tendance à se déformer, vous risquez de passer un sale quart d’heure.

La connexion wifi vous permet d’accéder à des diagnostics détaillés à distance via un navigateur web, l’un des superpouvoirs de Klipper. Pour son interface utilisateur, la T500 repose sur Fluidd, qui est un peu devenu la norme pour les imprimantes 3D dotées de Klipper par défaut. En saisissant simplement l’adresse IP de l’imprimante, vous accédez à une multitude de fonctions, notamment la file d’attente de vos impressions, l’édition de G-code, le contrôle complet de l’imprimante, la visualisation du maillage du plateau, les macro-commandes, le contrôle en temps réel de pratiquement toutes les parties de l’imprimante, et bien plus encore.

Les instructions d’assemblage détaillées fournies avec l’imprimante, ainsi qu’une conception réfléchie qui permet d’assembler l’imprimante à la verticale, offrent une première expérience d’approche agréable avec la machine. L’assemblage ne nécessite pas plus de quinze minutes au total. Mais pour ce qui est des instructions, les éloges s’arrêtent là. La T500 et son firmware Klipper exigent des connaissances plus avancées que pour une imprimante 3D de bureau classique, mais aucune documentation supplémentaire n’est fournie pour aider les débutants (du moins d’après notre propre expérience avec Comgrow). Mais si vous avez l’esprit un minimum pratique, vous ne devriez pas rencontrer de difficultés particulières pour installer la version préconfigurée de Klipper, rien d’insurmontable.

Avec son grand volume d’impression, sa vitesse légèrement boostée, la flexibilité de son software et sa belle palette de buses pour réduire la durée d’impression, la Comgrow T500 est une machine performante qui vaut le détour pour l’impression 3D grand format, surtout depuis sa récente baisse de prix.

Notez qu’à la suite d’une fusion en 2024, le support de la T500 est désormais assuré par Sovol.

Comgrow T500
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Version améliorée
Meilleur imprimante 3D grand format

Version améliorée : Elegoo OrangeStorm Giga

Version améliorée
Elegoo OrangeStorm Giga
2 499 €

L’Elegoo OrangeStorm Giga est une imprimante 3D colossale dotée d’un volume d’impression de 800 x 800 x 1000 mm. Conçue pour imprimer des projets de très grande taille, elle possède un flying gantry, c’est-à-dire que le plateau est fixe et sa tête se déplace sur trois axes. Son plateau chauffant est constitué de quatre parties indépendantes. Enfin, la mise à niveau se fait manuellement. Elle est idéale pour les très grandes impressions, mais cela a un prix : elle exige de la place, de la puissance, et de la patience.

Avantages:
  • Énorme volume d’impression
  • Bon marché vu sa solidité et sa taille
  • Buse au diamètre large pour une impression rapide
Inconvénients:
  • Peu d’instructions utilisateur
  • Elle est lourde ! (Prévoyez d’être plusieurs pour l’installer)
Quand vous réalisez un achat, nous percevons une commission (sans aucun coût additionnel pour vous).

Il n’est pas toujours facile d’exprimer par des mots ce que nous évoquent certaines imprimantes. Pour l’OrangeStorm Giga d’Elegoo, nous dirons tout simplement qu’elle est giga.

Sa taille et sa présence sont aussi absurdes que son nom est long et – disons-le – sans queue ni tête. L’OrangeStorm Giga est vraiment giga. Dans le premier sens du terme : elle est gigantesque. Elle affiche un volume d’impression gargantuesque de 800 x 800 x 1 000 mm et son encombrement est beaucoup plus important (environ 1 220 x 1 200 x 1 420 mm). L’ensemble prend beaucoup de place et vous aurez besoin d’un ami ou d’un membre de votre famille, voire d’un passant que vous aurez préalablement soudoyé, pour l’assembler sans risquer de vous blesser ou d’endommager l’imprimante. Dans la vie, on dit souvent qu’il vaut mieux prévenir que guérir, mais c’est encore plus vrai pour l’assemblage de la gigantesque Giga, qui est livrée en deux boîtes : planifiez bien tout avant de vous lancer.

Mais si vous allez patiemment au bout des choses, vous obtiendrez une machine colossale comme on n’en a encore jamais testée dans nos locaux. Disponible en précommande au prix d’environ 2 500 €, la Giga est équipée du firmware Klipper à la sauce Elegoo et d’un écran tactile sur tablette d’une taille respectable pour l’interface utilisateur. Cet écran est fixé à l’avant droit de l’imprimante, ce qui est dommage : au vu de la taille de la machine, on aurait préféré pouvoir le placer plus librement. De la même manière, le port USB se trouve au niveau du sol, où il est facile de se prendre les pieds dedans. Pas idéal.

Elegoo OrangeStorm Giga (source : All3DP)

Le grand écran tactile permet de contrôler rapidement les fonctions de l’imprimante, qui sont aussi disponibles sur navigateur web. Vous trouverez également en ligne différentes solutions imaginées par la communauté d’utilisateurs pour retrouver la version personnalisable de Klipper, ce qui est indispensable si vous envisagez de modifier le hardware de l’imprimante. L’interface utilisateur d’Elegoo, bien que simpliste, n’est pas nécessairement repoussante. Elle convient bien aux débutants, bien que les erreurs occasionnelles de Klipper (erreurs et redémarrage du firmware, par exemple) puissent en déconcerter plus d’un.

L’OrangeStorm Giga peut également être mise à niveau pour utiliser quatre têtes d’impression en parallèle, mais nous n’avons pas testé ce système. En adoptant cette fonction, il semble que la largeur de la plateforme d’impression soit divisée en quatre zones de 200 x 800 mm environ.

En ce qui concerne l’impression, le hotend présente une zone de fusion allongée qui offre un flux de filament plus important, ce dont vous aurez besoin si, comme nous, vous êtes trop impatient pour réaliser des impressions grand format avec des buses de taille standard. La Giga est dotée par défaut d’une buse de 0,6 mm qui peut être remplacée par d’autres diamètres. La première chose que nous avons fait en recevant l’imprimante : switcher pour une buse de 1 mm. Cela fait, nous n’avons rencontré quasiment aucun problème. Les seuls ajustements nécessaires ont consisté à mettre à jour le profil de l’imprimante dans le slicer, réinitialiser notre Z offset et ralentir la vitesse d’impression.

Le grand plateau d’impression est divisé en quatre zones chauffantes indépendantes avec, curieusement, quatre plateaux d’impression individuels disposés en grille pour couvrir la zone d’impression de 800 x 800 mm. Notez que cette configuration crée une forme de croix à peine visible sur les premières couches. Les impressions se détachent du PEI texturé à mesure qu’elles refroidissent, et nous avons rarement eu besoin d’une spatule pour décoller les prints.

La connexion wifi, le port Ethernet et le support de bobine de filament ajustable et solide font de l’OrangeStorm Giga une imprimante 3D surdimensionnée dotée de tous les essentiels de base.

Pour autant, il lui reste de la marge pour s’améliorer. D’ores et déjà, des projets communautaires et commerciaux sont lancés pour augmenter considérablement les performances du hotend et la vitesse de l’imprimante, l’écosystème Bluestorm Terra du Luke’s Laboratory en étant un exemple notable.

Aucune autre machine de cette liste n’est assez grande pour imprimer des meubles entiers en une seule fois. L’Elegoo OrangeStorm Giga, si.

Elegoo OrangeStorm Giga
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité

Les autres machines

L’impression 3D grand format est un peu une niche, et peu de machines entrent dans cette catégorie.

En règle générale, tous les grands fabricants d’imprimantes de bureau proposent des versions XXL de leurs machines phares, telles que la Neptune 4 Max chez Elegoo et la Kobra 2 Max chez Anycubic. Ces machines ne font aucune concession au regard de leur taille, ce qui en fait de bonnes imprimantes polyvalentes, mais pas vraiment optimales pour la vraie impression grand format qui demande d’exploiter tout le potentiel du volume d’impression. Elles sont cependant bon marché et offrent ainsi un séduisant rapport volume-prix.

En dehors de ces deux marques, Tronxy propose aussi la Veho 1000. Avec un volume d’impression de 1 000 x 1 000 x 1 000 mm, elle est si grande que vous devrez peut-être envoyer votre enfant à l’internat pour lui faire de la place chez vous. Il existe aussi une version plus petite (mais toujours massive), la Veho 800, qui offre un volume d’impression de 800 x 800 x 800 mm. Nos expériences précédentes avec les machines Tronxy n’ont pas été particulièrement mémorables, et nous aurions donc du mal à passer le cap du prix, autour des 3 000 €. Mais sans l’avoir testée, nous ne pouvons pas dire si elle vaut le détour ou non.

Une autre grande imprimante à considérer est la Magician Pro 2, de Mingda. La Pro 2, qui fait suite à la Pro, l’un des meilleurs choix de ce guide, semble offrir de petites améliorations relativement mineures, l’ajout le plus notable étant sans doute la plaque d’impression en PEI amovible. Dans l’ensemble, elle semble offrir une amélioration globale sur une imprimante grand format qui est déjà de qualité.

Publicité

Notre méthode de test

S’il y a bien une chose que l’on a apprise en testant moult et moult imprimantes 3D, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter aux apparences ni se contenter de les comparer les unes aux autres selon des critères trop larges. Cela ne fait aucun sens, par exemple, de comparer une imprimante 3D en kit à moins de 200 € destinée aux amateurs à une machine industrielle de 6 000 € capable de traiter des matériaux complexes. Ce que l’on veut savoir, c’est que la première est très facile à assembler, et que la seconde doit être constamment mise à jour et souffre de bugs permanents, en plus d’offrir des performances peu fiables.

Nous souhaitons aller droit au but en vous offrant des informations utiles et concrètes. L’imprimante est-elle agréable à utiliser ? Quelles sont ses fonctionnalités les plus notables ? Tient-elle toutes ses promesses ? Et surtout, est-ce qu’elle vaut son prix ? Nous ne voulons pas nous perdre dans des chiffres hors contexte ni nous arrêter sur des questions dont nous ne pouvons contrôler toutes les variables.

Pour qui testons-nous les machines ?

Lors de nos tests, nous prenons en compte le type d’utilisateurs auquel la machine se destine. Nous nous mettons à leur place en imaginant ce qu’ils souhaitent faire avec l’imprimante, et c’est exactement cela que nous testons. Un exemple : si nous testons une imprimante 3D grand volume, nous allons imprimer… de grands objets ! Notre but sera d’exploiter tout le potentiel du plateau et de pousser l’axe Z dans ses retranchements.

Nous prenons aussi en considération d’autres critères plus généraux, comme la facilité d’utilisation, les logiciels compatibles ou encore les solutions de dépannage disponibles. En cas de problème, l’imprimante est-elle facile à réparer ? La documentation fournie est-elle suffisante ? Le service client est-il réactif ?

Nous nous efforçons de répondre à toutes ces questions, et bien d’autres encore, afin de dénicher la meilleure imprimante 3D, c’est-à-dire celle qui répondra le mieux à vos besoins.

Pourquoi nous faire confiance ?

La confiance est un critère essentiel à nos yeux, c’est pourquoi nous appliquons une politique très stricte pour chacun des avis que nous publions. Pour nos tests, nous nous procurons les machines de deux manières : soit en nous les faisant prêter, soit en les achetant directement.

Dans le premier cas, si le fabricant n’exige pas le retour de l’imprimante prêtée, nous en faisons don à une association locale ou la stockons en vue d’une élimination ultérieure (selon des méthodes écoresponsables). Dans le second cas, pour les machines achetées, soit nous continuons de les utiliser dans nos locaux, soit nous en faisons don ou les éliminons de manière responsable.

S’il arrive qu’un fabricant (ou un mécène) nous fasse don d’une imprimante en vue d’obtenir la publication d’un avis, il n’aura aucune influence sur le résultat de nos tests ni sur le contenu publié. Il découvrira notre avis à sa publication, en même temps que vous, chers lecteurs. En cas de doute ou de problème, nous nous efforçons, dans la mesure du possible, d’en faire part au fabricant, afin de mieux comprendre le contexte, de vérifier s’il a déjà connaissance de cette question, voire d’obtenir une solution.

La monétisation de notre contenu

Afin que nos lecteurs puissent consulter gratuitement notre contenu, nous le monétisons de différentes manières, notamment à travers des liens d’affiliation : si vous cliquez sur un lien commercial et effectuez un achat, nous pouvons recevoir une petite commission de la part du vendeur. Pour plus de détails à ce sujet, nous vous invitons à consulter la section sur la publicité et les activités commerciales dans nos conditions d’utilisation.

Publicité

Quel type d’imprimante 3D choisir ?

Pour la grande majorité des gens, notre imprimante 3D « championne toutes catégories » fera parfaitement l’affaire. Elle est polyvalente, et c’est pourquoi nous l’avons choisie.

Évidemment, elle n’est pas non plus la solution universelle à tous les utilisateurs ! Heureusement, nous proposons d’autres alternatives. Voici donc quelques conseils pour vous aider à vous repérer dans ce monde merveilleux, mais non moins très peuplé. Si vous vous sentez un peu perdu et que vous ne comprenez pas tous les termes, nous proposons un glossaire très utile à la fin de cet article.

Que penser des imprimantes pour débutants ?

De nombreuses imprimantes sont affublées de cette description, que ce soit « pour débutants » ou « pour enfants ». Souvent, elles s’efforcent à tel point de materner l’utilisateur que ça en devient très vite étouffant. Plus vous gagnez en expérience, plus vous découvrez qu’elles sont limitantes sur de nombreux aspects. Si vous n’avez pas déjà des vues sur une imprimante 3D pour débutants spécifique, dont les fonctionnalités répondent à l’un de vos besoins précis, nous vous conseillons plutôt d’opter pour une machine petit budget. Vous dépenserez moins, et vous apprendrez bien plus ! Et si vous rencontrez un souci, vous n’aurez aucun mal à trouver une réponse ou de l’aide parmi les nombreux forums qui existent pour chaque imprimante.

Suivez le mouvement !

Bien que la qualité des imprimantes 3D petit budget ait considérablement augmenté ces dernières années, ces machines ne sont pas non plus infaillibles. Mais les fabricants bénéficiant déjà d’une bonne réputation parmi les utilisateurs (Creality et Anycubic, par exemple) s’adaptent pour mieux satisfaire leurs nouveaux fans, notamment en proposant un meilleur service client. D’ailleurs, les propriétaires d’imprimantes 3D petit budget eux-mêmes mettent leur pierre à l’édifice en ajoutant à l’énorme base de connaissances disponible en ligne. Dans ce domaine, toutes les questions ont déjà été posées, et les réponses et solutions ne manquent pas !

Lisez nos avis !

Peu de publications se donnent autant de mal que nous pour tester les imprimantes du moment. Nous n’avons aucune obligation envers les fabricants (qui ne bénéficient d’aucun droit de regard sur notre travail) et sommes toujours honnêtes dans nos conclusions. Si vous ne trouvez pas d’avis publié sur une machine spécifique et que vous aimeriez en savoir plus à son sujet, n’hésitez pas à nous contacter sur l’adresse editors@all3dp.com.

Avoir conscience des frais

Vous avez acheté une imprimante 3D ? Vous n’avez pas fini d’en payer les frais ! Outre l’achat régulier de matériau pour l’impression de vos objets, sachez qu’il vous faudra aussi prévoir certains coûts de maintenance générale, par exemple des buses pour votre imprimante FDM, ou du film FEP pour votre machine MSLA. Bien sûr, d’autres pièces peuvent également s’user, voire se casser. Il faudra donc aussi prendre en compte les coûts liés aux remplacements. Il sera plus facile de trouver des pièces de rechange si vous possédez une imprimante de type RepRap au design open source. Elles sont en effet conçues avec des composants en libre accès sur le marché. Les machines fermées destinées aux débutants sont peut-être plus simples à utiliser, mais les pièces détachées sont quasiment impossibles à trouver (dans l’hypothèse peu probable où vous êtes parvenu à découvrir la source du problème).

Pourquoi souhaitez-vous une imprimante 3D ?

Si c’est simplement pour tester un nouveau hobby, les émois des premiers essais vous passeront vite. L’imprimante 3D est, après tout, la version « maison » d’une technologie de fabrication très complexe. Vous devez donc, tôt ou tard, vous attendre à rencontrer petits soucis et gros problèmes avec votre machine. En ayant un certain objectif en tête, vous aurez la motivation de trouver des solutions aux différents obstacles que votre imprimante jettera sur votre route. Si vous imprimez juste parce que ça a l’air sympa, vous aurez vite fait de vous désintéresser, voire de laisser tomber par frustration devant la montagne de rebuts et de ratés engendrés.

Vous avez un objectif ? Trouvez une imprimante adaptée pour y répondre

La grande majorité des imprimantes 3D de bureau sont des machines FDM (dépôt de fil fondu) à extrusion unique. En d’autres termes, elles extrudent un matériau imprimable à travers une seule buse. Polyvalentes et applicables à un grand nombre d’utilisations grâce à leur bonne compatibilité matériaux, elles sont un peu le choix par défaut pour les débutants. Mais si vous savez que vous devez imprimer des objets aux formes complexes ou comportant des volumes semi-fermés, il y a de fortes chances qu’une imprimante à double extrusion vous facilite grandement la tâche. Il en va de même si vous avez besoin d’imprimer des objets composés de plusieurs matériaux. Si le détail et la précision sont votre priorité, optez plutôt pour une imprimante 3D résine. Il est important de connaître et de comprendre les différentes technologies qui existent afin de faire le choix qui conviendra le mieux à vos besoins.

Choisissez une imprimante adaptée à votre environnement

Selon la technologie et les matériaux utilisés, vous risquez en effet de subir quelques éclaboussures ou autres rejets. Même si elles varient grandement en taille, les imprimantes 3D FDM ont en commun de peu asperger leurs alentours, mais les émissions dues à la fusion du filament peuvent rapidement rendre l’air irrespirable. Il est donc déconseillé de rester trop longtemps à proximité. Selon les modèles que vous imprimez, le nettoyage reste assez modeste.

Côté impression 3D résine, ce n’est pas le même son de cloche. Cette technologie est bien plus exigeante, et nous vous conseillons de bien y réfléchir avec d’investir dans ce type de machine. Disons-le tout de suite, la résine dégage une odeur désagréable, parfois carrément nocive. Elle est très toxique pour l’environnement, et dangereuse en cas de contact prolongé sur la peau. Les imprimantes 3D résine exigent aussi des modules de post-traitement dédiés et un équipement de protection pour l’utilisateur. Afin de dissoudre la résine non durcie qui demeure sur les surfaces, il faut notamment employer de l’alcool isopropylique 95 % (ou plus).

De manière générale, toutes les imprimantes 3D doivent être utilisées dans des endroits bien aérés, mais c’est encore plus vrai pour l’impression 3D résine.

Kickstarter, une fausse bonne idée ?

Si un grand nombre d’excellentes imprimantes 3D ont pu voir le jour grâce à Kickstarter (c’est encore vrai aujourd’hui), il n’en reste pas moins un problème de taille : la plateforme n’est pas, à proprement parler, une boutique en ligne. Financer une campagne sur le site n’est pas un acte d’achat. Vous n’achetez pas une imprimante 3D, il s’agit plutôt de soutenir une vision, d’apporter une contribution financière pour aider une entreprise ou une personne à atteindre un certain but.

Et si un projet est mal géré et que l’argent disparaît, vous n’obtiendrez rien en retour. Finalement, vous obtiendrez le plus souvent une version bêta du produit. Ce que vous payez en réalité, c’est un accès en avant-première à cette nouveauté, avec tous les défauts qui n’ont pas encore été corrigés.

De plus en plus de fabricants de renom se tournent vers Kickstarter pour lancer leurs nouveaux produits. C’est un moyen sûr d’évaluer la demande et de susciter l’intérêt des acheteurs, tout en étant soumis à la pression d’un compte à rebours. Alors que ces grosses sociétés ont tout à fait les moyens de sortir de nouvelles machines, elles préfèrent quémander auprès des utilisateurs avec la promesse d’une technologie toute neuve. Ne vous laissez pas séduire, à moins de vouloir absolument être le premier à utiliser le produit et d’être prêt à ne plus jamais revoir votre argent.

Selon nous, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pour autant, nous apprécions les nouvelles technologies et suivons donc les dernières campagnes menées sur la plate-forme. Par contre, vous ne verrez jamais une imprimante 3D Kickstarter dans nos guides d’achat à moins qu’elle n’ait terminé sa campagne et que l’imprimante soit largement disponible dans le commerce, avec toutes les protections qui accompagnent l’achat dans un magasin.

Publicité

Meilleures imprimantes 3D pour le secteur professionnel

Auparavant, nous incluions également dans cette liste ce que l’on pourrait appeler des « imprimantes 3D professionnelles », des machines s’adressant plus spécifiquement aux entreprises disposant d’un « certain » budget (disons plus élevé que celui du maker de base). Ces imprimantes ne jouant pas tellement dans la même catégorie, nous avons décidé de les séparer.

L’article ci-dessus se concentre donc sur les machines que M. et Mme Tout-le-Monde sont susceptibles de posséder chez eux, tandis que les imprimantes professionnelles ont désormais leur propre rubrique ! Nous vous conseillons de commencer par consulter notre article sur les Meilleures imprimantes 3D pour les entreprises. Si vous souhaitez un aperçu plus général sur l’impression 3D au service du milieu professionnel, rendez-vous dans notre section All3DP Pro.

Publicité

Glossaire des termes clés

Pas évident de choisir la bonne imprimante 3D, surtout quand on ne comprend pas tous les termes de la fiche technique ! Dans ce glossaire, vous trouverez les termes à connaître, leur explication, et des liens utiles pour mieux vous repérer dans ce beau monde de l’impression 3D.

FDM : la technologie Fused Deposition Modeling (ou modélisation par dépôt de fil fondu), généralement appelée FDM, est un procédé d’impression 3D qui consiste à extruder un matériau thermoplastique chauffé par une buse mobile pour construire un objet couche par couche. Le terme FDM est un nom déposé, ce qui a conduit le mouvement open source RepRap à lui préférer l’expression FFF (Fused Filament Fabrication), mais les deux termes sont interchangeables.

Filament : c’est le matériau de base utilisé pour imprimer des objets avec la technologie FDM. Le filament consiste généralement en un thermoplastique solide que l’on charge dans la tête d’impression, où il est chauffé à son point de fusion et extrudé à travers une petite buse. On le trouve généralement sous forme de bobines de 1,75 mm, 2,85 mm ou 3 mm de diamètre, des dimensions qui détermineront l’imprimante que vous pourrez utiliser.

G-code : c’est un langage machine utilisé pour transmettre des instructions à des outils informatiques, par exemple à une imprimante 3D. Le G-code fournit des coordonnées et des instructions pour la tête d’impression, mais aussi pour d’autres fonctions non liées au mouvement. Pour le générer, vous aurez presque toujours besoin d’un logiciel de découpe, ou « slicer ». Il comprend une bibliothèque de commandes qui permettent de contrôler des actions spécifiques telles que le mouvement, la vitesse, la rotation, la profondeur et d’autres interrupteurs et capteurs connexes utilisés dans le fonctionnement d’une machine. Familiarisez-vous avec le G-code en un rien de temps grâce à notre guide des commandes G-code.

Plateau chauffant : le plateau d’impression sur lequel on imprime le modèle peut être chauffé, ce qui évite que les couches tout juste imprimées ne refroidissent trop vite et se rétractent. Si vous imprimez avec des matériaux tels que l’ABS ou le PETG, vous aurez absolument besoin d’un plateau chauffant, mais il reste optionnel pour le PLA.

Hotend : c’est l’ensemble des composants qui permet de chauffer et de faire fondre le plastique, qui passe ensuite par la buse avant d’être déposé sur la surface d’impression.

Extrudeur : ce terme peut décrire l’intégralité du système d’entraînement et de fusion du filament, ou bien uniquement le moteur en lui-même ainsi que l’engrenage qui agrippe le filament pour l’alimenter vers le hotend. L’extrudeur peut se présenter de plusieurs manières, un paramètre qui affectera directement l’imprimante et ses performances. Il existe deux configurations principales : le système Bowden et l’entraînement direct (ou « direct drive »). Il s’agit d’un sujet complexe où les termes et les explications techniques se recoupent souvent. Notre guide sur les extrudeurs d’imprimantes 3D vous donne toutes les informations nécessaires pour y voir plus clair.

Bowden : avec ce système, le moteur de l’extrudeur est séparé du hotend. On le retrouve souvent fixé sur le châssis de l’imprimante ou sur une extrémité du portique de l’axe X. Le système d’extrusion Bowden permet d’alimenter le filament à travers un tube en PTFE (le tube Bowden, qui donne son nom à tout le mécanisme) directement vers le hotend.

Extrudeur à entraînement direct : également appelé « extrudeur direct », voire « direct drive », c’est l’autre configuration couramment utilisée. Ici, le moteur de l’extrudeur et son mécanisme d’alimentation sont directement fixés au hotend. Alimentation et zone de fusion se touchent presque.

Double extrusion : certaines imprimantes 3D disposent de deux extrudeurs (et donc de deux hotends). Cela leur permet d’imprimer en deux couleurs, ou à partir de deux matériaux différents. Si l’attrait évident réside dans la possibilité de réaliser des impressions bicolores très esthétiques, le véritable avantage des systèmes à double extrusion est tout autre. Il permet en effet avant tout de combiner différents matériaux, par exemple en utilisant un matériau de support soluble pour imprimer des formes irréalisables dans d’autres conditions. Encore une fois, il y a beaucoup à dire sur ce sujet. Pour creuser, n’hésitez pas à consulter notre guide qui vous explique tout sur la double extrusion.

PLA : c’est l’acronyme anglais de l’acide polylactique, un thermoplastique souvent utilisé dans les filaments des imprimantes 3D FDM. Il est facile à utiliser et existe en de nombreuses couleurs et finitions. Par contre, le PLA est plus fragile, ne comptez donc pas sur lui pour produire des objets très solides. Il reste très apprécié pour l’impression d’objets décoratifs, notamment parce qu’il ne coûte pas cher. Si vous souhaitez en savoir plus sur le PLA, consultez notre guide dédié.

SLA : c’est la forme courte de « stéréolithographie », une technologie d’impression 3D qui relève du processus plus large de photopolymérisation en cuve. Ce terme est souvent utilisé (à tort) pour décrire toutes les méthodes de polymérisation en cuve. En réalité, il s’agit d’une technologie spécifique, qui utilise un faisceau laser dirigé pour tracer des couches dans une cuve de résine photopolymère liquide. La SLA n’est qu’une technologie de photopolymérisation en cuve parmi d’autres.

Résine : c’est le matériau utilisé pour les imprimantes 3D de bureau dites SLA, DLP et MSLA (LCD). Constituée d’un mélange de produits chimiques comprenant un photo-initiateur, la résine se solidifie sous l’effet des rayons UV. Hautement toxique et difficile à nettoyer en cas de débordement ou d’éclaboussure, la résine exige beaucoup de précautions et d’attention. C’est un matériau désagréable à manipuler, et tous vos rebuts devront être éliminés conformément à la réglementation locale en vigueur. C’est le matériau privilégié pour obtenir des impressions très détaillées et complexes.

Imprimante 3D LCD : c’est le terme courant pour désigner les imprimantes 3D résine qui utilisent un écran LCD pour projeter les rayons UV à travers une représentation de chaque couche, comme un masque. La plupart des imprimantes 3D résine petit budget sont dotées d’un LCD, une technologie bon marché et donc très répandue. Attention, l’écran reste un consommable : un LCD monochrome produit en 2022 tiendra ainsi environ 2 000 heures.

MSLA : la stéréolithographie « masquée », ou « Mask stereolithography » (MSLA) est un terme inventé par Structo, mais popularisé par Prusa Research. Il désigne essentiellement les imprimantes 3D LCD dont il est question juste au-dessus.

Micron : cette mesure (aussi appelée micromètre) correspond à un millième de millimètre. On l’utilise habituellement pour décrire le degré de précision ou la résolution d’une surface.

Slicer : le terme anglais reste largement utilisé et désigne un logiciel de découpe. L’impression 3D consiste à construire un objet couche après couche, mais encore faut-il les créer, ces couches ! C’est le slicer qui s’en charge : il divise n’importe quel modèle 3D en un ensemble de couches et génère le code machine qui sera lu par l’imprimante pour les recréer sur la surface d’impression. De manière générale, ce code machine est ce qu’on appelle le G-code, un langage qui rassemble des instructions et des coordonnées à exécuter par l’imprimante. Nous proposons un article plus approfondi qui revient sur les slicers, si vous souhaitez creuser le sujet. Beaucoup de ces logiciels de découpe sont gratuits et open source, tandis que d’autres sont payants et développés pour des imprimantes spécifiques. Dans tous les cas, il s’agit d’un outil incontournable pour l’impression 3D.

STL : c’est le format de fichier le plus courant en impression 3D. Développé par 3D Systems dans les années 80, il ne contient que la géométrie de surface d’un objet 3D. Malgré les efforts du secteur pour passer à des formats plus efficaces et plus riches en données, comme le 3mf, le STL perdure et constitue le type de fichier de modèle 3D que l’on trouve le plus souvent dans les dépôts de fichiers les plus connus. Pour en savoir plus le format STL, n’hésitez pas à consulter notre guide.

Open source : terme utilisé pour décrire un produit (typiquement, un logiciel, mais s’applique aussi au matériel) qu’il est possible de modifier et de redistribuer librement. Dans le cas de l’impression 3D, il s’agit plus souvent de dire que tout le monde est libre de modifier et d’améliorer un projet source, et de partager ses modifications afin que d’autres puissent les tester, les modifier et les reproduire à leur tour. Les logiciels open source (ou « logiciels libres ») sont régis par des licences qui en contrôlent l’utilisation équitable et correcte, en imposant des conditions garantissant la liberté d’accès à l’œuvre et à ses dérivés.

RepRap : il s’agit du nom d’un projet initié en 2005 par le Dr Adrian Bowyer, professeur de génie mécanique à l’université de Bath. L’objectif était de développer un concepteur de réplication rapide, une machine abordable capable d’imprimer ses propres pièces de rechange ou même de créer de nouvelles machines. La grande majorité des imprimantes 3D de bureau telles que nous les connaissons aujourd’hui sont issues des travaux menés par le projet RepRap. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet passionnant, rendez-vous sur notre page wiki spéciale RepRap.

Publicité

Licence : Le texte de l'article "Les meilleures imprimantes 3D grand format 2025" écrit par All3DP est publié sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).

CERTAINS CONTENUS QUI S'AFFICHENT SUR CE SITE PROVIENNENT D'AMAZON. CE CONTENU EST FOURNI « EN L'ETAT » ET PEUT ETRE MODIFIE OU SUPPRIME A TOUT MOMENT.

Publicité