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De nos jours, il n’est pas difficile de trouver une imprimante 3D de qualité avec un budget de 500 €. Cela n’a pas été toujours le cas : il fallait auparavant débourser plusieurs milliers de dollars, ou bien passer des heures dans son atelier à bricoler ou modifier la machine soi-même. Bien sûr, rien ne vous empêche de modifier votre imprimante si vous le souhaitez, mais pour ceux qui préfèrent la facilité, il existe aujourd’hui des machines fiables, qualitatives et bien conçues, à presque tous les prix. L’offre est actuellement très large, et il n’est pas évident de s’y repérer pour trouver l’imprimante qu’il vous faut, surtout si vous débutez. Mais pas de panique, nous avons mâché tout le travail pour vous !
Bien sûr, aucune imprimante 3D ne saurait satisfaire les exigences de tous. Après d’intenses délibérations, nous sommes parvenus à nous mettre d’accord sur plusieurs imprimantes à vous conseiller, qui répondent à différents besoins, ambitions, et budgets. Peu importe celle que vous choisirez, vous en aurez pour votre argent.
Dans la catégorie imprimante 3D à moins de 500 €, notre championne est l’ Artillery Sidewinder X1, avec son généreux volume d’impression, son extrudeur direct drive (très rare dans cette gamme de prix !), son écran tactile, et son hotend Volcano, pour des impressions plus rapides. Si vous ne souhaitez pas limiter vos futures ambitions, ou bien si vous voyez grand dès le départ, c’est la Sidewinder X1 qu’il vous faut !
Imprimante 3D | Volume d’impression (mm) | Prix sur le marché (env.) | Consultez les prix (commission perçue) |
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Creality Ender 3 Max | 300 x 300 x 340 | 280 € | |
Artillery Sidewinder X1 | 300 x 300 x 400 | 310 € | |
Creality CR-6 SE | 235 x 235 x 250 | 340 € | |
Mega X d’Anycubic | 300 x 300 x 305 | 340 € | |
Original Prusa Mini+ | 180 x 180 x 180 | 379 € | |
Monoprice Voxel | 150 x 150 x 150 | 380 € | |
Creality CR-10 V2 | 300 x 300 x 400 | 385 € | |
Avec un budget d’environ 500 €, vous avez vraiment l’embarras du choix pour acheter une imprimante 3D. Dans cette fourchette de prix, les machines partageront plus ou moins la même fiche technique, pour la plupart. Les meilleures se distinguent donc par la présence de « petits trucs en plus », par leur facilité d’utilisation, ou encore par leur qualité de fabrication.
Sans plus de cérémonie, voici donc notre sélection des meilleures imprimantes 3D à moins de 500 €, classée par ordre de prix, et non par préférence.
Son nom veut tout dire : la Ender 3 Max n’est autre qu’une maxi Ender 3 (Pro), étirée de tous côtés pour abriter un volume d’impression de 300 x 340 mm. Elle révèle la même facilité d’utilisation que la Ender 3 Pro, tout en bénéficiant d’upgrades pertinentes : deux ventilateurs de refroidissement, un plateau d’impression en verre trempé à chauffage rapide, une carte mère 32 bits silencieuse, parmi d’autres nouveautés. En somme, on obtient une imprimante tout à fait respectable, à la prise en main aisée, au volume généreux, et qui allie prix attractif, fonctionnalité, et accessibilité.
Bien qu’elle puisse sembler un peu archaïque, autant par son look que par son ergonomie (la molette et l’écran LCD, c’est has been !), la Ender 3 Max convainc par sa simplicité. C’est une brave machine, pas exigeante, pas compliquée à lancer et à utiliser. Sans compter qu’en tant que digne membre de la famille Ender 3, elle pourra facilement être modifiée ou upgradée par les makers plus expérimentés.
Si vous souhaitez imprimer grand (sans être extrêmement spacieux, le volume d’impression permet de produire des pièces assez larges et de toutes formes) sans trop investir, la Ender 3 Max est un bon choix, et ne coûte que 280 €.
L’ Artillery Sidewinder X1 est encore relativement nouvelle sur le marché, mais son fabricant a su partir du bon pied avec sa toute première imprimante 3D, qui se mesure sans problème aux meilleures machines. En plus d’un look élancé, qu’elle doit à son câblage en nappe bien propret (sujet à l’usure, selon certains ; une affirmation qui ne fait pas l’unanimité parmi les utilisateurs), la Sidewinder X1 offre des fonctionnalités totalement absentes chez ses concurrentes de la même gamme de prix. Plateau chauffant alimenté en courant alternatif (plus rapide à chauffer), extrudeur très stable en direct drive (parfait pour les filaments flexibles), moteurs synchronisés sur l’axe Z, hotend Volcano (pour un plus gros débit de filament fondu) et pilotes de moteur pas-à-pas silencieux, le tout pour moins de 400 € : l’Artillery Sidewinder X1 est une véritable aubaine.
Avec son volume d’impression de 300 x 300 x 400 mm, cette imprimante 3D ne manquera pas de faire de l’œil à tous les bricoleurs, débutants ou non, qui souhaitent imprimer du grand format. Même sans réglages particuliers, la Sidewinder X1 est excellente : une imprimante bien conçue, avec une légère longueur d’avance côté fonctionnalités.
Bien qu’elle ne partage pas le nom de ses consœurs de la gamme Ender, la Creality CR-6 SE peut être comparée à une Ender 3 V2 de luxe.
La CR-6 SE est le fruit d’une campagne Kickstarter, la première de Creality, ayant récolté environ 4,5 millions de dollars. Et ce n’est pas le seul exploit de la marque : cette imprimante 3D est tout simplement la plus sophistiquée de son offre. Ses fonctionnalités sont impressionnantes, avec un nivellement automatique du plateau qui fonctionne très bien, des profilés d’aluminium sur mesure, un double axe Z synchronisé, une interface tactile couleur intuitive, un système d’extrusion modulable, et tout plein de petits détails bienvenus.
Avec son volume d’impression de 235 x 235 x 250 mm, elle est plus généreuse que la V2, sans toutefois pouvoir se mesurer aux plus gros formats de cette liste. Pour autant, au vu de son excellente qualité d’impression, associée à une richesse de fonctionnalité, il est difficile de trouver mieux que cette imprimante 3D suréquipée.
L’Anycubic Mega X compte également parmi les imprimantes de taille moyenne à la réputation bien établie. Elle est assez comparable à l’Ender 3 Max (bien que plus ancienne), en cela qu’elle conserve tous les points forts de la i3 Mega (donc à peu près tout), mais dans un volume d’impression élargi de 300 x 300 x 305 mm. Une solution qui permet à Anycubic de combler le manque sur le segment des machines de taille moyenne.
Pas loin du tank, la Mega X a tout de même subi quelques changements afin d’améliorer son fonctionnement. On note par exemple l’ajout de deux moteurs pas-à-pas sur l’axe Z et de deux tiges qui permettent de stabiliser le chariot de l’axe Y. L’extrudeur Titan assure de bonnes performances niveau extrusion, et les impressions adhèrent par ailleurs très bien au large plateau Ultrabase. Autrefois innovante, et aujourd’hui largement copiée, cette plaque en verre trempé n’a pas d’égal pour l’adhérence. Mais ce n’est plus un argument de vente en soi, car de plus en plus de fabricants en sortent leurs propres versions.
On peut par contre reprocher à la Mega X son absence de drivers silencieux (à moins que vous ne les ajoutiez vous-même), attendez-vous donc à quelques couinements. Malgré cela, l’imprimante 3D a répondu à toutes nos attentes durant notre évaluation. La Mega X abat le travail sans problème, et a tout le potentiel nécessaire pour accompagner tous vos projets les plus complexes.
Avec l’Original Prusa Mini+, le fabricant met un pied dans le segment du petit budget.
La petite sœur de l’Original Prusa i3 MK3S+ est vendue à partir de 379 € et doit être assemblée par l’utilisateur. Elle offre un volume d’impression moyen de 180 x 180 x 180 mm et quelques caractéristiques ergonomiques bienvenues, comme son plateau métallique détachable recouvert de PEI et son capteur pour le nivellement du plateau.
Par ailleurs, elle bénéficie d’un excellent service client. Ce que l’on préfère sans doute le plus avec les imprimantes Prusa, c’est la communauté qui les entoure, toujours prête à aider et à offrir des conseils afin que chaque utilisateur puisse tirer le meilleur parti de sa machine. Les mises à jour régulières du firmware sont également très appréciables et participent à obtenir une expérience d’impression toujours plus agréable.
Tout comme sa grande sœur, la Prusa Mini+ est accompagnée d’instructions de montage irréprochables, qui permettent de bien se familiariser avec l’imprimante avant même qu’elle soit assemblée. Si vous vous inquiétez de la solidité du bras d’impression, qui ne paraît pas très robuste, ne vous en faites pas trop : il fonctionne parfaitement.
Du haut de ses 180 x 180 x 180 mm, le volume d’impression peut sembler quelque peu limitatif, mais il est en fait amplement suffisant pour la plupart des impressions classiques. Dans l’ensemble, la Mini promet une utilisation aisée et confortable, marque de reconnaissance des imprimantes Original Prusa, le tout pour un prix très séduisant. Capable de fournir des impressions dont la qualité comme les dimensions surpassent les attentes, au vu de sa taille et de son prix, la Mini+ défie toute concurrence dans sa gamme de prix.
Elle conviendra parfaitement aux débutants et aux amateurs, et même les utilisateurs versés dans l’ingénierie y trouveront leur compte.
La Monoprice Voxel est une vraie imprimante 3D plug-and-play. À ce titre, elle offre de nombreuses fonctionnalités ergonomiques qui peuvent surprendre, au vu de son prix (autour des 380 €). Elle représente selon nous l’une des meilleures options pour les utilisateurs qui souhaitent imprimer sans trop bidouiller leur machine. Vous l’aurez compris, la Voxel brille par son confort d’utilisation. L’étape cruciale de calibration de la machine est simplifiée grâce à un système d’assistance pour le nivellement du plateau, et les paramètres d’impression par défaut nécessitent peu ou pas d’ajustement. C’est donc l’imprimante 3D idéale pour les débutants, les écoles, les ateliers, et tous les utilisateurs qui souhaitent imprimer en 3D sans trop d’effort.
La chambre d’impression fermée permet de maintenir une température stable, un critère indispensable pour obtenir de bons résultats avec le PLA et l’ABS (et pour limiter les mauvaises odeurs que peuvent provoquer certains filaments). Assez rare sur cette gamme de prix, notons la présence d’une caméra embarquée et d’une fonctionnalité très pratique qui permet de contrôler l’impression à distance via wifi.
Les utilisateurs plus chevronnés pourront être frustrés par l’absence de paramètres avancés, mais les débutants seront quant à eux capables de configurer et de lancer la MP Voxel sans aucune difficulté.
La MP Voxel est en réalité une Flashforge Adventurer 3 vendue sous le nom d’une autre marque. Sans surprise, les deux imprimantes partagent donc un certain nombre de caractéristiques, mais notre petite dernière parvient tout de même à se démarquer. Pour un peu moins cher, vous pourriez également être intéressé par l’Adventurer 3 Lite, qui offre les mêmes caractéristiques, mais sans la caméra HD embarquée.
Encore une Creality ! Outre les Ender 3, aucune autre imprimante de la marque n’a rencontré un succès aussi soutenu que la CR-10 originale. Et, comme pour toutes ses machines les plus populaires, Creality n’a pas cherché à réinventer la roue, préférant simplement produire une série apparemment infinie de nouvelles versions.
Celle qui nous intéresse ici, la CR-10 V2, propose des améliorations pertinentes et bienvenues, notamment le double ventilateur de refroidissement, les barres de maintien pour réduire les défauts sur les impressions hautes, les drivers de moteurs pas-à-pas silencieux, la nouvelle carte mère et le firmware mis à niveau. On déplore toutefois l’absence d’un capteur de nivellement automatique et d’un extrudeur en direct drive, qui permettrait d’utiliser plus efficacement les filaments flexibles. Il est néanmoins facile d’ajouter vous-même ces deux éléments à votre machine, à moins que vous n’investissiez directement dans la dernière version, la CR-10 V3 (qui coûte autour de 435 €).
Mais même sans ces upgrades, la CR-10 V2 reste une excellente imprimante 3D, très complète, qui allie facilité d’utilisation et énorme volume d’impression, pour des résultats vraiment qualitatifs. L’assemblage demande sans doute un peu de patience, notamment pour aligner correctement les barres de maintien (sans quoi elles deviennent contreproductives), et le boîtier externe de contrôle et d’alimentation peut sembler un peu désuet et trop encombrant, mais la CR-10 V2 reste une vraie petite usine qui promet fiabilité et qualité.
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