Les imprimantes 3D résine ont beaucoup évolué ces deux dernières années. Aujourd’hui, amateurs, makers et professionnels peuvent se procurer une machine compacte haute résolution pour moins de 200 € et réaliser des impressions incroyablement détaillées en un rien de temps.

Et en dépensant un peu plus, vous pouvez même trouver une imprimante 3D résine équipée de capteurs qui vous informent de l’état de la machine et vous alertent en cas de problème lors de l’impression. En 2025, ces évolutions se répercutent sur les volumes d’impression et les prix : si vous souhaitez produire des impressions très détaillées, vous n’avez que l’embarras du choix.

Après d’innombrables heures de tests et d’impressions, suivies d’une quantité non négligeable de recherches et de débats, nous sommes en mesure de vous proposer notre liste des meilleures imprimantes 3D résine.

Voici les meilleures imprimantes 3D résine de bureau, adaptées à tous les budgets, volumes d’impression et niveaux d’expérience.

Si vous ignorez laquelle vous conviendra le mieux, consultez notre section Choisir son imprimante 3D résine pour connaître les critères importants à étudier avant votre achat. Sinon, explorez notre sélection ci-dessous.

Aperçu
Meilleure imprimante 3D résinePrix sur le marché
(€, env.)
Consultez les prix
(commission perçue)
Écosystème : Combo Ultracraft Reflex RS de HeyGearsSimplicité de style professionnel ; aucune conjecture nécessaire2 156 €
Moins de 1 000 € : Anycubic Photon Mono M7 MaxImpression en résine grand format avec des fonctionnalités intelligentes garantissant le succès de l'impression849 €
Moins de 500 € : Elegoo Saturn 4 Ultra 16KImpression 3D en résine rapide et intelligente à la pointe de la technologie499 €
Moins de 300 € : Elegoo Saturn 3 UltraLe fleuron de taille moyenne d'hier est l'affaire du jour329 €
Moins de 200 € : Elegoo Mars 5Un cheval de bataille simple et sans fioritures pour 2025179 €
Petit format : Anycubic Photon Mono 4 UltraImprimante résine compacte et ultra-pratique avec des fonctionnalités intelligentes259 €
Moyen format : Elegoo Saturn 4 UltraVitesse et fonctionnalités intelligentes de réussite d'impression, avec un volume de construction généreux399 €
Grand format : Anycubic Photon Mono M7 MaxFonctionnalités et des performances sans compromis pour une imprimante à grand volume d'impression849 €
Débutants : Elegoo Mars 5Simplicité et fiabilité avec un prix abordable179 €
No matching records found.

Meilleure imprimante 3D résine

Voici nos recommandations pour les meilleures imprimantes 3D résine dans leurs catégories respectives.

Système
Meilleur écosystème d’imprimante 3D résine

Écosystème : Combo Ultracraft Reflex RS de HeyGears

Photo de Meilleur écosystème d’imprimante 3D résine: Écosystème : Combo Ultracraft Reflex RS de HeyGears
The HeyGears Ultracraft Reflex RS Combo, with Pulsing Release Module (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • L’impression en un clic s’applique également aux étapes de post-traitement (lavage et séchage)
  • Moins de supports nécessaires grâce au module Pulsing Release
  • Qualité d’impression exceptionnelle sans aucun effort

D’ordinaire, une imprimante comme l’Ultracraft Reflex RS de HeyGears intégrerait la catégorie des machines à moins de 1 000 € de notre guide d’achat, mais cela ne rendrait pas compte de la perfection de cet écosystème complet qui, dans son intégralité, fait grimper le prix à plus de 2 000 €.

La plupart des fabricants d’imprimantes 3D résine, si ce n’est tous, proposent différents périphériques, des stations de lavage, des boîtes de séchage, etc. en accompagnement de la machine. L’offre de HeyGears va au-delà de ces outils rudimentaires pour marcher sur les plates-bandes de Formlabs, et ce pour bien moins cher.

Par contre, il s’agit d’un écosystème entièrement fermé, un sujet délicat en impression 3D : la compatibilité des matériaux se limite à la courte liste de résines proposées chez HeyGears (qui ne devrait pas tarder à s’allonger). En contrepartie, vous êtes sûr que toutes vos impressions marchent comme sur des roulettes.

Le logiciel, Blueprint, simplifie la configuration de l’impression et relie l’ensemble des modules : l’imprimante 3D Reflex RS, la station de lavage et le four de polymérisation. Ainsi, de l’impression au post-traitement, chacun des modules s’adapte tout seul à l’impression en cours.

L’imprimante Reflex RS offre une expérience utilisateur agréable grâce à son couvercle à charnière et son plateau d’impression facile à fixer. On ajoutera qu’avec son chouette éclairage intérieur, elle en jette. Le volume d’impression est de 222 x 122 x 230 mm, ce qui place la Reflex RS dans la catégorie des machines moyen format.

Il s’agit d’une solution complète d’impression et de post-traitement résine, qui gagne encore plus en ergonomie avec le module Pulsing Release et la cuve de résine chauffée qui l’accompagne. Placé à côté de l’imprimante, ce dispositif se charge de pomper de l’air à travers des canaux dans la cuve chauffée afin de réduire la force de pelage lors de l’impression. Cela permet de réduire le besoin en supports et d’obtenir des surplombs plus complexes, pour un gain de résine et de temps. C’est un ajout bienvenu et, pour autant que l’on sache, unique à cette imprimante.

HeyGears Ultracraft Reflex RS Combo

Utilisez le code ALL3DP pour 50 € de réduction.

Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Moins de 1 000 €
Meilleure imprimante résine 3D à moins de 1 000 €

Moins de 1 000 € : Anycubic Photon Mono M7 Max

Photo de Meilleure imprimante résine 3D à moins de 1 000 €: Moins de 1 000 € : Anycubic Photon Mono M7 Max
The Anycubic Photon Mono M7 Max (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Fonctions d’autodiagnostic
  • Cuve chauffée de série
  • Fonctions gain de temps et de résine

Dans cette fourchette de prix, vous avez deux choix : ou vous visez grand, ou vous privilégiez les fonctionnalités. Auparavant, nous avions choisi la UniFormation GKtwo pour ses nombreuses petites touches de design bien pensées qui rendaient l’utilisation de l’imprimante très agréable.

Pour 849 €, l’Anycubic Photon Mono M7 Max a de quoi nous séduire en associant un volume d’impression grand format (298 x 164 x 300 mm) aux avantages de l’impression 3D résine récente. Son point fort : grâce à ses nombreux dispositifs de détection d’échec d’impression, elle permet d’imprimer en grand format aussi simplement qu’avec une imprimante petit format.

Lors de nos tests, la machine s’est avérée très peu récalcitrante (ce qui est rare chez les imprimantes résine de bureau grand format), son couvercle à charnière offrant un accès illimité à la chambre d’impression, sans compter ses éléments bien pensés comme le crochet intégré pour suspendre le plateau d’impression afin de permettre l’écoulement de la résine. Un ensemble de petites touches vraiment utiles.

La cuve de résine chauffée permet de bien préparer la résine et d’augmenter ainsi les chances de réussite de l’impression. Pour les impressions plus longues et plus grandes, une pompe à résine incluse se charge de remplir la cuve en cours d’opération. Nous ne sommes pas très fans de la pompe à résine, car elle ne permet pas de changer proprement les bouteilles. Heureusement, c’est un module en option et l’imprimante fonctionne très bien sans lui.

Dans l’ensemble, la M7 Max est une imprimante 3D résine grand format moderne et intelligente, dont le prix est étonnamment bas par rapport à sa taille et à ses fonctionnalités.

Anycubic Photon Mono M7 Max
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Moins de 500 €
Meilleure imprimante résine 3D à moins de 500 €

Moins de 500 € : Elegoo Saturn 4 Ultra 16K

Photo de Meilleure imprimante résine 3D à moins de 500 €: Moins de 500 € : Elegoo Saturn 4 Ultra 16K
Source: Elegoo

Ce qu’on aime

  • Permet des impressions rapides haute résolution
  • Cuve chauffée basculante pour des impressions rapides et réussies
  • Connexion wifi bien implémentée

Pour la catégorie des imprimantes 3D résine à moins de 500 €, notre choix s’est porté sur l’Elegoo Saturn 4 Ultra 16K. Vendue 499 €, elle rentre tout pile dans la fourchette. Si l’on s’en tient à son nom, on pourrait croire qu’elle se contente d’offrir une simple amélioration de la résolution de la Saturn 4 Ultra, mais la 16K se distingue par quelques autres caractéristiques essentielles.

Pour commencer, la 16K introduit une cuve de résine chauffée qui permet de chauffer votre résine jusqu’à 30 °C. Grâce à elle, vous n’avez plus de question à vous poser concernant l’environnement de l’impression. S’il y a une chose que la résine apprécie, c’est la chaleur.

Enfin, la machine intègre une caméra éclairée, plus performante et alimentée par l’intelligence artificielle qui permet de surveiller vos impressions 24 h/24 et 7 j/7 ou de créer des time lapse bien visibles, même en pleine nuit. Cela peut sembler secondaire, mais il s’agit d’une amélioration ergonomique importante pour cette fonction.

Le volume d’impression affiche 211 x 118 x 220 mm, quelques millimètres de moins que la Saturn 4 Ultra. L’écart reste minime. Par ailleurs, le passage d’un écran LCD 12K à 16K signifie que les voxels de la Saturn 4 Ultra 16K, en X/Y, passent de 19 x 24 microns à 14 x 19 microns. Cela représente une amélioration d’environ 20 %, qui sera de toute manière très difficile à discerner à l’œil nu, nous tenons à le préciser. Ces chiffres sont impressionnants, mais ce n’est pas le point le plus fort de la machine.

Pour résumer : un produit phare de taille moyenne qui offre pratiquement tout ce que l’on peut souhaiter sur une imprimante 3D résine moderne.

Elegoo Saturn 4 Ultra 16K
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Moins de 300 €
Meilleure imprimante résine 3D à moins de 300 €

Moins de 300 € : Elegoo Saturn 3 Ultra

Photo de Meilleure imprimante résine 3D à moins de 300 €: Moins de 300 € : Elegoo Saturn 3 Ultra
The Elegoo Saturn 3 Ultra (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Résolution époustouflante
  • Connexion wifi très pratique
  • Excellentes performances sur tous les points

Le modèle de tarification d’Elegoo est assez incroyable : l’entreprise n’hésite pas à faire chuter le prix de son imprimante vedette de l’année dernière pour faire place à la petite nouvelle de cette année. Pour les petits budgets, c’est une aubaine : pour un peu plus 300 € vous pouvez acheter une Saturn 3 Ultra, soit le modèle le plus sophistiqué d’Elegoo de l’année dernière.

Tout ce qu’on aurait à lui reprocher, c’est son manque cruel d’un couvercle à charnière, préférable sur les imprimantes moyen format. En l’occurrence, vous devrez soulever son gros couvercle pas très pratique dès que vous aurez besoin de récupérer une impression ou de remettre de la résine.

Dans la plus pure tradition d’Elegoo, la Saturn 3 Ultra est une bête de somme, capable de réaliser des impressions détaillées sur l’ensemble de sa zone d’impression sans qu’il soit nécessaire de la cajoler ou de prier tous les dieux de l’impression 3D. C’est du moins l’expérience que nous avons eue en l’utilisant dans nos locaux. Vous disposez également d’un volume d’impression d’environ 219 x 123 x 260 mm comme terrain de jeu.

Une voie d’aération se trouve à l’arrière de l’imprimante si vous souhaitez raccorder un tuyau à une fenêtre ou à un extracteur. De même, vous pouvez brancher un filtre à air remplaçable alimenté par USB, qui fonctionnera en silence pour réduire l’odeur provenant de la résine.

La Saturn 3 Ultra peut atteindre une vitesse d’impression de 150 mm/s grâce à son film ACF posé au fond de la cuve de résine. D’après certains, ce film n’est pas le meilleur et peut causer des défauts sur vos prints. De notre côté, rien à signaler. Pour autant, si vous rencontrez un problème, ce film peut facilement être échangé contre un autre. Il existe d’autres films tout aussi capables d’assurer une excellente vitesse d’impression, notamment avec les nouvelles formules d’ACF.

Elegoo Saturn 3 Ultra
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Moins de 200 €
Meilleure imprimante résine 3D à moins de 200 €

Moins de 200 € : Elegoo Mars 5

Photo de Meilleure imprimante résine 3D à moins de 200 €: Moins de 200 € : Elegoo Mars 5
The Elegoo Mars 5 (Source: Elegoo)

Ce qu’on aime

  • Détection du niveau de résine et des échecs d’impression
  • Connexion wifi très pratique
  • Autonivellement

L’Elegoo Mars 5 est la dernière née de la gamme d’imprimantes 3D « chouette et pas chère » d’Elegoo, dont le prix tourne autour des 180 €. Bien qu’elle n’imprime pas aussi rapidement que la plus onéreuse Mars 5 Ultra (car la cuve ne possède pas de mécanisme de bascule, notamment), elle dispose de plusieurs capteurs qui vous aideront à réaliser vos impressions sans trop d’encombres.

La Mars 5 est équipée d’un nouveau type de plateau d’impression développé par Elegoo, qui repose sur des supports à ressort. Il s’agit en fait du mécanisme de mise à niveau du plateau, qui vous permet de sortir l’imprimante de sa boîte et de lancer une impression sans aucune étape de nivellement. Pour les débutants, c’est loin d’être un détail, car cette fonction facilite vraiment la préparation de l’impression.

Fait inhabituel pour une imprimante 3D résine à moins de 200 €, la Mars 5 est dotée d’un système d’autovérification complet qui permet de savoir si la machine est en bon état de fonctionnement.

Côté taille, vous disposez d’un volume d’impression d’environ 143 x 89 x 150 mm, ce qui place sans hésitation la Mars 5 dans la catégorie des « petites » imprimantes 3D résine.

L’imprimante offre aussi une protection contre la surchauffe et la possibilité de brancher certains accessoires sur le port USB de la chambre d’impression, par exemple un module de chauffe (pour préparer la résine à l’impression) ou un filtre à air (pour réduire l’odeur de la résine), ce qui permet de personnaliser la configuration en fonction de votre situation.

Dans l’ensemble, la Mars 5 est une imprimante 3D compacte et intelligente qui offre un excellent rapport qualité-prix.

Elegoo Mars 5
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Petit format
Meilleure imprimante 3D résine petit format

Petit format : Anycubic Photon Mono 4 Ultra

Photo de Meilleure imprimante 3D résine petit format: Petit format : Anycubic Photon Mono 4 Ultra
The Anycubic Photon Mono 4 Ultra (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Dispositifs anti-échec pour économiser du temps et des matériaux
  • Appli et connexion wifi
  • Impression rapide

Nous étions de grands fans de l’Anycubic Photon Mono 2 pour son approche peu coûteuse et sans fioritures de l’impression 3D résine. Vendue 259 €, l’Anycubic Photon Mono 4 Ultra est tout simplement la cerise sur le gâteau.

Anycubic réserve les numéros impairs à sa série M, à savoir la série « principale » de la marque. Nous ignorons pourquoi. Quoi qu’il en soit, la Mono 4 Ultra mérite bien son nom et est remarquablement équipée pour sa taille et son prix. C’est en quelque sorte une machine vedette de la marque, en version mini.

Sous son couvercle léger se cache un volume d’impression d’environ 153 x 87 x 165 mm, suffisant pour produire des figurines, des terrains, des bijoux et tout ce qu’on attend généralement d’un print résine. Il y a même de la place pour un filtre à air intégré (vendu séparément), tandis qu’un écran LCD 10K de 7 pouces permet d’obtenir une résolution de 17 x 17 microns sur les axes X et Y.

L’interface utilisateur de la Mono 4 Ultra s’inspire de la série M7 (une évolution de l’interface introduite par la Mono M5S en 2023) et présente un ensemble merveilleusement propre et logique de commandes et d’options.

Un assistant de configuration vous guide lors de la première mise sous tension de l’appareil, les fonctions d’autovérification prenant ensuite le relais. Car oui, cette mini Mono se connaît bien et peut vous dire quand quelque chose ne va pas. Il pourra par exemple s’agir d’une quantité insuffisante de résine pour réaliser le travail ou d’un problème d’adhérence de l’impression, qui reste bloquée dans la cuve de résine (force nulle lors du changement de couche). Cette imprimante est une petite futée et vous fera économiser du temps et de l’argent en vous évitant de gaspiller de la résine.

La cuve de résine est équipée par défaut d’un film ACF. Il permet d’atteindre une vitesse d’impression de l’ordre de 120 mm/h (si vous utilisez la résine haute vitesse d’Anycubic, mais il en existe d’autres). Bien sûr, comme c’est toujours le cas, ces chiffres peuvent varier en fonction de la résine que vous utilisez et des paramètres d’impression sélectionnés.

Si vous le souhaitez, vous pouvez utiliser la fonctionnalité cloud pour extraire des modèles du catalogue MakerOnline d’Anycubic et les slicer, mais aussi pour surveiller et contrôler l’imprimante. Bien sûr, rien ne vous oblige à l’utiliser et vous pouvez tout simplement transférer vos modèles via le port USB.

D’après Anycubic, un mode LAN est prévu pour cette année, une nouvelle très attendue qui constituerait une grande amélioration de la sécurité, surtout quand on connaît le passif de la marque à ce sujet.

Anycubic Photon Mono 4 Ultra
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Moyen format
Meilleure imprimante 3D résine moyen format

Moyen format : Elegoo Saturn 4 Ultra

Photo de Meilleure imprimante 3D résine moyen format: Moyen format : Elegoo Saturn 4 Ultra
The Elegoo Saturn 4 Ultra (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Permet des impressions rapides haute résolution
  • Détection du niveau de résine et des échecs d’impression
  • Connexion wifi bien implémentée

L’Elegoo Saturn 4 Ultra est une imprimante 3D résine qui n’a de moyenne que sa taille. Un écran LCD haute résolution surmonte le mécanisme d’inclinaison de la cuve de nouvelle génération d’Elegoo, qui, selon l’entreprise, réduit la force de pelage lors du changement de couche, et donc la durée totale d’impression d’une couche.

L’imprimante respire la qualité, depuis son couvercle inclinable rassurant jusqu’aux systèmes d’autocontrôle et de surveillance de l’impression. Elle est connectée à internet et fonctionne nativement avec tous les slicers tiers courants, ainsi qu’avec le nouveau slicer Satelite d’Elegoo, qui promet une expérience complète et conviviale pour les débutants, avec tous les outils dont vous avez besoin. Nous n’avons pas encore testé Satelite et ne pouvons donc pas nous prononcer à son sujet, mais le flux de travail utilisant les slicers les plus courants fonctionne sans effort.

Lors de nos tests, la Saturn 4 Ultra a su effectuer toutes les tâches que nous lui avons confiées sans problème notable. Le volume d’impression est d’environ 218 x 122 x 220 mm, et Elegoo estime que l’imprimante est capable d’imprimer jusqu’à 150 mm/h. Cette vitesse dépendra de la résine utilisée et de ses particularités en matière de durcissement.

Vendu 399 €, la Saturn 4 Ultra offre un excellent rapport qualité-prix. Elegoo vient de lancer une version à la résolution légèrement supérieure, la Saturn 4 Ultra 16K (499 €), qui offre une amélioration de la qualité d’impression impossible à discerner et gagne plusieurs fonctionnalités, notamment le bac de résine chauffant et une meilleure caméra de surveillance.

Petit clin d’œil – involontaire, sans doute – à son nom tout droit sorti de l’espace, la cuve émet un son rigolo au moment d’allumer l’imprimante, lors des autocontrôles. Ce bruit ressemble à s’y méprendre au wooooh de l’air qui s’échappe de Bender dans sa forme humaine (Futurama, saison 4, épisode 3). Vous n’avez plus qu’à revoir l’épisode !

Elegoo Saturn 4 Ultra
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Grand format
Meilleure imprimante 3D résine grand format

Grand format : Anycubic Photon Mono M7 Max

Photo de Meilleure imprimante 3D résine grand format: Grand format : Anycubic Photon Mono M7 Max
The Anycubic Photon Mono M7 Max (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Fonctions d’autodiagnostic
  • Cuve chauffée de série
  • Fonctions gain de temps et de résine

La nouvelle série d’imprimantes 3D résine M7 d’Anycubic est tout à fait convenable et constitue une avancée considérable par rapport aux imprimantes M3 et M5 qui l’ont précédée.

La M7 Max en est le meilleur exemple, avec un beau volume d’impression de 298 x 164 x 300 mm. Ce n’est certes pas la plus grande surface proposée parmi les imprimantes de bureau (notre choix précédent, la Phrozen Sonic Mega 8KS, dépassait légèrement ces mesures dans toutes les directions), mais la M7 Max offre aussi de nombreuses caractéristiques pour assurer le succès des impressions massives que vous tirerez de ses généreuses dimensions. Le tout pour un prix attractif de 849 €.

En plus de la myriade de capteurs de force prévus pour surveiller la quantité de résine, la présence d’objets étrangers ou la force de pelage dans la cuve (tous communs à la série M7), la M7 Max dispose également d’une cuve chauffée afin de garantir une température d’impression appropriée pour la résine, un catalyseur important pour la réussite de l’impression.

L’algorithme Intelligent Release 2.0 d’Anycubic contribue à accélérer les impressions. Il ajuste la hauteur de levage des couches pendant l’impression, ce qui permet de gagner du temps sur un print qui pourrait autrement durer des heures.

Depuis que nous l’utilisons dans notre laboratoire All3DP, nous nous sommes bien approprié cette imprimante, avec ses petites touches ergonomiques que l’on a appris à aimer. Tout d’abord, son couvercle rabattable à charnière est, à notre avis, essentiel sur les grandes machines comme celle-ci, en particulier si, comme nous, vous les utilisez dans une enceinte avec filtration d’air où l’espace peut être limité. Elle possède également un crochet pour suspendre la plaque d’impression après le travail afin de laisser la résine s’égoutter dans la cuve.

Comme c’est souvent le cas pour les imprimantes 3D d’Anycubic (hors gamme petit budget), la M7 Max fonctionne sur le cloud, ce qui vous permet de garder un œil sur l’état de votre machine, son calendrier de maintenance, les travaux d’impression et les diverses fonctions liées aux modèles qu’Anycubic propose via son catalogue MakerOnline.

D’après le fabricant, un mode LAN sera bientôt disponible, ce qui vous permettra d’utiliser la fonctionnalité à distance localement, sans connexion à internet. Compte tenu des récentes controverses de la marque, il s’agit là d’une nouvelle très positive qui, à notre avis, ne peut qu’améliorer le matériel d’Anycubic.

Anycubic Photon Mono M7 Max
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité
Débutants
Meilleure imprimante 3D résine pour débutant

Débutants : Elegoo Mars 5

Photo de Meilleure imprimante 3D résine pour débutant: Débutants : Elegoo Mars 5
The Elegoo Mars 5 (Source: Elegoo)

Ce qu’on aime

  • Détection du niveau de résine et des échecs d’impression
  • Connexion wifi bien implémentée
  • Autonivellement

Aux débutants, on conseille généralement d’opter pour des machines simples et peu coûteuses. C’est aussi le cas pour l’impression 3D résine.

La plupart des arguments qui font de la Mars 5 une excellente imprimante 3D à moins de 200 € sont également valables ici. Pour environ 180 €, vous obtenez une imprimante 3D résine facile à installer et suffisamment intelligente pour vous indiquer si quelque chose ne va pas chez elle ou lors de l’impression, par exemple une quantité insuffisante de résine dans la cuve ou des problèmes de performances sur certains sous-systèmes. Le volume d’impression est d’environ 143 x 89 x 150 mm, ce qui correspond à notre choix de la meilleure imprimante 3D résine petit format, l’Anycubic Photon Mono 4 Ultra.

Elegoo a établi une véritable référence pour les imprimantes 3D résine petit budget il y a de nombreuses années, et c’est toujours vrai en 2025. La Mars 5 n’a rien de révolutionnaire, mais elle a le mérite de rassembler les meilleures idées des modèles phares du moment dans un système efficace à moins de 200 €, facile à installer et à utiliser.

Elegoo Mars 5
Commission perçue Consulter les prix sur

Retour au sommaire

Publicité
Publicité

Choisir son imprimante 3D résine

La facilité d’utilisation, c’est-à-dire les fonctions qui rendent l’impression plus propre et plus pratique, doit figurer en tête de liste de vos critères au moment de choisir une imprimante 3D résine. La cuve de résine est-elle surélevée par des chevilles, pour éviter de la poser directement sur votre établi tout sale ? Est-ce que la plaque d’impression se retire facilement ? Comment la cuve de résine est-elle fixée ? Voilà les questions que vous devez vous poser, car ce sont les critères qui rendront votre expérience d’impression plus agréable.

Au-delà de ces premières considérations, regardez aussi la taille de l’écran LCD, son nombre de pixels et, par corrélation, la résolution de l’imprimante. Si vous hésitez entre deux machines, ces facteurs sont décisifs. Ne vous laissez pas berner par les fabricants qui, sous couvert d’offrir de la 4K ou de la 8K promettent des impressions ultrahaute résolution. Ce qui compte vraiment, c’est la taille de l’écran LCD qui masque les UV et le nombre de pixels.

Qu’elles soient grandes ou petites, les imprimantes 3D résine se ressemblent et fonctionnent toutes de la même manière. Par contre, l’impression en grand format présente plus de difficultés. En général, plus la pièce est grande, plus la force physique à laquelle elle est exposée pendant le processus d’impression est importante, ce qui exige une préparation minutieuse afin de créer suffisamment de supports. Et c’est sans parler du poids supplémentaire des composants, de la difficulté de l’impression en elle-même, de la réserve de résine qu’il faut prévoir dans le bac et du potentiel nettoyage qui vous attend en cas d’échec d’impression ou d’un quelconque autre incident. Ce n’est pas mission impossible, mais il faut bien se préparer.

Par ailleurs, l’impression résine a un coût, et nous ne parlons pas uniquement des matériaux imprimables. Outre le film transparent qui recouvre le bac, les imprimantes 3D résine à écran LCD possèdent un autre consommable que vous devrez remplacer de temps à autre : l’écran en lui-même. Un écran LCD monochrome (parmi les plus courants en 2023) assurera environ 2 000 heures d’impression avant que la dégradation ne commence à affecter la qualité de vos prints.

Enfin, vous devrez bien étudier les logiciels compatibles avec votre imprimante 3D résine. Certaines machines bon marché (peu nombreuses, il faut le dire) vous enferment dans un logiciel propriétaire qui manque de fonctionnalités et de support client. La compatibilité ouverte avec les meilleurs logiciels actuels et gratuits tels que Lychee et ChiTuBox Basic vous offrira une bien meilleure flexibilité pour vos impressions.

Professionnels et entreprises pourront trouver plus d’informations dans notre Guide d’achat des imprimantes 3D résine pour professionnels, qui s’applique plus particulièrement au secteur commercial et aux métiers de la conception.

Publicité

Notre méthode de test

S’il y a bien une chose que l’on a apprise en testant moult et moult imprimantes 3D, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter aux apparences ni se contenter de les comparer les unes aux autres selon des critères trop larges. Cela ne fait aucun sens, par exemple, de comparer une imprimante 3D en kit à moins de 200 € destinée aux amateurs à une machine industrielle de 6 000 € capable de traiter des matériaux complexes. Ce que l’on veut savoir, c’est que la première est très facile à assembler, et que la seconde doit être constamment mise à jour et souffre de bugs permanents, en plus d’offrir des performances peu fiables.

Nous souhaitons aller droit au but en vous offrant des informations utiles et concrètes. L’imprimante est-elle agréable à utiliser ? Quelles sont ses fonctionnalités les plus notables ? Tient-elle toutes ses promesses ? Et surtout, est-ce qu’elle vaut son prix ? Nous ne voulons pas nous perdre dans des chiffres hors contexte ni nous arrêter sur des questions dont nous ne pouvons contrôler toutes les variables.

Pour qui testons-nous les machines ?

Lors de nos tests, nous prenons en compte le type d’utilisateurs auquel la machine se destine. Nous nous mettons à leur place en imaginant ce qu’ils souhaitent faire avec l’imprimante, et c’est exactement cela que nous testons. Un exemple : si nous testons une imprimante 3D grand volume, nous allons imprimer… de grands objets ! Notre but sera d’exploiter tout le potentiel du plateau et de pousser l’axe Z dans ses retranchements.

Nous prenons aussi en considération d’autres critères plus généraux, comme la facilité d’utilisation, les logiciels compatibles ou encore les solutions de dépannage disponibles. En cas de problème, l’imprimante est-elle facile à réparer ? La documentation fournie est-elle suffisante ? Le service client est-il réactif ?

Nous nous efforçons de répondre à toutes ces questions, et bien d’autres encore, afin de dénicher la meilleure imprimante 3D, c’est-à-dire celle qui répondra le mieux à vos besoins.

Pourquoi nous faire confiance ?

La confiance est un critère essentiel à nos yeux, c’est pourquoi nous appliquons une politique très stricte pour chacun des avis que nous publions. Pour nos tests, nous nous procurons les machines de deux manières : soit en nous les faisant prêter, soit en les achetant directement.

Dans le premier cas, si le fabricant n’exige pas le retour de l’imprimante prêtée, nous en faisons don à une association locale ou la stockons en vue d’une élimination ultérieure (selon des méthodes écoresponsables). Dans le second cas, pour les machines achetées, soit nous continuons de les utiliser dans nos locaux, soit nous en faisons don ou les éliminons de manière responsable.

S’il arrive qu’un fabricant (ou un mécène) nous fasse don d’une imprimante en vue d’obtenir la publication d’un avis, il n’aura aucune influence sur le résultat de nos tests ni sur le contenu publié. Il découvrira notre avis à sa publication, en même temps que vous, chers lecteurs. En cas de doute ou de problème, nous nous efforçons, dans la mesure du possible, d’en faire part au fabricant, afin de mieux comprendre le contexte, de vérifier s’il a déjà connaissance de cette question, voire d’obtenir une solution.

La monétisation de notre contenu

Afin que nos lecteurs puissent consulter gratuitement notre contenu, nous le monétisons de différentes manières, notamment à travers des liens d’affiliation : si vous cliquez sur un lien commercial et effectuez un achat, nous pouvons recevoir une petite commission de la part du vendeur. Pour plus de détails à ce sujet, nous vous invitons à consulter la section sur la publicité et les activités commerciales dans nos conditions d’utilisation.

Publicité

Quel type d’imprimante 3D choisir ?

Pour la grande majorité des gens, notre imprimante 3D « championne toutes catégories » fera parfaitement l’affaire.

Évidemment, elle n’est pas non plus la solution universelle à tous les utilisateurs ! Heureusement, nous proposons d’autres alternatives. Voici donc quelques conseils pour vous aider à vous repérer dans ce monde merveilleux, mais non moins très peuplé. Si vous vous sentez un peu perdu et que vous ne comprenez pas tous les termes, nous proposons un glossaire très utile à la fin de cet article.

Que penser des imprimantes pour débutants ?

De nombreuses imprimantes sont affublées de cette description, que ce soit « pour débutants » ou « pour enfants ». Souvent, elles s’efforcent à tel point de materner l’utilisateur que ça en devient très vite étouffant. Plus vous gagnez en expérience, plus vous découvrez qu’elles sont limitantes sur de nombreux aspects. Si vous n’avez pas déjà des vues sur une imprimante 3D pour débutants spécifique, dont les fonctionnalités répondent à l’un de vos besoins précis, nous vous conseillons plutôt d’opter pour une machine petit budget. Vous dépenserez moins, et vous apprendrez bien plus ! Et si vous rencontrez un souci, vous n’aurez aucun mal à trouver une réponse ou de l’aide parmi les nombreux forums qui existent pour chaque imprimante.

Suivez le mouvement !

Bien que la qualité des imprimantes 3D petit budget ait considérablement augmenté ces dernières années, ces machines ne sont pas non plus infaillibles. Mais les fabricants bénéficiant déjà d’une bonne réputation parmi les utilisateurs s’adaptent pour mieux satisfaire leurs nouveaux fans, notamment en proposant un meilleur service client. D’ailleurs, les propriétaires d’imprimantes 3D petit budget eux-mêmes mettent leur pierre à l’édifice en ajoutant à l’énorme base de connaissances disponible en ligne.

Lisez nos avis !

Peu de publications se donnent autant de mal que nous pour tester les imprimantes du moment. Nous n’avons aucune obligation envers les fabricants (qui ne bénéficient d’aucun droit de regard sur notre travail) et sommes toujours honnêtes dans nos conclusions. Si vous ne trouvez pas d’avis publié sur une machine spécifique et que vous aimeriez en savoir plus à son sujet, n’hésitez pas à nous contacter sur l’adresse editors@all3dp.com.

Avoir conscience des frais

Vous avez acheté une imprimante 3D ? Vous n’avez pas fini d’en payer les frais ! Outre l’achat régulier de matériau pour l’impression de vos objets, sachez qu’il vous faudra aussi prévoir certains coûts de maintenance générale, par exemple des buses pour votre imprimante FDM, ou du film FEP pour votre imprimante 3D résine. Bien sûr, d’autres pièces peuvent également s’user, voire se casser. Il faudra donc aussi prendre en compte les coûts liés aux remplacements. Il sera plus facile de trouver des pièces de rechange si vous possédez une imprimante de type RepRap au design open source. Elles sont en effet conçues avec des composants en libre accès sur le marché. Les machines fermées destinées aux débutants sont peut-être plus simples à utiliser, mais les pièces détachées sont quasiment impossibles à trouver (dans l’hypothèse peu probable où vous êtes parvenu à découvrir la source du problème).

Pourquoi souhaitez-vous une imprimante 3D ?

Si c’est simplement pour tester un nouveau hobby, les émois des premiers essais vous passeront vite. L’imprimante 3D est, après tout, la version « maison » d’une technologie de fabrication très complexe. Vous devez donc, tôt ou tard, vous attendre à rencontrer petits soucis et gros problèmes avec votre machine. En ayant un certain objectif en tête, vous aurez la motivation de trouver des solutions aux différents obstacles que votre imprimante jettera sur votre route. Si vous imprimez juste parce que ça a l’air sympa, vous aurez vite fait de vous désintéresser, voire de laisser tomber par frustration devant la montagne de rebuts et de ratés engendrés.

Vous avez un objectif ? Trouvez une imprimante adaptée pour y répondre

La grande majorité des imprimantes 3D de bureau sont des machines FDM (dépôt de fil fondu) à extrusion unique. En d’autres termes, elles extrudent un matériau imprimable à travers une seule buse. Polyvalentes et applicables à un grand nombre d’utilisations grâce à leur bonne compatibilité matériaux, elles sont un peu le choix par défaut pour les débutants. Mais si vous savez que vous devez imprimer des objets aux formes complexes ou comportant des volumes semi-fermés, il y a de fortes chances qu’une imprimante à double extrusion vous facilite grandement la tâche. Il en va de même si vous avez besoin d’imprimer des objets composés de plusieurs matériaux. Si le détail et la précision sont votre priorité, optez plutôt pour une imprimante 3D résine. Il est important de connaître et de comprendre les différentes technologies qui existent afin de faire le choix qui conviendra le mieux à vos besoins.

Choisissez une imprimante adaptée à votre environnement

Selon la technologie et les matériaux utilisés, vous risquez en effet de subir quelques éclaboussures ou autres rejets. Même si elles varient grandement en taille, les imprimantes 3D FDM ont en commun de peu asperger leurs alentours, mais les émissions dues à la fusion du filament peuvent rapidement rendre l’air irrespirable. Il est donc déconseillé de rester trop longtemps à proximité. Selon les modèles que vous imprimez, le nettoyage reste assez modeste.

Côté impression 3D résine, ce n’est pas le même son de cloche. Cette technologie est bien plus exigeante, et nous vous conseillons de bien y réfléchir avec d’investir dans ce type de machine. Disons-le tout de suite, la résine dégage une odeur désagréable, parfois carrément nocive. Elle est très toxique pour l’environnement, et dangereuse en cas de contact prolongé sur la peau. Les imprimantes 3D résine exigent aussi des modules de post-traitement dédiés et un équipement de protection pour l’utilisateur. Afin de dissoudre la résine non durcie qui demeure sur les surfaces, il faut notamment employer de l’alcool isopropylique 95 % (ou plus).

De manière générale, toutes les imprimantes 3D doivent être utilisées dans des endroits bien aérés, mais c’est encore plus vrai pour l’impression 3D résine.

Kickstarter, une fausse bonne idée ?

Si un grand nombre d’excellentes imprimantes 3D ont pu voir le jour grâce à Kickstarter (c’est encore vrai aujourd’hui), il n’en reste pas moins un problème de taille : la plateforme n’est pas, à proprement parler, une boutique en ligne. Financer une campagne sur le site n’est pas un acte d’achat. Vous n’achetez pas une imprimante 3D, il s’agit plutôt de soutenir une vision, d’apporter une contribution financière pour aider une entreprise ou une personne à atteindre un certain but.

Et si un projet est mal géré et que l’argent disparaît, vous n’obtiendrez rien en retour. Finalement, vous obtiendrez le plus souvent une version bêta du produit. Ce que vous payez en réalité, c’est un accès en avant-première à cette nouveauté, avec tous les défauts qui n’ont pas encore été corrigés.

De plus en plus de fabricants de renom se tournent vers Kickstarter pour lancer leurs nouveaux produits. C’est un moyen sûr d’évaluer la demande et de susciter l’intérêt des acheteurs, tout en étant soumis à la pression d’un compte à rebours. Alors que ces grosses sociétés ont tout à fait les moyens de sortir de nouvelles machines, elles préfèrent quémander auprès des utilisateurs avec la promesse d’une technologie toute neuve. Ne vous laissez pas séduire, à moins de vouloir absolument être le premier à utiliser le produit et d’être prêt à ne plus jamais revoir votre argent.

Selon nous, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pour autant, nous apprécions les nouvelles technologies et suivons donc les dernières campagnes menées sur la plate-forme. Par contre, vous ne verrez jamais une imprimante 3D Kickstarter dans nos guides d’achat à moins qu’elle n’ait terminé sa campagne et que l’imprimante soit largement disponible dans le commerce, avec toutes les protections qui accompagnent l’achat dans un magasin.

Publicité

Meilleures imprimantes 3D pour le secteur professionnel

Auparavant, nous incluions également dans cette liste ce que l’on pourrait appeler des « imprimantes 3D professionnelles », des machines s’adressant plus spécifiquement aux entreprises disposant d’un « certain » budget (disons plus élevé que celui du maker de base). Ces imprimantes ne jouant pas tellement dans la même catégorie, nous avons décidé de les séparer.

L’article ci-dessus se concentre donc sur les machines que M. et Mme Tout-le-Monde sont susceptibles de posséder chez eux, tandis que les imprimantes professionnelles ont désormais leur propre rubrique ! Nous vous conseillons de commencer par consulter notre article sur les Meilleures imprimantes 3D pour les entreprises. Si vous souhaitez un aperçu plus général sur l’impression 3D au service du milieu professionnel, rendez-vous dans notre section All3DP Pro.

Publicité

Glossaire des termes clés

Pas évident de choisir la bonne imprimante 3D, surtout quand on ne comprend pas tous les termes de la fiche technique ! Dans ce glossaire, vous trouverez les termes à connaître, leur explication, et des liens utiles pour mieux vous repérer dans ce beau monde de l’impression 3D.

FDM : la technologie Fused Deposition Modeling (ou modélisation par dépôt de fil fondu), généralement appelée FDM, est un procédé d’impression 3D qui consiste à extruder un matériau thermoplastique chauffé par une buse mobile pour construire un objet couche par couche. Le terme FDM est un nom déposé, ce qui a conduit le mouvement open source RepRap à lui préférer l’expression FFF (Fused Filament Fabrication), mais les deux termes sont interchangeables.

Filament : c’est le matériau de base utilisé pour imprimer des objets avec la technologie FDM. Le filament consiste généralement en un thermoplastique solide que l’on charge dans la tête d’impression, où il est chauffé à son point de fusion et extrudé à travers une petite buse. On le trouve généralement sous forme de bobines de 1,75 mm, 2,85 mm ou 3 mm de diamètre, des dimensions qui détermineront l’imprimante que vous pourrez utiliser.

G-code : c’est un langage machine utilisé pour transmettre des instructions à des outils informatiques, par exemple à une imprimante 3D. Le G-code fournit des coordonnées et des instructions pour la tête d’impression, mais aussi pour d’autres fonctions non liées au mouvement. Pour le générer, vous aurez presque toujours besoin d’un logiciel de découpe, ou « slicer ». Il comprend une bibliothèque de commandes qui permettent de contrôler des actions spécifiques telles que le mouvement, la vitesse, la rotation, la profondeur et d’autres interrupteurs et capteurs connexes utilisés dans le fonctionnement d’une machine. Familiarisez-vous avec le G-code en un rien de temps grâce à notre guide des commandes G-code.

Plateau chauffant : le plateau d’impression sur lequel on imprime le modèle peut être chauffé, ce qui évite que les couches tout juste imprimées ne refroidissent trop vite et se rétractent. Si vous imprimez avec des matériaux tels que l’ABS ou le PETG, vous aurez absolument besoin d’un plateau chauffant, mais il reste optionnel pour le PLA.

Hotend : c’est l’ensemble des composants qui permet de chauffer et de faire fondre le plastique, qui passe ensuite par la buse avant d’être déposé sur la surface d’impression.

Extrudeur : ce terme peut décrire l’intégralité du système d’entraînement et de fusion du filament, ou bien uniquement le moteur en lui-même ainsi que l’engrenage qui agrippe le filament pour l’alimenter vers le hotend. L’extrudeur peut se présenter de plusieurs manières, un paramètre qui affectera directement l’imprimante et ses performances. Il existe deux configurations principales : le système Bowden et l’entraînement direct (ou « direct drive »). Il s’agit d’un sujet complexe où les termes et les explications techniques se recoupent souvent. Notre guide sur les extrudeurs d’imprimantes 3D vous donne toutes les informations nécessaires pour y voir plus clair.

Bowden : avec ce système, le moteur de l’extrudeur est séparé du hotend. On le retrouve souvent fixé sur le châssis de l’imprimante ou sur une extrémité du portique de l’axe X. Le système d’extrusion Bowden permet d’alimenter le filament à travers un tube en PTFE (le tube Bowden, qui donne son nom à tout le mécanisme) directement vers le hotend.

Extrudeur à entraînement direct : également appelé « extrudeur direct », voire « direct drive », c’est l’autre configuration couramment utilisée. Ici, le moteur de l’extrudeur et son mécanisme d’alimentation sont directement fixés au hotend. Alimentation et zone de fusion se touchent presque.

Double extrusion : certaines imprimantes 3D disposent de deux extrudeurs (et donc de deux hotends). Cela leur permet d’imprimer en deux couleurs, ou à partir de deux matériaux différents. Si l’attrait évident réside dans la possibilité de réaliser des impressions bicolores très esthétiques, le véritable avantage des systèmes à double extrusion est tout autre. Il permet en effet avant tout de combiner différents matériaux, par exemple en utilisant un matériau de support soluble pour imprimer des formes irréalisables dans d’autres conditions. Encore une fois, il y a beaucoup à dire sur ce sujet. Pour creuser, n’hésitez pas à consulter notre guide qui vous explique tout sur la double extrusion.

PLA : c’est l’acronyme anglais de l’acide polylactique, un thermoplastique souvent utilisé dans les filaments des imprimantes 3D FDM. Il est facile à utiliser et existe en de nombreuses couleurs et finitions. Par contre, le PLA est plus fragile, ne comptez donc pas sur lui pour produire des objets très solides. Il reste très apprécié pour l’impression d’objets décoratifs, notamment parce qu’il ne coûte pas cher. Si vous souhaitez en savoir plus sur le PLA, consultez notre guide dédié.

SLA : c’est la forme courte de « stéréolithographie », une technologie d’impression 3D qui relève du processus plus large de photopolymérisation en cuve. Ce terme est souvent utilisé (à tort) pour décrire toutes les méthodes de polymérisation en cuve. En réalité, il s’agit d’une technologie spécifique, qui utilise un faisceau laser dirigé pour tracer des couches dans une cuve de résine photopolymère liquide. La SLA n’est qu’une technologie de photopolymérisation en cuve parmi d’autres.

Résine : c’est le matériau utilisé pour les imprimantes 3D de bureau dites SLA, DLP et MSLA (LCD). Constituée d’un mélange de produits chimiques comprenant un photo-initiateur, la résine se solidifie sous l’effet des rayons UV. Hautement toxique et difficile à nettoyer en cas de débordement ou d’éclaboussure, la résine exige beaucoup de précautions et d’attention. C’est un matériau désagréable à manipuler, et tous vos rebuts devront être éliminés conformément à la réglementation locale en vigueur. C’est le matériau privilégié pour obtenir des impressions très détaillées et complexes.

Imprimante 3D LCD : c’est le terme courant pour désigner les imprimantes 3D résine qui utilisent un écran LCD pour projeter les rayons UV à travers une représentation de chaque couche, comme un masque. La plupart des imprimantes 3D résine petit budget sont dotées d’un LCD, une technologie bon marché et donc très répandue. Attention, l’écran reste un consommable : un LCD monochrome tiendra ainsi environ 2 000 heures.

MSLA : la stéréolithographie « masquée », ou « Mask stereolithography » (MSLA) est un terme inventé par Structo, mais popularisé par Prusa Research. Il désigne essentiellement les imprimantes 3D LCD dont il est question juste au-dessus.

Micron : cette mesure (aussi appelée micromètre) correspond à un millième de millimètre. On l’utilise habituellement pour décrire le degré de précision ou la résolution d’une surface.

Slicer : le terme anglais reste largement utilisé et désigne un logiciel de découpe. L’impression 3D consiste à construire un objet couche après couche, mais encore faut-il les créer, ces couches ! C’est le slicer qui s’en charge : il divise n’importe quel modèle 3D en un ensemble de couches et génère le code machine qui sera lu par l’imprimante pour les recréer sur la surface d’impression. De manière générale, ce code machine est ce qu’on appelle le G-code, un langage qui rassemble des instructions et des coordonnées à exécuter par l’imprimante. Nous proposons un article plus approfondi qui revient sur les slicers, si vous souhaitez creuser le sujet. Beaucoup de ces logiciels de découpe sont gratuits et open source, tandis que d’autres sont payants et développés pour des imprimantes spécifiques. Dans tous les cas, il s’agit d’un outil incontournable pour l’impression 3D.

STL : c’est le format de fichier le plus courant en impression 3D. Développé par 3D Systems dans les années 80, il ne contient que la géométrie de surface d’un objet 3D. Malgré les efforts du secteur pour passer à des formats plus efficaces et plus riches en données, comme le 3mf, le STL perdure et constitue le type de fichier de modèle 3D que l’on trouve le plus souvent dans les dépôts de fichiers les plus connus. Pour en savoir plus le format STL, n’hésitez pas à consulter notre guide.

Open source : terme utilisé pour décrire un produit (typiquement, un logiciel, mais s’applique aussi au matériel) qu’il est possible de modifier et de redistribuer librement. Dans le cas de l’impression 3D, il s’agit plus souvent de dire que tout le monde est libre de modifier et d’améliorer un projet source, et de partager ses modifications afin que d’autres puissent les tester, les modifier et les reproduire à leur tour. Les logiciels open source (ou « logiciels libres ») sont régis par des licences qui en contrôlent l’utilisation équitable et correcte, en imposant des conditions garantissant la liberté d’accès à l’œuvre et à ses dérivés.

RepRap : il s’agit du nom d’un projet initié en 2005 par le Dr Adrian Bowyer, professeur de génie mécanique à l’université de Bath. L’objectif était de développer un concepteur de réplication rapide, une machine abordable capable d’imprimer ses propres pièces de rechange ou même de créer de nouvelles machines. La grande majorité des imprimantes 3D de bureau telles que nous les connaissons aujourd’hui sont issues des travaux menés par le projet RepRap. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet passionnant, rendez-vous sur notre page wiki spéciale RepRap.

Publicité

Licence : Le texte de l'article "Les meilleures imprimantes 3D résine en 2025" écrit par All3DP est publié sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).

CERTAINS CONTENUS QUI S'AFFICHENT SUR CE SITE PROVIENNENT D'AMAZON. CE CONTENU EST FOURNI « EN L'ETAT » ET PEUT ETRE MODIFIE OU SUPPRIME A TOUT MOMENT.

Publicité