Rédiger notre évaluation de l’Original Prusa i3 MK3 s’est avéré être une tâche gargantuesque. Il y a tellement à dire sur cette imprimante 3D !

Le véritable défi a été de tester les nombreuses nouvelles fonctionnalités dont ne dispose pas le MK2S, le modèle précédent du Prusa i3 MK3.

En fait, les innovations offertes par l’Original Prusa i3 MK3 sont pour la plupart introuvables sur les autres imprimantes 3D de bureau actuellement disponibles sur le marché. Découvrez avec nous les nouveautés du monde de l’impression 3D FFF (Fused Filament Fabrication) !

Pour rendre justice à cette machine, nous avons divisé l’article en deux parties. La première est une évaluation directe de notre expérience avec l’Original Prusa i3 MK3. La seconde est une description détaillée de notre périple pour assembler cette imprimante 3D en kit.

Ces deux parties vous permettront d’avoir une présentation complète des avantages et inconvénients de l’Original Prusa i3 MK3.

En février 2019, la MK3 a été remplacée par une nouvelle itération, la MK3S. C’est désormais l’unique version de l’imprimante 3D disponible dans la boutique en ligne de Prusa. Elle dispose d’un meilleur extrudeur, d’une sonde PINDA plus efficace et d’autres améliorations qui rendent l’impression 3D encore plus exhaltante.

Pour en savoir plus : Original Prusa i3 MK3S : la meilleure imprimante 3D en 2020

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Partie 1 : avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Retrouvez dans cet article la meilleure évaluation de l’Original Prusa i3 MK3 de toute la galaxie ! Nous détaillerons les fonctionnalités phares de l’imprimante 3D, son design, son installation, ses capacités d’impression, le logiciel PrusaControl, le filament 3D et bien plus encore !
L’Original Prusa i3 MK3 en détail, c’est par ici !

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Points positifs

  • Design remanié, cadre plus rigide
  • Détection des chocs
  • Sauvegarde en cas de coupure de courant
  • Documentation complète
  • Plateau d’impression magnétique amovible
  • Calibration automatique en 9 points
  • Peut être complétée avec OctoPrint

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Points négatifs

  • Le capteur de filament n’est pas optimal
  • L’adhérence au plateau est difficile
  • La qualité des composants imprimés en 3D n’est pas parfaite
  • Il faut toujours vérifier s’il existe de nouvelles mises à jour.

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Le Verdict

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Le Verdict
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : ces feuilles d'impression magnétiques et amovibles vont devenir vos meilleures amies

L’Original Prusa i3 MK3 nous offre un aperçu du futur de l’impression 3D FFF. C’est une machine open source conçue intelligemment, capable d’anticiper un problème avant même que ce soit un problème.

Vous avez peur qu’une coupure de courant stoppe votre impression ? Ou bien que quelqu’un ou quelque chose touche malencontreusement la machine ? Avec l’Original Prusa i3 MK3, vous n’avez aucun souci à vous faire. Ces problèmes n’affectent pas l’imprimante 3D.

En ce qui concerne les impressions quotidiennes, le plateau amovible flexible maintenu en place par des aimants est vraiment utile. Grâce à l’auto-calibration avec 9 points de vérification, l’Original Prusa i3 MK3 ne se dérègle jamais pendant l’impression. Il est également appréciable d’avoir le choix dans les outils de découpe que l’on veut utiliser.

Ce n’est pas tout ! L’assemblage de l’imprimante 3D en kit est vraiment à la portée de tous. Et nous sommes bien placés pour le dire. Si vous le pouvez, optez pour la version en kit et montez votre Original Prusa i3 MK3 vous-même.

Après, on peut toujours trouver quelque chose à redire. La qualité des composants imprimés en 3D n’était pas optimale (pour en savoir plus, vous pouvez lire notre description de l’assemblage ci-dessous). Pour résumer, cela ne l’empêchera pas de fonctionner mais nous vous recommandons d’imprimer en 3D un jeu de pièces de rechange si vous en avez la possibilité.

D’autre part, le capteur de filament de l’Original Prusa i3 MK3 est parfois induit en erreur par les filaments translucides. Comme nous l’avons mentionné précédemment, cette machine est vraiment à la pointe de la technologie. Cela signifie que vous serez inondé de mises à jour pour le firwmare et le remaniements des composants. Vous devrez toujours vérifier que vous avez la dernière version et implémenter les nouveautés pour maintenir les performances de votre imprimante 3D au plus haut niveau.

Si l’on devait résumer en quelques mots notre évaluation de l’Original Prusa i3 MK3, nous dirions qu’utiliser cette imprimante 3D a été très agréable et nous a appris beaucoup sur l’impression 3D. Elle est fiable, facile à utiliser et produit des résultats homogènes de bonne qualité. Qui plus est, nous avons été surpris et séduits par les nouvelles innovations. L’exécution peut être un peu chaotique ici et là, mais ce qui est sûr, c’est que l’équipe Prusa met tout en œuvre pour produire les meilleures machines possible.

Nous vous conseillons fortement et sans aucune réserve d’opter pour l’Original Prusa i3 MK3.

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

L'imprimante 3D en détail

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: L'imprimante 3D en détail
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : le matériel RepRap le plus raffiné

Base de la fabrication par dépôt de fil fondu (technologie plus connue sous l’acronyme FFF) de bureau, le design de la Prusa i3 est apparu pour la première fois en 2012. Josef Prusa a contribué au projet open source RepRap avec ce design, qui a rapidement été adopté et modifié par la communauté.

Aujourd’hui, il existe de nombreuses imprimantes 3D appelées Prusa i3. Cela peut en troubler certains : ces machines ne sont en fait pas des modèles issus des usines Prusa ou même approuvées par Josef Prusa. Ces copies se contentent d’utiliser les plans de construction des imprimantes selon la philosophie du mouvement ReRap (designs open source pour des machines auto-réplicantes) mais les innovations de ces nouveaux modèles  ne sont pas toutes sous licence libre.

En 2016, Prusa lui-même a lancé une version améliorée de l’i3 (mais toujours open source). C’est ainsi qu’est arrivée l’Original Prusa i3 MK2. Ce nouveau modèle a été un véritable succès dont le rapport qualité (d’impression)-prix était difficile à battre. Il a rapidement été complété par l’Original Prusa i3 MK2S, une nouvelle itération perfectionnée disposant d’options supplémentaires.

Au mois d’octobre 2017, Prusa Research a annoncé le lancement de leur « petite » dernière, l’Original Prusa i3 MK3. Cette nouvelle venue suit le chemin tracé par ses prédécesseurs et offre toujours plus d’innovations. Selon le fabricant, les nouvelles fonctionnalités implémentées rendent cette imprimante 3D plus facile à utiliser et plus fiable et font de l’impression 3D une technologie plus accessible pour l’utilisateur occasionnel.

L’Original Prusa i3 MK3 peut être achetée en kit à monter soi-même pour 769 €. Si vous l’achetez entièrement assemblée et testée, il faudra débourser environ 999 €.

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Caractéristiques et design

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Caractéristiques et design
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : cette tête d'impression est équipée d'un capteur de filament, d'une sonde pour l'auto-calibration, un extrudeur BondTech extruder et un hotend V6. N'oublions pas les ventilateurs Noctua, très silencieux

Maintenant, examinons plus attentivement les fonctionnalités de l’Original Prusa i3 MK3. La machine est vendue comme étant une amélioration de tout ce que les laboratoires de Prusa Research ont créé jusqu’à présent. Bien plus qu’une mise à niveau de leur modèles précédents, c’est une imprimante 3D de bureau améliorée disposant de nouvelles fonctionnalités pour le moins impressionnantes.

Alors que la version précédente offrait déjà une très bonne qualité d’impression par rapport à son prix, avec l’Original Prusa i3 MK3, le fabricant souhaite rendre la technologie FFF plus intuitive et aussi simple que possible. Pour ce faire, de nombreux capteurs alertent les utilisateurs des problèmes qui pourraient se présenter à eux afin d’éviter les échecs lors de l’impression. Il y aurait beaucoup à dire, mais voici les caractéristiques principales :

  • Capteur de filament
  • Option Power Panic
  • Ventilateurs Noctua permettant de contrôler les RPM
  • Thermistance pour la température ambiante
  • Thermistance sur la sonde P.I.N.D.A 2
  • Carte mère EINSY RAMBo
  • Pilotes Trinamic2130 avec détection de décalage de couche, impression plus rapide et silencieuse
  • Nouvel axe Y
  • Extrudeur Bondtech
  • Plateau chauffant magnétique MK52
  • Feuille d’impression en acier recouvert de PEI
  • Fonctionne avec OctoPrint

Le capteur de filament intégré à l’Original Prusa i3 MK3 utilise un encodeur optique pour détecter la présence et le mouvement du dit filament. Cela permet d’anticiper le moment où la bobine se termine. La machine met en pause l’impression 3D et avertit l’utilisateur qu’il faut insérer un nouveau filament. Le capteur peut également détecter le consommable coincé et recommander une « traction à froid » afin de nettoyer la buse et continuer l’impression.

L’Original Prusa i3 MK3modèle dispose de l’option Power Panic. Elle permet à l’MK3 de reprendre un travail d’impression après une panne de courant. À cela s’ajoute une nouvelle carte mère EINSY RAMBo, vendue comme étant la carte la plus avancée actuellement disponible. Avec cette dernière, on peut contrôler l’alimentation électrique et détecter les fusibles fondus. Le modèle Prusa i3 MK3 est également équipé de pilotes Trinamic extrêmement rapides, silencieux qui peuvent détecter (et corriger) un éventuel décalage de couche pendant l’impression 3D.

Par ailleurs, l’axe Y de l’imprimante 3D a été retravaillé pour une meilleure rigidité du cadre. Le volume d’impression a quant à lui gagné 10 mm sur l’axe Z. La machine possède un extrudeur à pignon d’entraînement amélioré de la marque Bondtech. Ce dernier saisit le filament des deux côtés pour augmenter la force de poussée du matériau et le rendre plus stable (en particulier pour les filaments flexibles).

Mais le véritable point fort de l’Original Prusa i3 MK3 est sans nul doute le nouveau plateau chauffant magnétique MK52, sur lequel vous pouvez ajouter des feuilles détachables en acier recouvertes avec du PEI. Au fur et à mesure que la feuille se refroidit, les pièces peuvent être décollées facilement en pliant la feuille vers l’intérieur.

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Configuration

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Configuration
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : zoom sur l'extrudeur

Que vous ayez opté pour l’option en kit ou acheté l’Original Prusa i3 MK3 entièrement assemblée, le manuel fourni avec l’imprimante 3D est la référence incontournable pour votre machine. Il contient toutes les informations nécessaires sur l’installation, le calibrage, les matériaux et autres points qui pourraient être épineux.

L’installation du pilote et le calibrage de l’imprimante sont décrits dans cette section. Cependant, pour les réglages avancés, nous avons voulu mettre à l’épreuve les fonctionnalités phares de l’Original Prusa i3 MK3 : l’option Power Panic, la détection des chocs et le capteur de filament vous prévenant en cas de fin de bobine.

Tester ces options sur une imprimante 3D lambda serait risqué voire même dangereux. Nous vous déconseillons donc d’essayer avec des machines autres que la Prusa i3 MK3.

Pour l’option Power Panic (qui interrompt l’impression en cas de coupure de courant), nous avons branché la machine sur une multiprise disposant d’un interrupteur. Nous avons commencé à imprimer Buddy, le chien de Josef Prusa. Après une vingtaine de minutes, nous avons mis l’interrupteur sur off. Nous avons attendu 20 minutes puis l’avons rallumé.

Comme par magie, l’Original Prusa i3 MK3 a immédiatement détecté qu’il y avait eu une coupure de courant et a repris l’impression exactement là où elle s’était arrêtée. C’est vraiment bluffant !

Toujours accompagné de Buddy, nous avons ensuite testé la détection des chocs. Quelques volontaires travaillant dans notre atelier ont été invités à pousser, déplacer ou décaler le plateau d’impression.

À maintes reprises et si le choc n’est pas trop fort, la tête d’impression a détecté le choc et a immédiatement rejoint un coin éloigné du plateau d’impression. Quelques instants plus tard, la tête d’impression a essayé de reprendre l’impression là où elle s’était arrêtée. Encore une fois, nous avons été très impressionnés.

Enfin, nous avons fait subir à Buddy un dernier test. Nous avons coupé le filament de la bobine et avons attendu de voir si le capteur de filament allait s’en apercevoir. Et c’est exactement ce qu’il a fait. Le moment venu, l’Original Prusa i3 MK3 s’est interrompue, émis un petit bip puis un message est apparu sur l’écran LCD pour nous informer que la bobine devait être changée.

Certains utilisateurs ont rapporté que le capteur de filament pouvait être dupé si une lumière forte brille au-dessus ou si le filament est trop clair. Si pointer une lampe torche sur le capteur n’a pas eu d’effet, la Prusa i3 MK3 a par contre été perturbée lorsque nous avons imprimé avec un filament 3D translucide bleu. Nous vous conseillons de désactiver le capteur lorsque vous imprimez avec un filament transparent.

Pauvre Buddy. Le résultat final est un peu écorné… Ce n’est pas ce que nous qualifierions d’impression optimale. Cependant, l’Original Prusa i3 MK3 a terminé l’impression et le chien est reconnaissable.

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Impression d'objets 3D simples

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Impression d'objets 3D simples
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : zoom sur le cube doseur

Lors du montage de l’Original Prusa i3 MK3, nous avons imprimé un certain nombre de modèles fournis sur la carte SD livrée avec la machine. Nous avons réalisé aussi bien de petits objets simples que des pièces complexes et nécessitant plus d’heures d’impression.

Toutes les impressions ont été très satisfaisantes, comme vous pouvez constater sur les photos dans la section Assemblage ci-dessous. Les modèles étant pré-installés et optimisés par l’équipe de Prusa, nous ne pouvons pas les prendre ne compte pour notre évaluation de l’Original Prusa i3 MK3. Il nous semble plus honnête de découper nos propres modèles et de les considérer comme des exemples impartiaux des capacités d’impression de la Prusa i3 MK3. Ceci étant dit, nous avons utilisé le filament PLA livré avec l’imprimante 3D.

Ce que nous appelons des objets 3D simples sont des pièces d’un seul bloc qui n’ont pas besoin d’être très précises. Nous avons choisi un cube doseur, un buttoir de porte Hodor et un vase chromatique.

Pour ces trois objets, nous avons réglé la hauteur d’une couche à 150 microns et l’infill (remplissage) pour le cube et le buttoir de porte a été paramétré à 20 %. La qualité d’impression des trois modèles est excellente et la machine a été silencieuse et rapide.

Le cube est vraiment détaillé, toutes les graduations sont nettes et précises. Les objets imprimés avec la technologie FFF ne peuvent pas être utilisés pour cuisiner, les microbes se logent dans les petites rainures entre les couches. Nous ne pourrons donc pas utiliser ce cube. C’est par contre une démonstration de faisabilité fonctionnelle.

En comparaison, le buttoir de porte a mis le motif de remplissage triangulaire à profit pour renforcer la robustesse et la durabilité de l’objet tout en restant léger. Les premières couches de l’objet final dépassent un peu, mais c’est sans doute parce que nous avions calibré la première couche trop près du plateau.

Le vase a été le plus impressionnant des trois objets réalisés avec l’Original Prusa i3 MK3. C’est un modèle à la fois tout en courbes et en angles. Exception faite de la première couche, le modèle s’approche vraiment TRÈS près de la perfection.

Avis et test de l’Original Prusa i3 MK3
Avis et test de l’Original Prusa i3 MK3 : le vase chromatique dans toute sa splendeur

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Impression d'objets 3D complexes

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Impression d'objets 3D complexes
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : le serre-joint est un design merveilleux

Pour tester la qualité d’impression d’objets plus complexes, nous avons cherché des modèles composés de plusieurs pièces à assembler une fois imprimées. Réaliser de tels objets nous a permis de tester les finitions de chaque composant et le respect des cotes.

Pour ce faire, nous avons opté pour un serre-joint. Ce modèle imprimable en 3D est le type de pince communément utilisée par les charpentiers et les ébénistes. Cet instrument est plus une démonstration de faisabilité qu’un véritable outil approprié aux tâches du quotidien. Le design est toutefois élégant et se compose de 16 pièces de taille variable. En bref, c’est l’objet parfait pour notre test !

Pour notre premier essai, nous avons imprimé toutes les pièces en une fois sur le plateau de l’Original Prusa i3 MK3 mais ce n’était pas la bonne stratégie. L’impression est trop longue et les risques d’échecs de l’impression sont bien trop élevés, à cause de la disparité des éléments sur le plateau.

Nous avons donc choisi d’imprimer un à deux objets à la fois sur plusieurs jours. La hauteur d’une couche a été réglée à 150 microns et l’infill (remplissage) à 20 %. Lorsque tous les composants ont été créés, nous les avons assemblés.

Le serre-joint fonctionne parfaitement ! Les pièces s’ajustent complètement et sans aucun problème. Bien que ce soit un outil plutôt complexe et destiné à un usage spécifique, nous nous sommes interrogés sur la manière de le rendre plus robuste et plus pratique, en utilisant par exemple est filaments et matériaux aux propriétés diverses.

Avec notre Original Prusa i3 MK3, nous avons également imprimé un boîtier pour Raspberry Pi 3 dont le design prévoit un ventilateur. C’est un objet composé de deux parties plutôt simples à imprimer. La précision doit cependant être optimale afin que les composants et les vis qui maintiennent le tout en place logent parfaitement. Encore une fois, l’imprimante 3D a prouvée qu’elle pouvait créer des pièces frôlant la perfection.

Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3
Avis et test de l’Original Prusa i3 MK3 : impression d’un boîtier pour Raspberry Pi 3 avec des filaments de PETG (noir) et de PLA (gris et bleus)

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Logiciel

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Logiciel
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : l'interface du logiciel PrusaControl est facile et simple à utiliser

Et maintenant, le logiciel ! Notre évaluation de l’Original Prusa i3 MK3 ne serait pas complète sans un petit tour d’horizon du côté du logiciel.

Pour faire court, les utilisateurs disposent d’une multitude d’options pour découper leurs modèles avant l’impression. La plus simple et la plus facile est PrusaControl.

Le logiciel offre une interface dépouillée pour placer vos modèles. Choisissez un filament parmi la liste pré-enregistrée, changez l’échelle, l’orientation, l’épaisseur d’une couche et le remplissage puis générez votre G-Code. Ce programme est une solution efficace et c’est avec PrusaControl que nous avons imprimé la plupart des objets réalisés lors de cette évaluation. Petit bémol cependant : si vos modèles requièrent des réglages autres que ceux cités précédemment, vous devrez utiliser un autre logiciel.

Par exemple, pour imprimer le vase chromatique, nous avons eu besoin d’un « mode vase » spécial, disponible sur la plupart des logiciels de découpe standard. Sans ce mode, vous imprimerez un vase plein dans lequel vous ne pourrez jamais mettre de fleurs, et ce peu importe votre motivation. Curieusement, ce mode n’est pas disponible dans PrusaControl.

Par conséquent, nous nous sommes servi d’un second logiciel, plus complexe : Prusa3D Slic3r MK3. Ce Slicer open source dispose, lui, d’un mode vase. En fait, ce programme offre une centaine de modes différents et cela peut être un peu intimidant pour ceux qui débutent. Disons que Prusa Slic3r MK3 est comme PrusaControl, mais sans les petites roues qui vont avec.

Enfin, nous avons imprimé avec la Prusa i3 MK3 via le Slicer payant Simplify3D. Tout s’est bien passé. Le programme dispose de profils d’impression satisfaisants et est probablement plus utile si par exemple vous voulez personnaliser les supports.

Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3
Avis et test de l’Original Prusa i3 MK3 : découpage d’un boîtier pour Raspberry Pi 3 avec Simplify3D

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Filaments 3D

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Filaments 3D
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : vous pouvez choisir parmi une liste de préréglages pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, nous avons principalement imprimé avec la bobine de 1 kg de filament PLA gris livré avec l’Original Prusa i3 MK3. Il n’y pas d’étiquette, il est donc difficile d’identifier le fabricant du filament 3D.

Cependant, nous avons imprimé tellement d’objets que nous sommes bientôt arrivés à court de filament 3D. Pour les autres tests d’impression, nous avons alors utilisé le filament Translucent Blue MatterHackers Build et le filament PETG Black MatterHackers Build. Ces matériaux ne figurent pas dans les paramètres prédéfinis de PrusaControl. Nous avons croisé les doigts et opté pour les préréglages génériques.

Les premiers résultats sont prometteurs et la qualité de l’impression est proche de celle obtenue avec le PLA livré avec l’Original Prusa i3 MK3. Le boîtier pour Raspberry Pi 3, disposant d’emplacements réservés à des ventilateurs a été imprimé en plusieurs exemplaires avec les deux filaments.

Nous aurions deux remarques à faire. Premièrement, comme nous l’avons expliqué précédemment, le filament translucide peut induire en erreur le capteur de filament censé vous prévenir lorsqu’une bobine arrive à sa fin. Le problème est survenu deux fois lors de l’impression d’un même objet. Nous en sommes arrivés à la conclusion qu’il valait mieux le désactiver pour ce projet et continuer l’impression sans.

Deuxièmement, le pilote calibrant la première couche est optimisé pour le filament PLA. Si vous essayez de calibrer l’Original Prusa i3 MK3 pour du PET ou de l’ABS, la température du hotend sera trop faible pour une extrusion optimale.

Il faut également porter une attention toute particulière à l’adhérence de la première couche. Les résultats semblent plutôt aléatoires. Toutefois, préchauffer le plateau d’impression et la buse avant de commencer une nouvelle impression aide à minimiser le risque d’erreur.

Si vous êtes un utilisateur occasionnel, il est préférable de suivre les réglages pré-définis de PrusaControl pour garantir une expérience optimale. Ceux-ci sont optimisés pour de nombreux filaments 3D fabriqués par des marques réputées telles que ColorFabb, Filamentum et E3D.

Cependant, l’Original Prusa i3 MK3 disposant d’un hotend E3D V6 et d’un extrudeur BondTech, vous devriez théoriquement être capable d’imprimer avec n’importe quel matériau. N’hésitez pas !

 
MatterHackers MH Build Series PLA
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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Modifications et améliorations

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Modifications et améliorations
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: la carte-mère EINSY RAMBo peut acceuillir un Raspberry Pi Zero W dont vous pouvez vous servir pour installer OctoPrint.

En ce qui concerne les améliorations et les modifications, Prusa Research a déjà prévu quelques transformations pour l’Original Prusa i3 MK3 lors de sa conception.

Tout d’abord, la nouvelle carte mère EINSY RAMBo dispose d’un accessoire spécial pour la connexion d’un Raspberry Pi Zero W.

C’est idéal pour ajouter la fonctionnalité OctoPrint à votre imprimante 3D ! Prusa Research fournira sous peu un micrologiciel pour la connexion wifi à partir de l’interface LCD de l’imprimante 3D.

Pour les plus ambitieux, vous pouvez également acheter un kit de mise à niveau pour l’impression multi-matériaux, qui vous permettra d’imprimer avec 4 filaments à la fois via une seule tête d’impression. Josef Prusa a développé et amélioré ce concept depuis la MK2 mais il semblerait que l’Orignal Prusa i3 MK3 soit la plateforme la plus robuste pour ce kit.

L’avantage de l’impression 3D avec de multiples filaments n’est pas uniquement esthétique. Par exemple, cela permet d’imprimer des supports avec des matériaux solubles grâce auxquels vous pourrez réaliser des objets plus complexes.

La meilleure source d’améliorations de l’Original Prusa i3 MK3 n’est autre que l’équipe de Prusa Research elle-même. L’entreprise est vraiment très rapide lorsqu’il s’agit d’apporter des modifications au design de leur machine ou de bricoler le micrologiciel et les mises à jour pleuvent.

Et pour cause, l’équipe de Prusa est son propre client. Leurs ateliers abritent une ferme d’imprimantes 3D gigantesque fabriquant les composants nécessaires à leurs machines. Ils peuvent alors identifier immédiatement les zones d’améliorations et savent comment implémenter leurs nouveautés.

Mettre à jour le micrologiciel est toujours recommandé et facile. Modifier la machine (comme par exemple changer le boîtier pour le câblage du plateau chauffant) est cependant plus complexe. Avant de réaliser des modifications majeures, prenez le temps de vous interroger si le jeu en vaut la chandelle. La qualité d’impression déjà offerte par l’Original Prusa i3 MK3 est peut-être déjà suffisante pour vous.

Raspberry Pi Zero W
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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Conclusion

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Conclusion
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : Adalinda chante les miracles de l'imprimante 3D

Nous sommes vraiment tentés de mettre un 10/10 à l’Original Prusa i3 MK3. C’est véritablement la meilleure imprimante 3D en kit pour ce prix. Elle est silencieuse, rapide et agréable à utiliser.

Ses prouesses techniques sont telles que l’imprimante 3D distance sans peine des imprimantes 3D coûtant trois fois plus chères. La détection des chocs et l’option Power Panic sont deux excellentes fonctionnalités dont toutes les imprimantes 3D devraient être équipées. Le plateau amovible s’est également révélé être un accessoire indispensable.

Toutefois, nous nous devons d’être objectifs vis-à-vis de l’Original Prusa i3 MK3 et un ou deux petits défauts nous ont empêchés de lui mettre la note maximale. Le souci principal se situe au niveau du capteur de filament. Ce dernier s’est laissé berner par le filament translucide, ce qui nous amène à nous interroger sur sa fiabilité. Certes, ce capteur est une option et n’empêche pas l’Original Prusa i3 MK3 de réaliser des objets de qualité. De plus, ce problème sera très certainement corrigé dans les prochains cycles de production. Mais à l’heure actuelle, c’est un problème et il ne devrait pas être mis de côté.

Si vous vous demandez s’il existe des alternatives à l’Original Prusa i3 MK3 pour le même prix offrant autant de fonctionnalités, la réponse est non. C’est l’imprimante 3D parfaite pour tous ceux à la recherche d’une machine leader dans l’impression 3D FFF, à prix abordable et sophistiquée.

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Partie 2 : assemblage de l'Original Prusa i3 MK3

Nous avons eu le plaisir de recevoir et d’assembler la merveilleuse, l’incroyable, l’éblouissante imprimante 3D Original Prusa i3 MK3.

Nous voulons partager avec vous notre expérience quant à l’assemblage de cette imprimante 3D en kit. Dans le même temps, nous vous expliquerons les différences que nous avons notées entre les modèles MK2S et MK3.

Nous avons immortalisé chaque étape du montage. Nous nous excusons par l’éclairage et la mise au point un peu… aléatoires. Notre impatience a pris le pas sur les conditions de shooting studio professionnelles.

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Unboxing

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Unboxing
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : commençons par le commencement

Tous les composants nécessaires au montage de l’Original Prusa i3 MK3 sont clairement étiquetés, solidement emballés et le logo de Prusa Research est estampillé sur les paquets.

Chacune des boîtes contient les pièces détaillées correspondant à une étape précise du processus de montage. Certaines disposent même d’un QR code, d’un numéro de série ou d’un identifiant tamponné pour aider les préparateurs de commandes.

Ce kit est clairement le fruit d’une conception minutieuse et détaillée dans les bureaux de Prusa Research mais il est difficile de ne pas se décourager. Par où commencer exactement ? Quelle pièce va avec quoi ? Est-ce qu’on peut commencer par un moment de détente et éclater le papier-bulle ?

Heureusement, il y a deux éléments importants que vous trouverez immédiatement en ouvrant le carton. Le premier est un paquet de bonbons Haribo. Le deuxième est une note vous félicitant pour votre achat et vous expliquant où trouver votre manuel utilisateur.

Le colis inclut également un ensemble d’outils essentiels pour la tâche qui vous attend : deux pinces à long bec, un jeu de clés Allen, deux tournevis et un paquet de colliers de serrage en plastique (vous allez en utiliser beaucoup durant l’assemblage).

Les instructions et les outils fournis sont tout ce dont vous avez besoin. Toutefois, pour monter l’imprimante 3D Original Prusa i3 MK3, nous vous conseillons de vous munir aussi d’une pince à épiler pour les composants les plus petits et d’une serviette sèche pour essuyer vos mains moites (ceci n’est pas une blague).

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Assemblage de l'axe Y

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Assemblage de l'axe Y
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : zoom sur l'assemblage de l'axe Y

L’assemblage commence par le montage du cadre de l’axe Y. Cette étape met en lumière les améliorations les plus importantes entre les modèles MK2 et MK3. La base n’est plus composée de tiges filetées mais avec de rails en aluminium et des plateaux frontal et dorsal en aluminium.

C’est un avancement majeur qui permet au cadre de gagner en stabilité et augmente le volume d’impression de 10 mm sur l’axe Z.

Avec ce nouveau design, les cornières linéaires et la poulie de la courroie sont elles aussi imprimées en 3D. Le système de boulon en U, utilisé pour maintenir le roulement linéaire à bille, est quant à lui identique sur les modèles MK2 et MK3.

Fait encore plus intéressant : les interrupteurs fin de course sont complètement absents dans ce nouveau design. Grâce aux pilotes Trinamic2130 installés sur la nouvelle carte mère EINSY RAMBo, ils sont désormais inutiles pour les axes Y et Y. C’est une avancée très appréciable, surtout lorsqu’il s’agit d’assembler l’imprimante 3D : le montage s’en trouve grandement simplifié.

Après avoir terminé cette étape, nous avons noté qu’il nous restait quelques écrous. D’après les commentaires laissés par d’autres utilisateurs, ce n’est pas inhabituel. Il s’agit simplement d’un surplus d’écrous et cela ne stoppe en rien l’assemblage de l’Orignal Prusa i3 MK3.

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Assemblage de l'axe X

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Assemblage de l'axe X
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: zoom sur l'assemblage de l'axe X

La deuxième étape de l’assemblage de l’Orignal Prusa i3 MK3 est sans doute la plus aisée, mais requiert une certaine dose de délicatesse.

La mise en place de l’axe X consiste à monter deux tiges lisses, sept roulements linéaires à billes et un moteur. Le tout est assemblé grâce aux composants imprimés en 3D, aux boulons et écrous et aux colliers de serrage judicieusement utilisés.

Il faut être très précautionneux avec les tiges et les roulements. Ce sont des pièces qui nécessitent une grande précision et la moindre courbure ou prise en main négligente pourrait par la suite affecter les performances de l’imprimante 3D.

Lors de cette étape, nous n’avons relevé aucune différence notoire entre l’Original Prusa i3 MK3 et son prédécesseur, que ce soit en termes de design ou d’assemblage. Le seul changement important est le chariot de l’axe X lui-même, dont la conception a été retravaillée afin de s’adapter à tous les nouveaux gadgets de l’Original Prusa i3 MK3.

Penchons-nous à présent sur le contrôle qualité des éléments imprimés en 3D. Si les nouvelles pièces imprimées offrent une texture agréable, cela ne concerne (d’après nous) que la surface directement en contact avec le plateau d’impression magnétique lors de l’impression 3D. Pour les autres côtés, nous avons noté ici et là quelques petits défauts.

Le nouveau design du chariot de l’axe X dispose d’un tuyau à l’arrière pour faire passer les câbles du capteur de filament. Des fissures sont observables au bas du dit tuyau. Les pièces ayant été imprimées en 3D avec la technologie FDM, le problème n’est pas dû selon nous à l’adhérence imparfaite des couches mais plutôt à un mauvais bridging.

Ce léger souci n’est pas suffisamment important pour avoir un impact sur les performances de l’Original Prusa i3 MK3 mais reste toutefois un détail à surveiller.

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Assemblage de l'axe Z

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Assemblage de l'axe Z
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : admirons l'assemblage de l'axe Z

Avec cette étape, le fruit de notre labeur commence à ressembler à une imprimante 3D !

Il s’agit maintenant d’assembler l’axe Z. Pour ce faire, il faut monter l’axe X sur l’axe Z. Tout d’abord, les moteurs de l’axe X sont installés de chaque côté du cadre, viennent ensuite les tiges filetées et les roulements. Enfin, clippez les rails de l’axe X sur le dessus.

Après réflexion, clipper n’est pas tout à fait le mot approprié. Le filetage du cadre en métal de l’Original Prusa i3 MK3 est très rigide et il faudra user d’huile de coude pour visser les boulons sans casser les composants imprimés en 3D. Le tout, en s’assurant que les rails de l’axe X sont parfaitement horizontaux. Visser trop loin dans une direction serait catastrophique pour les pièces imprimées en 3D : elles craqueraient et seraient donc inutilisables.

Par « clipper», lire « assembler avec précaution ».

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Assemblage de l'axe E

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Assemblage de l'axe E
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : cette tête d'impression dispose de toutes les technologies de pointe

La quatrième partie de l’assemblage est l’étape qui demande le plus de travail et le plus de délicatesse. Le guide d’utilisateur la découpe en 48 étapes.

Si l’on devait faire un reproche à Prusa Research, ce serait le temps considérable passé à assembler le tendeur de la courroie. Le niveau de tolérance de certaines pièces est vraiment minimal.

Si vous avez un faible pour les câbles bien ordonnés, alors vous serez comme dans un poisson dans l’eau ! Les instructions sont très minutieuses.

Ceci étant dit, l’assemblage de l’axe E a été la partie de l’assemblage de l’Original Prusa i3 MK3 que nous avons préférée, et de loin. Cette étape met en lumière le génie dont Josef Prusa et son équipe ont fait preuve pour créer un design incroyable, où tant d’éléments séparés s’assemblent harmonieusement.

Si l’on compare l’Original Prusa i3 MK3 avec la MK2S, on voit clairement que sa conception est bien plus élégante, tout en étant plus complexe. Le nouveau design intègre des composants de premier choix comme l’extrudeur Bondtech, le hotend E3D V6, le capteur PINDA, le capteur de filament et des ventilateurs plus silencieux. L’ingénierie est vraiment extraordinaire.

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Assemblage du panneau de contrôle LCD

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Assemblage du panneau de contrôle LCD
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : la qualité des pièces imprimées nous inquiète un peu

Après notre combat épique pour assembler l’axe E, nous sommes passé à une étape bien plus reposante.

Le panneau de commande est en tout point identique au modèle monté sur l’imprimante 3D MK2S. Il suffit juste d’insérer un circuit intégré et un écran LCD dans un boîtier en plastique, d’ajouter un bouton, puis de fixer l’ensemble sur la partie avant du cadre.

Pour la deuxième fois depuis le début de l’assemblage de l’Original Prusa i3 MK3, nous avons eu l’impression que la qualité des pièces imprimées en 3D faisait parfois défaut. Nous retrouvons ici le même problème : les surfaces directement en contact avec le plateau ont une texture agréable. À l’inverse, sur le côté contenant l’inscription « Original Prusa », les lettres en relief et le bridging sont laids. Si vous observez la surface à la lumière, vous pouvez clairement voir à travers.

Notre solution ? Imprimer les pièces une nouvelle fois, en augmentant l’épaisseur, ou bien en réduisant la vitesse d’impression. Si vous souhaitez une solution plus drastique, vous pouvez échanger le boîtier avec celui du modèle MK2S. Cela devrait être facile à faire.

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Assemblage du plateau chauffant et de l'alimentation

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Assemblage du plateau chauffant et de l'alimentation
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : petite surprise sous le plateau chauffant

Le plus important quand on se lance dans l’assemblage d’une imprimante 3D en kit, c’est de ne jamais perdre le sens de l’humour. Et parfois le kit lui-même est une source d’amusement.

Bien cachée sous le plateau chauffant de l’Original Prusa i3 MK3, on trouve une quantité industrielle d’aimants. Ces aimants très puissants permettent de maintenir la feuille d’impression métallique en place, une nouveauté pour l’Original Prusa i3 MK3.

Et là, nous avons trouvé une pépite qui nous a fait sourire : « CHAMP MAGNÉTIQUE PUISSANT. PAS DE PACEMAKERS, PAS D’IMPLANTS MÉTALLIQUES OU DE STIMULATEURS DE NEURONES ».

Qu’est-ce qu’un stimulateur de neurones ? Aucune idée. Ce qui est sûr cependant, c’est qu’il est plus prudent d’enlever votre montre en métal avant d’utiliser l’Original Prusa i3 MK3.

La fixation du plateau chauffant et de l’alimentation au cadre est ensuite facile et plaisante. Il faut juste faire attention aux câbles. Pour cette étape, R.A.S.

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Assemblage des pièces électroniques

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Assemblage des pièces électroniques
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : la câblage requiert beaucoup de concentration

Cette étape remporte la médaille d’argent juste derrière l’assemblage de l’axe E sur le podium de la complexité. Dans l’ensemble, le câblage et le raccordement de la carte électronique ressemblent à une opération à cœur ouvert (c’est du moins ainsi que nous nous l’imaginons).

Tout d’abord, il faut utiliser un grand nombre de colliers de serrage pour dompter les câbles de l’Original Prusa i3 MK3. Pas de panique : le processus est logique (mais fastidieux) et détaillé dans le manuel utilisateur.

Ensuite, branchez les câbles dans la carte électronique, sans les pincer et sans se tromper de prise. Soyez tout particulièrement vigilent pour les câbles reliant l’alimentation au plateau chauffant. Pour réaliser cette étape, utilisez les trois M : Main qui ne tremble pas, Manuel utilisateur, Mug de café bien rempli.

Les principales différences entre le modèle MK2S et l’Original Prusa i3 MK3 sont le boîtier de la carte RAMBo, légèrement redessiné avec plus d’orifices pour la ventilation, et bien sûr la carte RAMBo elle-même, totalement nouvelle. En réalité, il existe deux versions de la carte. Celle que nous avons dispose d’une carte fille, afin de pouvoir accueillir les nouveaux connecteurs du panneau de contrôle.

Une fois le câblage réalisé, refermer le couvercle sur cet assemblage de fils s’est révélé un peu compliqué. En théorie, nous sommes censés ajouter dans une étape suivante un Raspberry Pi Zero W pour pouvoir utiliser OctoPrint et profiter d’une connexion sans fil. Cependant, même si le Raspberry Pi est petit, cela nous semble bien ambitieux.

Cette étape terminée, l’assemblage de l’Original Prusa i3 MK3 est fini. Il ne reste plus qu’à calibrer la machine et à imprimer des modèles-test.

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Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3

Calibrage

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Calibrage
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : la documentation est excellente

C’est l’heure de vérité. Si monter votre imprimante 3D de A à Z est un exploit à part entière, le calibrage et les tests sont les étapes cruciales : vous saurez si tout a été assemblé correctement. Et si vous vous rendez compte que ce n’est pas le cas, alors c’est le commencement d’une période de perplexité, suivie d’essais et de bricolages jusqu’à ce que tout fonctionne.

Tout d’abord, voici les réglages de base : avant de brancher et d’allumer l’Original Prusa i3 MK3, il faut ajuster la sonde PINDA afin qu’elle soit à la bonne hauteur par rapport au hotend. C’est un réglage quelque peu délicat : le hotend doit être abaissé et déplacé manuellement sur les axes Z et X et un geste trop brusque risquerait de rayer le plateau chauffant.

Ensuite, une fois la machine allumée, vérifiez que vous disposez de la dernière version du micrologiciel. Si ce n’est pas le cas, recherchez les pilotes et les micrologiciels les plus récents sur le site de Prusa Research et suivez les instructions pour le processus de mise à jour.

Paradoxalement, si les utilisateurs utilisant MacOS et Windows sont bien guidés, les utilisateurs de Linux doivent franchir plus d’obstacles. L’imprimante étant open source, nous nous attendions à plus de soutien pour les utilisateurs du système d’exploitation libre.

Enfin, vous pouvez lancer l’assistant de configuration à partir du panneau de contrôle LCD. L’Original Prusa i3 MK3 exécute une série de tests et auto-calibre les axes X, Y et Z. Une fois cette étape terminée, l’imprimante 3D vous demande d’insérer le filament fourni avec la machine et de réaliser des ajustements en temps réel.

L’étape est plutôt indolore. Si vous avez bien suivi les instructions ET s’il n’y a pas de défaillance majeure des composants électroniques (il ne devrait pas y en avoir puisque le kit est testé avant d’être envoyé), tout ira bien.

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Tests d'impression simples

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Tests d'impression simples
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : le Benchy, parfait objet de torture pour les imprimantes 3D

Vous êtes maintenant prêt à imprimer. La carte SD livrée avec l’Original Prusa i3 MK3 contient déjà une très grande quantité de modèles 3D, pré-découpés par l’équipe de Prusa Research. Vous n’avez plus qu’à choisir parmi la vaste sélection qui s’offre à vous.

Nous avons opté pour trois modèles simples et de petite taille afin de démarrer nos tests d’impression. Le but ? S’assurer que l’imprimante 3D fonctionne dans les grandes lignes. Il nous fallait donc des modèles faciles et rapidement imprimés.

Qu’avons-nous donc imprimé ? Tout d’abord, nous avons réalisé le badge Prusa. Ensuite, nous avons imprimé un 3DBenchy (voir photo ci-dessus). Le dernier modèle que nous avons testé n’est autre qu’une version miniature de Buddy, l’adorable carlin de Josef Prusa.

Voir l’Original Prusa i3 MK3 en action est un véritable plaisir des yeux. Voici quelques observations sur le vif : l’imprimante est très, très, rapide et elle est très, très, silencieuse. Décoller les impressions est un jeu d’enfant grâce à la feuille d’impression amovible.

Le 3DBenchy n’était pas parfait : nous avons noté une légère déformation au niveau de la proue. Buddy a quant à lui souffert lorsque l’imprimante 3D est passée d’une couche à l’autre. Nous suspectons le mode « sleath » (discret, en anglais), activé dans les paramètres d’impression, d’être responsable de ce problème. La machine est certes silencieuse, mais cette fonctionnalité désactive la détection du décalage des couches des pilotes Trinamic.

Ce n’est pas parfait,mais le plus important, c’est que l’imprimante 3D fonctionne. Trop bien !

Avis et Test de Original Prusa i3 MK3 : Buddy
Avis et Test de Original Prusa i3 MK3 : salut toi !

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Tests d'impression avancés

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Tests d'impression avancés
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : à genou devant le buste ancien de Nefertiti

Vous pensiez que nous en avions terminé avec les impressions-test ? Eh bien non ! Prusa a publié une série de mises à jour pour le firmware et les pilotes et nous nous sommes sentis obligés de les tester.

Cette fois-ci, nous avons décidé d’être un peu plus ambitieux et avons opté pour des modèles plus gros et plus détaillés nécessitant plus de temps pour être imprimés.

Nous avons choisi des modèles fournis par Prusa sur la carte SD : un buste de Nefertiti (réalisé à partir d’un scan 3D obtenu dans des circonstances troublantes), un superbe dragon chanteur du nom de Adalinda et un château de contes de fées tout droit sorti de Disney. Pour les trois modèles, les résultats sont excellents.

Fait intéressant : depuis la mise à jour du firmware, la qualité de l’impression est exceptionnelle et ce bien que les modèles soient plus exigeants. Le processus était rapide, propre et silencieux.

En ce qui concerne l’infill (ou remplissage), celui-ci reproduit un motif que nous n’avions encore jamais vu, composé de triangles en trois dimensions. Il a été développé pour assurer robustesse et durabilité. C’est véritablement envoûtant de voir l’imprimante le créer couche après couche.

Le processus d’ajustement des paramètres et de la découpe de nos propres modèles via le logiciel PrusaControl est détaillé dans la première partie de notre évaluation.

Avis et Test de Original Prusa i3 MK3
Avis et Test de Original Prusa i3 MK3 : Adalinda fait la cour au chateau de contes de féées

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Améliorations et prix

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Améliorations et prix
Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3 : les deux soeurs côte à côte

En ce qui concerne le prix, l’Original Prusa i3 MK3 est vendue en kit pour environ 770 €.

Son prédécesseur, le modèle MK2, est lui aussi disponible en kit, pour près de 620 €. Prusa Research propose également une série de kits de mise à niveau pour les propriétaires de machines MK2 et MK2S. Le fabricant lancera par la suite un kit de mise à niveau pour l’impression multi-matériaux, comprenant des capteurs de filament pour les 4 extrudeurs. Cliquez ici pour voir toutes les options.

Dernière nouveauté et non des moindres : la nouvelle carte EINSY RAMBo dispose d’un port spécial pour la connexion d’un Raspberry Pi Zero W. C’est idéal pour ajouter la fonctionnalité OctoPrint à votre imprimante 3D ! Prusa Research prévoit de développer un micrologiciel pour la connexion wifi à partir de l’interface LCD de l’imprimante 3D.

D’après notre propre expérience, nous vous conseillons de mettre à niveau les pièces qui ont été imprimées en 3D, non que celles livrées dans le kit soient défectueuses, mais nous avons noté quelques petits défauts sur certains composants. En outre, vous courrez toujours le risque de briser une des pièces durant l’assemblage, si vous forcez trop.

Heureusement, si vous possédez déjà une imprimante 3D, vous pouvez facilement imprimer un jeu de pièces de rechange. Grâce au nouveau système de contrôle intégré à cette nouvelle génération d’imprimante 3D, vous serez toujours informé s’il existe une version plus récente de vos composants pour votre modèle.

D’après nos recherches, les pièces industrielles de l’Original Prusa i3 MK3 ont été imprimées en PETG. Il semble judicieux de garder cette configuration lors de l’impression des pièces de rechange. Si vous souhaitez tout de même changer de matériau, l’ABS est une option envisageable : Prusa y avait eu recours pour ses modèles précédents. Si votre budget est conséquent, vous pouvez même vous tourner vers le nylon imprimé par frittage laser. Ce serait idéal.

Nous vous suggérons en outre de remplacer les roulements linéaires à billes par une version en polymère. Grâce à ce changement, le bruit produit par votre Original Prusa i3 MK3 s’en trouvera grandement réduit. L’autre avantage des roulements à bille en polymère ? Ils n’ont pas besoin d’être lubrifiés. C’est une amélioration de votre imprimante 3D simple mais efficace.

Pour finir, si vous souhaitez améliorer le hotend E3D V6, vous pouvez vous procurer un de ces petits capuchons bleus en silicone. Ce petit ustensile est vraiment pratique pour garder le hotend propre et évitera que des résidus de charbon sèment le désordre dans vos impressions.

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Le mot de la fin

Photo de Avis et test de l'Original Prusa i3 MK3: Le mot de la fin
Avis et Test de Original Prusa i3 MK3 : on est toujours content de trouver des Haribo !

Pour commencer, nous souhaiterions remercier Jakub Dolezal pour son incroyable travail en tant que rédacteur technique. Il a rédigé un ensemble d’instructions pour le montage de l’Original Prusa i3 MK3 à la fois lisible, clair et sans aucune erreur (mais en anglais). Merci, Jakub !

Grâce à ses instructions, nous avons pu passer d’une étape à l’autre sans aucun souci. En outre, la structure du guide d’utilisation est construite de telle sorte que d’autres utilisateurs peuvent contribuer en écrivant un commentaire ou en partageant leur expérience, ce qu’ils n’hésitent pas à faire. Ces retours permettent au constructeur d’améliorer constamment leurs instructions et de perfectionner le design de leurs modèles.

Ceci nous amène à parler d’un point important quand il s’agit d’assembler l’Original Prusa i3 MK3 : les différences entre les imprimantes 3D MK2S et MK3. En se penchant sur la construction des deux modèles, il est évident que le design a vraiment été retravaillé.

Josef Prusa et sa talentueuse équipe ne se reposent pas sur leurs lauriers, bien au contraire. Ils font tout le possible pour toujours créer la meilleure imprimante 3D possible. Chez All3DP, nous sommes plutôt optimistes concernant l’Original Prusa i3 MK3.

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Licence : Le texte de l'article "Original Prusa i3 MK3: meilleure imprimante 3D de 2018" écrit par All3DP est publié sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).

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