Prusa Research, basé en République Tchèque, tente à nouveau sa chance dans un autre secteur de l’impression 3D, après avoir déjà développé la fameuse Original Prusa i3 MK3S, son propre filament appelé Prusament, le logiciel de découpe PrusaSlicer et l’imprimante SLA SL1.
Cette fois, Josef Průša lance une version miniature de la MK3S, la bien nommée Original Prusa Mini. Vendue à 379 €, cette machine de 180 x 180 x 180 mm pourrait tout à fait convenir à une ferme d’imprimantes 3D ou être utilisée comme une imprimante d’entrée de gamme ou deuxième imprimante abordable.
En termes de prix, Prusa est en concurrence directe avec les fabricants chinois d’imprimantes bon marché comme la Tevo Tarantula Pro ou la Creality Ender 3 Pro, éternelle favorite. Sa machine, plus onéreuse, a-t-elle les qualités requises pour battre la concurrence ? Est-ce une imprimante digne de ce nom dans la lignée des Prusa ? Lisez ce qui suit pour avoir un aperçu des caractéristiques de cette imprimante petite mais puissante.
Contrairement à l’imprimante 3D en kit Original Prusa i3 MK3S, qui vous coûtera 769 €, la Mini est vendue à partir de 379 €, ce qui la rend très accessible pour la majorité des curieux désirant se lancer dans l’impression 3D et pour tous ceux à la recherche d’une deuxième (ou troisième !) machine.
Cependant, le prix plus bas s’accompagne aussi de quelques restrictions. La machine possède un volume d’impression plus petit par rapport à son homologue et si vous souhaitez avoir toutes les fonctionnalités, il faudra payer plus. Ajoutez 20 euros pour le capteur de filament et 30 euros pour les feuilles PEI en acier à ressort texturée avec un revêtement par poudre. Elle ne chauffe pas autant non plus : la température maximale de l’extrudeur et du plateau est inférieure de 20 °C à celle du MK3S (300 °C et 120 °C respectivement). Bien que l’Original Prusa Mini puisse imprimer du PLA, du PETG, de l’ASA, de l’ABS et du Flex, elle ne peut pas manier le nylon.
Prusa dispose d’une énorme communauté de fans passionnés qui partagent leurs conseils et s’entraident en cas de besoin, mais si cela ne fonctionne pas, l’entreprise elle-même offre également un support client en sept langues 24h/24 et 7j/7 via un chat en direct. De plus, l’entreprise offre une garantie de qualité et une politique de retour de 60 jours.
Bien que la connexion Wi-Fi ne soit pas encore disponible, la machine est livrée avec un port Ethernet, ce qui permet de fluidifier considérablement les processus d’impression. C’est une caractéristique qui se prête bien à la construction d’une ferme d’imprimantes Minis.
Contrairement à la MK3S, qui possède un extrudeur à entraînement direct, la Mini possède un système avec un tube Bowden avec un rapport de transmission de 3:1. Cela permet à l’extrudeur de rester léger afin de réduire l’oscillation et de pouvoir bouger rapidement sur le plateau d’impression. Le moteur de l’extrudeur repose fermement sur la colonne de l’axe Z tandis que le filament est poussé à travers un tube en PTFE dans le hotend puis la buse.
Ce nouvel écran élégant offre bien plus que la couleur. Vous pouvez notamment prévisualiser votre modèle découpé avant l’impression. Un outil sympa, mais pas nécessairement essentiel (à moins que vous n’ayez la mauvaise habitude de donner à vos modèles des noms extrêmement vagues. Si c’est le cas, cette fonction est parfaite pour vous).
Plus grand n’est pas toujours mieux. La Mini a un espace au sol de 380 x 330 mm, ce qui, selon Prusa, est assez confortable pour ranger plusieurs machines sur une étagère, tout en conservant un volume d’impression de 180 x 180 x 180 mm. Cependant, sachez que la Mini ne dispose pas de la fonction de reprise de l’impression en cas de panne de courant. Si vous l’achetez pour une ferme d’imprimante, cela pourrait être une omission particulièrement irritante.
La Mini est dotée d’une carte mère « Buddy » 32 bits, créée sur mesure, avec des pilotes Trinamic 2209, contrairement à la MK3S, qui possède une carte Einsy RAMBo 8 bits avec les pilotes Trinamic 2130. La nouvelle configuration est censée offrir presque tout ce que OctoPrint peut faire, y compris les logiciels de gestion des fermes d’imprimantes, qui seront disponibles prochainement avec une mise à jour du firmware.
Le plateau amovible et magnétique, recouvert d’un revêtement PEI est probablement l’une des meilleures options que l’on puisse actuellement trouver sur une imprimante. C’est extrêmement efficace, simple et rapide à utiliser. Au fur et à mesure que la feuille refroidit, les pièces peuvent être enlevées par simple flexion de la feuille vers l’intérieur. Vous pouvez également acheter une seconde feuille d’acier à ressort dotée d’un revêtement par poudre texturé pour 30 euros.
Voici les spécificités techniques de l’imprimante 3D Original Prusa Mini :
L’Original Prusa Mini sera expédiée à partir de fin novembre 2019. Vous pouvez la commander ici :
Licence : Le texte de l'article "Original Prusa Mini : toutes les infos sur l’imprimante 3D" écrit par All3DP est publié sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).
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